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Pékin.

Publié le 18/04/2013

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Pékin. 1 PRÉSENTATION Pékin, en chinois Beijing, capitale de la Chine, située dans le nord-ouest du pays. Fondée il y a plus de deux mille ans, capitale de la Chine depuis presque sept cents ans, Pékin est aujourd'hui l'une des plus grandes métropoles du monde. Véritable mégapole, elle constitue une municipalité autonome placée sous l'autorité directe du gouvernement central. 2 ÉCONOMIE Deuxième ville de Chine après Shanghai, Pékin est le centre culturel, politique et intellectuel du pays. C'est également un important centre industriel et commercial, au contact du nord-est du pays, fortement industrialisé, et des plaines agricoles orientales. Situées dans une région riche en ressources minérales (fer de Longyan, charbon de Mentougou, etc.), Pékin et son agglomération constituent le deuxième pôle industriel de la Chine. Ses activités sont très diversifiées : agroalimentaire, textile (coton et textiles synthétiques), confection, chimie, (engrais, pharmacie), papeterie, électronique, imprimerie, métallurgie, automobile, mécanique de précision. De grands complexes industriels ont été implantés dans des villes satellites comme Shijingshan (sidérurgie), Tongxian (véhicules à moteur), Fentai (mécanique) et Fangshan (pétrochimie). Les secteurs traditionnels comme les sculptures de jade, les laques ou les tapis tissés sont toujours très actifs. La municipalité de Pékin se caractérise par une forte sectorisation de ses activités. Les quartiers d'affaires et les administrations se localisent à l'ouest. Au nord et au nordouest se trouvent les équipements touristiques et les secteurs de l'enseignement supérieur. Une partie des activités industrielles (textile, mécanique) et le quartier international (ambassades, commerce international) se situe à l'est, tandis que de nombreuses industries (chimie, agroalimentaire) ont été regroupées dans le sud de la ville. Pékin constitue également l'un des principaux centres chinois d'échanges et de communications. Les activités commerciales et de services se sont rapidement développées et emploient plus d'un million de personnes. Plusieurs quartiers commerciaux sont disséminés dans la ville. L'avenue de Wangfujing, située à l'est de la Cité interdite et de la place Tian'anmen, est le plus important d'entre eux. Le secteur touristique, en plein essor, bénéficie d'importantes infrastructures d'accueil grâce au développement récent de grands complexes hôteliers. Une large autoroute, récemment terminée, mène jusqu'à Tianjin, grand port industriel situé à 90 km au sud-est de la capitale. La ville est au centre du réseau routier et ferroviaire national. Un grand nombre de lignes de chemin de fer rayonnent à partir de Pékin. Elles relient la capitale à l'ensemble du pays et, pour certaines d'entre elles, à la Corée du Nord, à la Russie et à la Mongolie. Plusieurs rocades autoroutières ont été récemment construites, et le réseau métropolitain de Pékin, en plein développement, constitue l'un des équipements de transport en commun les plus remarquables de Chine. Cependant, la majorité des trajets courts se fait toujours à bicyclette. L'aéroport international de Pékin connaît un trafic intérieur très important avec la plupart des grandes métropoles chinoises et dessert de nombreuses destinations internationales. D'importants aménagements hydrauliques (barrages-réservoir) ont dû être réalisés pour satisfaire les énormes besoins en eau et en électricité de la mégapole. Une importante agriculture périurbaine (fruits, légumes, élevage) a pu ainsi se développer grâce à l'irrigation. 3 PAYSAGE URBAIN La ville de Pékin comporte deux parties distinctes : la ville ancienne, autrefois fortifiée, et les nouveaux quartiers résidentiels, industriels et administratifs construits pour la plupart après 1949. Comme toutes les grandes villes chinoises traditionnelles, Pékin était entourée de grandes murailles et dessinée selon un plan géométrique rectangulaire qui s'accordait avec les quatre points cardinaux. La vieille ville ou Ville murée (60 km2), résidence des dynasties Ming et Qing, était divisée en deux quartiers : la Ville intérieure au nord et la Ville extérieure au sud. La Ville intérieure, dite tartare, est de forme carrée. Construite entre 1409 et 1420, sous la dynastie Ming, elle s'étend sur 36 km2. Elle était entourée à l'origine d'un mur long de 25 km et haut de 15 m, qui comportait 9 portes. Elle coïncide en grande partie avec le site antérieur de la capitale de la dynastie Yuan, appelée Da Du. Dans cette Ville intérieure se trouvait la Cité impériale qui renfermait, outre la Cité interdite, un grand nombre de bâtiments administratifs et gouvernementaux (yamens). On y trouvait également des temples, des jardins (parc impérial des Trois-Mers), ainsi que des palais princiers ou de fonctionnaires impériaux. Son quadrillage géométrique était symboliquement important, l'axe principal nord-sud représentant l'autorité impériale. Jalonné de bâtiments gouvernementaux et de résidences impériales, celui-ci s'étendait au travers de la Cité interdite depuis l'une des portes principales au sud vers les tours du Tambour et de la Cloche au nord. Cette tradition est maintenue : de nos jours, la place Tian'anmen, au sud de la Cité interdite, et le mausolée de Mao Zedong sont alignés suivant le même axe. La Cité interdite, d'une superficie de 72 ha, était entourée d'une enceinte et renfermait le palais impérial, résidence de la famille impériale et de la cour, et de nombreux palais. Interdite aux citoyens ordinaires, elle était le lieu le plus sacré de la Chine impériale. De nos jours, elle abrite le musée du Palais et les palais des derniers empereurs Ming et Qing. À l'ouest de cet ensemble, le Zhongnan hai, vaste parc occupant la partie sud de l'ancien parc impérial des Trois-Mers, abrite les résidences des dirigeants chinois. La Ville extérieure, dite chinoise, est de forme rectangulaire. Construite au XVIe siècle, vers la fin de la dynastie Ming, elle s'étend sur 24 km2. Accolée à la Ville intérieure, elle était entourée d'une muraille de 23,5 km de long et abritait les quartiers commerçants, artisans et résidentiels, à caractère populaire, ainsi que de nombreux temples (temple du Ciel, temple de l'Agriculture). Après la révolution, en 1949, les murailles de la vieille ville furent détruites et remplacées par des boulevards. Plusieurs vieilles portes ont toutefois été conservées. Malgré l'essor de l'urbanisme moderne, Pékin reste une ville où les grands monuments, les palais, les temples gardent vivante la gloire passée de la Chine impériale. Immédiatement au sud de la Cité interdite se trouve la place Tian'anmen qui constitue le coeur de la ville. Cette vaste place, d'une superficie de 44 ha, peut accueillir jusqu'à un million de personnes. Elle fut créée après le succès de la révolution communiste en 1949. C'est là que se déroulent les célébrations annuelles et les rassemblements tels que la fête nationale du 1er octobre. La grande salle du peuple où se réunit l'Assemblée nationale chinoise est située sur le côté ouest de la place tandis que, sur le côté est, on peut visiter le Musée chinois de l'Histoire et de la Révolution. Au centre de la place se trouvent le monument dédié aux Héros du peuple (1958) et le mausolée de Mao Zedong (1977). La place a été rendue tristement célèbre lorsqu'au printemps 1989, elle fut le site d'une manifestation conduite par les étudiants et violemment réprimée par l'armée (voir Tian'anmen, manifestation de). Parmi les nombreux temples de la vieille ville, le plus connu et le plus beau est sans doute le complexe du Temple du Ciel, situé dans la partie sud de la Ville extérieure. Là se trouvent deux magnifiques bâtiments de cérémonie circulaires aux toits de tuiles bleues, considérés comme les exemples les plus accomplis de l'architecture de la Chine traditionnelle. Parmi les autres temples remarquables figurent les temples de Confucius et du Lama ainsi que le temple du Dagoba blanc. Situé sur une île artificielle du parc de Behai (partie nord de l'ancien parc impérial des Trois-Mer), ce stupa a été construit pour commémorer la visite du dalaï-lama tibétain en 1651. Pékin compte de nombreux autres parcs, notamment celui où est situé le palais d'été, dans les faubourgs du nord-ouest, ainsi que les parcs de la colline des Parfums qui abritent des pavillons de chasse. Dans les faubourgs du nord-ouest se trouvent les tombeaux de la plupart des empereurs de la dynastie Ming. On y accède par la longue avenue des Animaux, bordée par des statues de marbre représentant des lions, des éléphants, des chameaux et des chevaux. Au nord-ouest des tombeaux Ming, dans les limites de la ville, à Badaling, se trouve une partie de la Grande Muraille. 4 ARTS ET CULTURE Centre universitaire du pays, Pékin compte une soixantaine d'établissements d'enseignement supérieur. Les plus importants sont l'université de Pékin, fondée en 1898, et l'université de Qinghua, la plus prestigieuse institution scientifique et technique du pays. Ces deux universités, ainsi que l'université du Peuple, l'Académie chinoise des sciences, sont situées dans les faubourgs du nord-ouest, dans un vaste campus réservé à l'enseignement supérieur et à la recherche. La bibliothèque de Pékin, la plus importante du pays, possède plus de 6 millions de volumes. Reprenant le fonds de la Bibliothèque impériale, elle renferme une partie des collections des bibliothèques royales des dynasties Song, Yuan, Ming, et Qing. La ville offre aussi un vaste choix d'activités culturelles et compte de nombreux musées. Il existe plusieurs théâtres d'importance comme le théâtre du Peuple, le théâtre de la Capitale et le théâtre des Nationalités. On trouve des musées d'art, un muséum d'histoire naturelle, un musée dédié à la vie et à l'oeuvre de l'écrivain Lu Xun ou encore l'ancien observatoire impérial célèbre pour ses anciens appareils de cosmologie et d'astronomie. 5 HISTOIRE La région de Pékin porte des traces de peuplement remontant à l'époque néolithique. Localisée à la limite septentrionale de la plaine de Chine du Nord, la cité profita de sa situation, à la frontière géographique et politique entre les populations chinoises (Han), sédentaires et pratiquant l'agriculture au sud et à l'est, et les tribus nomades du nord, du nord-est et du nord-ouest. Dès la dynastie Zhou, une capitale administrative fut construite sur le site de l'actuelle Pékin. En 937 apr. J.-C., les Tartares du Khitan, vivant dans le Nord-Est, conquirent une partie de la Chine du Nord et établirent leur capitale au même endroit. Au milieu du XIIe siècle, ils furent vaincus par d'autres Tartares, les Jurchen, qui fondèrent l'empire Jin et qui rebâtirent la ville à une plus grande échelle. Cependant, l'expansion de Pékin date de la conquête de la Chine par les Mongols et de l'établissement de la dynastie Yuan en 1279. Kubilaï Khan décida d'installer sa capitale sur le site de Pékin en 1272 et, pour la première fois, la nouvelle capitale appelée Da Du (« grande capitale «) devint le seul centre politique et administratif de toute la Chine. Ce statut se perpétua pendant un siècle jusqu'à ce que les Yuan fussent remplacés par la dynastie Ming en 1368. Le premier des empereurs Ming installa sa capitale sur le Yang-tseu-kiang à Nankin (capitale du Sud) et changea le nom de Pékin en Beiping (paix du Nord) puis en Beijing (capitale du Nord). La ville devint officiellement la capitale des Ming en 1420 et ne cessa dès lors de se développer, en particulier sous la dynastie Qing, à partir du milieu du XVIIe siècle. En 1911, après la chute des Qing et l'établissement de la république de Chine, Pékin, qui comptait alors près d'un million d'habitants, resta le centre politique du pays jusqu'en 1928, année où le parti nationaliste mené par Jiang Jieshi restaura l'ancienne capitale Nankin et rendit à Pékin le nom de Beiping. La cité fut occupée par les troupes japonaises de 1937 à 1945, mais ne fut pas endommagée au cours de la Seconde Guerre mondiale. En 1949, à la suite de l'établissement de la République populaire de Chine, le nouveau gouvernement communiste fit de la ville sa capitale et la rebaptisa Pékin. Celle-ci connut alors une rapide croissance démographique et spatiale, passant de 1 million d'habitants en 1920 à 2,3 millions d'habitants en 1949. Population (2005) : 11 807 000 habitants ; superficie : 16 808 km2.

« Centre universitaire du pays, Pékin compte une soixantaine d’établissements d’enseignement supérieur.

Les plus importants sont l’université de Pékin, fondée en 1898, etl’université de Qinghua, la plus prestigieuse institution scientifique et technique du pays.

Ces deux universités, ainsi que l’université du Peuple, l’Académie chinoise dessciences, sont situées dans les faubourgs du nord-ouest, dans un vaste campus réservé à l’enseignement supérieur et à la recherche.

La bibliothèque de Pékin, la plusimportante du pays, possède plus de 6 millions de volumes.

Reprenant le fonds de la Bibliothèque impériale, elle renferme une partie des collections des bibliothèquesroyales des dynasties Song, Yuan, Ming, et Qing. La ville offre aussi un vaste choix d’activités culturelles et compte de nombreux musées.

Il existe plusieurs théâtres d’importance comme le théâtre du Peuple, le théâtre dela Capitale et le théâtre des Nationalités.

On trouve des musées d’art, un muséum d’histoire naturelle, un musée dédié à la vie et à l’œuvre de l’écrivain Lu Xun ou encorel’ancien observatoire impérial célèbre pour ses anciens appareils de cosmologie et d’astronomie. 5 HISTOIRE La région de Pékin porte des traces de peuplement remontant à l’époque néolithique.

Localisée à la limite septentrionale de la plaine de Chine du Nord, la cité profita de sasituation, à la frontière géographique et politique entre les populations chinoises (Han), sédentaires et pratiquant l’agriculture au sud et à l’est, et les tribus nomades dunord, du nord-est et du nord-ouest. Dès la dynastie Zhou, une capitale administrative fut construite sur le site de l’actuelle Pékin.

En 937 apr.

J.-C., les Tartares du Khitan, vivant dans le Nord-Est, conquirentune partie de la Chine du Nord et établirent leur capitale au même endroit.

Au milieu du XIIe siècle, ils furent vaincus par d’autres Tartares, les Jurchen, qui fondèrent l’empire Jin et qui rebâtirent la ville à une plus grande échelle.

Cependant, l’expansion de Pékin date de la conquête de la Chine par les Mongols et de l’établissement de ladynastie Yuan en 1279.

Kubilaï Khan décida d’installer sa capitale sur le site de Pékin en 1272 et, pour la première fois, la nouvelle capitale appelée Da Du (« grandecapitale ») devint le seul centre politique et administratif de toute la Chine.

Ce statut se perpétua pendant un siècle jusqu’à ce que les Yuan fussent remplacés par ladynastie Ming en 1368.

Le premier des empereurs Ming installa sa capitale sur le Yang-tseu-kiang à Nankin (capitale du Sud) et changea le nom de Pékin en Beiping (paixdu Nord) puis en Beijing (capitale du Nord).

La ville devint officiellement la capitale des Ming en 1420 et ne cessa dès lors de se développer, en particulier sous la dynastieQing, à partir du milieu du XVIIe siècle. En 1911, après la chute des Qing et l’établissement de la république de Chine, Pékin, qui comptait alors près d’un million d’habitants, resta le centre politique du paysjusqu’en 1928, année où le parti nationaliste mené par Jiang Jieshi restaura l’ancienne capitale Nankin et rendit à Pékin le nom de Beiping.

La cité fut occupée par lestroupes japonaises de 1937 à 1945, mais ne fut pas endommagée au cours de la Seconde Guerre mondiale.

En 1949, à la suite de l’établissement de la Républiquepopulaire de Chine, le nouveau gouvernement communiste fit de la ville sa capitale et la rebaptisa Pékin.

Celle-ci connut alors une rapide croissance démographique etspatiale, passant de 1 million d’habitants en 1920 à 2,3 millions d’habitants en 1949. Population (2005) : 11 807 000 habitants ; superficie : 16 808 km 2.. »

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