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Pergolèse, Jean-Baptiste - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

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Pergolèse, Jean-Baptiste - compositeur de musique. 1 PRÉSENTATION Pergolèse, Jean-Baptiste (1710-1736), compositeur italien, qui a contribué à l'essor de l'opera buffa (opéra-comique) et dont le Stabat mater compte parmi les plus belles oeuvres sacrées du XVIIIe siècle. 2 L'INITIATEUR D'UN NOUVEAU GENRE : L'OPERA BUFFA Jean-Baptiste Pergolèse Corbis Né à Jesi (près d'Ancône, dans les Marches), fils d'un cordonnier au nom de Francesco Andrea Draghi, mais originaire du village de Pergola, Giovanni Battista Pergolesi, dit en français Jean-Baptiste Pergolèse, étudie au conservatoire de Naples. Grâce au marquis Cardolo Maria Pianetti, il peut commencer des études musicales à Jesi (violon et contrepoint). Puis, vers 1725, il entre au Conservatorio dei Poveri di Gesù Cristo de Naples où il reçoit notamment l'enseignement de Domenico de Matteis (pour le violon), Gaetano Greco (pour l'art du contrepoint) puis Francesco Durante, éminent représentant de l'école napolitaine. Après la composition d'un drame sacré en trois parties qui tient lieu de mémoire de fin d'études, li Prodigi della divina grazia nella conversione di San Guglielmo duca d'Aquitania (la Conversion de saint Guillaume d'Aquitaine, 1731), il compose la même année un oratorio (la Fenice sul rogo, ovvero la morte di San Giuseppe), puis un opéra, Alessandro Severo (1732), exécuté au Teatro San Bartolomeo, ainsi que les intermèdes Nerina e Nibbio, puis lo Frate'nnammorato pour le Teatro dei Fiorentini, comédie composée sur un livret en dialecte de Gennarantonio Federico. La qualité mélodique et la limpidité de ses phrases musicales lui permettent d'inaugurer un nouveau genre, l'opera buffa, ou opéra-comique, dont il donne un modèle dans il Prigionier superbo (1733). Les intermezzi de cette oeuvre, la Serva padrona (la Servante maîtresse, 1733), seront à l'origine, lors de sa deuxième reprise à Paris, vingt ans plus tard, de la célèbre querelle des Bouffons, au cours de laquelle s'affronteront, en 1752, les partisans de l' opera buffa italien (défendu par les encyclopédistes), et ceux de l'opéra français, hérité de Lully. À partir de 1732, il est maître de chapelle du prince Stigliano, qui part pour Rome lors de l'arrivée des Bourbons à Naples. Jean-Baptiste Pergolèse demeure environ un an dans cette ville. Il y dirige sa Messe en fa (1734), à l'église San Lorenzo il Lucina, ainsi que son opéra l'Olimpiade (1735), au Teatro Tor di Nona. De retour à Naples, il est nommé organiste surnuméraire à la Chapelle royale, en attendant le poste de maître de musique. Mais la tuberculose le force à se retirer à Pouzzoles, au couvent des capucins, où il meurt à vingt-six ans. 3 LE STABAT MATER Les oeuvres de ses deux dernières années comprennent les opéras Adriano in Siria (1734), l'Olimpiade (1735), il Flaminio (1735) et des oeuvres religieuses comme le Salve Regina (1736) pour voix de sopranos, et le Stabat mater (1736), commandé par une confrérie (la Confraternità dei Cavalieri di San Luigi di Palazzo), et écrit pour deux solistes (soprano et contralto, mais à l'origine, des castrats) et orchestre. C'est cette oeuvre qu'il écrivait au moment de sa mort, et il est probable qu'il ne l'ait pas tout à fait achevée. Les versions pour choeur qui ont été données par la suite sont des transcriptions françaises posthumes. Après sa mort, sa musique est devenue si populaire que de nombreuses oeuvres écrites par d'autres lui ont été faussement attribuées par les éditeurs. En 1919, Igor Stravinski s'est inspiré de Pergolèse pour son ballet Pulcinella. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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