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période (géologie) - géologie et géophysique.

Publié le 23/04/2013

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période (géologie) - géologie et géophysique. 1 PRÉSENTATION période (géologie), unité de temps utilisée par les géologues pour établir des subdivisions dans l'histoire de la Terre, depuis son origine jusqu'à nos jours. À l'échelle géologique, une période est plus longue qu'une époque et plus courte qu'une ère. La Terre est âgée d'environ 4,6 milliards d'années, et les géologues partagent cette durée en intervalles plus ou moins importants : les plus grandes subdivisions sont les éons, au nombre de trois (archéen, protérozoïque et phanérozoïque) chaque éon est subdivisé en ères, elles-mêmes partagées en périodes, dont un grand nombre est divisé en époques, et les époques en étages. Certaines périodes sont délimitées par des événements géologiques ou biologiques, qui marquent leur début et leur fin, tandis que d'autres sont définies sur la base d'un intervalle de temps déterminé par datation radiométrique (voir méthodes de datation). 2 PÉRIODES DE L'ÉON ARCHÉEN L'archéen est divisé en diverses ères, elles-mêmes subdivisées en périodes : l'ère hadéenne (de l'origine de la Terre à - 3,8 milliards d'années), l'ère isuenne (de - 3,8 à 3,5 milliards d'années), l'ère swazienne (de - 3,5 à - 2,8 milliards d'années) et l'ère randienne (de - 2,8 à - 2,5 milliards d'années). 2.1 Périodes de l'ère hadéenne Les périodes de l'ère hadéenne ont été nommées d'après certaines particularités de la Lune, car les traces de l'histoire géologique de la Terre encore observables actuellement ne remontent pas si loin. Les roches les plus anciennes que l'on ait trouvées sur Terre ont en effet 4 milliards d'années, et par conséquent ne peuvent nous informer sur des événements datant de l'origine de la Terre. La période cryptique (de - 4,57 milliards d'années à - 4,15 milliards d'années) et la période pré-nectarienne (de - 4,15 milliards d'années à - 3,95 milliards d'années) sont ainsi dénommées en raison d'événements ayant précédé l'impact de l'astéroïde responsable de la création du bassin Nectaris sur la Lune, entre - 3,95 milliards d'années et - 3,92 milliards d'années. La période nectarienne (de - 3,95 à - 3,85 milliards d'années) et la période imbrienne (de - 3,85 à - 3,8 milliards d'années) doivent leur nom aux impacts d'astéroïdes à l'origine de la formation des bassins Nectaris et Imbrium, sur la Lune. 2.2 Périodes de l'ère isuenne L'ère isuenne a été nommée d'après la formation géologique d'Isua, au Groenland, dont les roches sont parmi les plus anciennes connues (- 3,8 milliards d'années) -- seules en effet les roches métamorphiques de la formation d'Acosta (Nord canadien) sont plus âgées (- 4 milliards d'années). L'ère isuenne n'a pas de périodes géologiques définies. 2.3 Périodes de l'ère swazienne Les périodes de l'ère swazienne sont habituellement connues sous le nom d'onverwacht (de - 3,5 à environ - 3,4 milliards d'années), de figtree (« le figuier « ; de - 3,4 à 3,3 milliards d'années), des moodies (« les moroses « ; de - 3,3 à - 2,9 milliards d'années) et du pongola (de - 2,9 à - 2,8 milliards d'années). 2.4 Périodes de l'ère randienne Les trois dernières périodes de l'archéen appartiennent à l'ère randienne, mais leurs limites ne sont pas clairement définies. Ce sont le dominion (environ - 2,8 à 2,7 milliards d'années), le central rand (environ - 2,7 à - 2,6 milliards d'années) et le ventersdorp (environ - 2,6 à - 2,5 milliards d'années). Les roches de cette dernière période contiennent quelques organismes unicellulaires très élémentaires de type bactéries, des colonies de cyanobactéries appelées stromatolithes, ainsi que des traces laissées par les premiers glaciers connus. 3 PÉRIODES DE L'ÉON PROTÉROZOÏQUE Le protérozoïque est divisé en quatre ères et au moins dix périodes, généralement reconnues mais non officiellement répertoriées. Les ères du protérozoïque comprennent l'huronien (- 2,5 à - 2,2 milliards d'années), l'animikéen (- 2,2 à - 1,65 milliard d'années), le riphéen (de - 1,65 milliard d'années à - 800 Ma), et le sinien (de - 800 à 570 Ma). 3.1 Périodes de l'ère huronienne L'huronien comporte quatre périodes : la période du lac Elliot, celle du lac Hough, celle du lac Quirke et la période Cobalt. Ces périodes correspondent uniquement à des dépôts qui se sont produits dans une région du Canada, du côté du lac Supérieur, et n'ont pas de relation temporelle précise. La comparaison de roches respectivement attribuées à la période du lac Elliot et à celle du Cobalt montre que les taux d'oxygène dans l'atmosphère se sont élevés pendant l'huronien. Les périodes Hough, Quirke et Cobalt commencent toutes par un temps de glaciation. 3.2 Période de l'ère animikéenne L'ère animikéenne n'a qu'une seule période, non officiellement répertoriée, appelée gunflint (« pierre à fusil «), et qui s'étend de - 2,2 à environ - 2 milliards d'années. Les roches de cette période contiennent de nombreuses espèces de bactéries et des stromatolithes. 3.3 Périodes de l'ère riphéenne L'ère riphéenne compte trois périodes non officiellement répertoriées. La plus ancienne est le burzien (de - 1,65 à - 1,35 milliard d'années), suivie du yurmatin (de - 1,35 à - 1,05 milliard d'années) et du karatau (de - 1,05 milliard d'années à - 800 millions d'années Ma). Toutes les trois ont été nommées d'après les roches sédimentaires qui se sont formées à ce moment-là en Russie, dans une région correspondant aujourd'hui à l'Oural. 3.4 Périodes de l'ère sinienne L'ère sinienne est divisée en deux périodes non officiellement répertoriées : le sturtien (de - 800 à - 610 Ma) et le vendien (de - 610 à - 570 Ma). Le sturtien doit son nom aux roches du sud de l'Australie qui montrent les signes de deux épisodes glaciaires distincts, dont le second (entre 600 et 650 Ma) a été à l'origine de la première extinction majeure répertoriée. Le vendien tire son nom des roches que l'on rencontre dans le sud des montagnes de l'Oural. La période du vendien se scinde elle-même en deux époques, le varangien (de - 610 à - 590 Ma) et l'édiacarien (de - 590 à - 545 Ma). Les roches de l'édiacarien contiennent les premiers fossiles d'organismes complexes (voir faunes d'Ediacara). 4 PÉRIODES DE L'ÉON PHANÉROZOÏQUE Le phanérozoïque est l'éon le plus récent dans l'histoire de la Terre et, de loin, le mieux documenté. Il se répartit sur l'ère paléozoïque (- 570 à - 240 Ma), l'ère mésozoïque (- 240 à - 65 Ma) et l'ère cénozoïque (de - 65 Ma à nos jours). 4.1 Périodes de l'ère paléozoïque Les périodes du paléozoïque comprennent le cambrien, l'ordovicien, le silurien, le dévonien, le carbonifère et le permien. Les roches du paléozoïque contiennent des fossiles variés et abondants, de sorte que chaque période est identifiée à la fois par des phénomènes géologiques et biologiques. 4.1.1 Le cambrien (- 545 à - 510 Ma) Les roches du cambrien fournissent quantité de fossiles d'animaux à coquille ou à carapace, tels que les trilobites, les gastéropodes et les brachiopodes, absents dans les roches plus anciennes. 4.1.2 L'ordovicien (- 510 à - 440 Ma) L'ordovicien se caractérise par une abondance d'organismes marins flottants nommés graptolites, aujourd'hui disparus. C'est pendant l'ordovicien que se produisit l'une des plus importantes extinction massive du phanérozoïque. 4.1.3 Le silurien (- 440 à - 405 Ma) Les roches du silurien comportent les premières traces de la présence de plantes et d'insectes sur la terre ferme, et contiennent également les premiers fossiles de poissons dotés de mâchoires. 4.1.4 Le dévonien (- 405 à - 365 Ma) Au cours du dévonien, les vertébrés ont conquis la terre ferme à leur tour. Le dévonien est la première des périodes au cours desquelles se sont constitués les considérables gisements organiques aujourd'hui utilisés comme sources d'énergie. 4.1.5 Le carbonifère (- 365 à - 290 Ma) Les roches du carbonifère contiennent environ la moitié des ressources mondiales de charbon, qui se sont formées à partir des restes de la population d'animaux et de plantes, très abondante à cette période. Outre la luxuriance de la végétation terrestre, il faut également signaler l'apparition des premiers insectes ailés. 4.1.6 Le permien (- 290 à - 250 Ma) Pendant le permien, tous les continents du globe se réunissent pour former un supercontinent unique, appelé Pangée. Les mers intérieures, peu profondes, ont fourni un environnement dans lequel les invertébrés marins se sont largement développés. À la fin de cette période se produit l'extinction biologique la plus dramatique que la Terre ait connue : quelque 90 p. 100 des espèces existantes disparaissent de la planète. 4.2 Périodes de l'ère mésozoïque Le mésozoïque se compose de trois périodes : le trias, le jurassique et le crétacé. 4.2.1 Le trias (- 250 à - 206 Ma) Pendant le trias, le supercontinent que forme la Pangée commence à se morceler. Les dinosaures apparaissent, de même que les premiers mammifères. 4.2.2 Le jurassique (- 206 à - 140 Ma) Pendant le jurassique, les continents continuent de se fragmenter. Les reptiles, dont les dinosaures, prospèrent et prennent possession de niches écologiques sur la terre ferme, dans les mers et dans les airs, tandis que les mammifères restent au stade de petits insectivores. 4.2.3 Le crétacé (- 140 à - 65 Ma) Au cours du crétacé, les continents poursuivent leur dérive vers les emplacements qu'ils occupent aujourd'hui. Le crétacé connaît un nouveau phénomène d'extinction biologique massive, responsable de la disparition d'environ 75 p. 100 des espèces, dont les grands reptiles tels que les dinosaures. 4.3 Périodes de l'ère cénozoïque Le cénozoïque se partage en deux périodes, le tertiaire et le quaternaire. 4.3.1 Le tertiaire (- 65 à - 1,6 Ma) Pendant le tertiaire, les continents prennent leur position actuelle. Cette période voit l'expansion des mammifères et l'apparition des premiers ancêtres de l'homme. 4.3.2 Le quaternaire (de - 1,6 Ma à nos jours) C'est au cours du quaternaire que se produit la dernière glaciation et qu'apparaissent les premiers humains. Les transformations climatiques ultérieures, accompagnées de la fonte des glaciers, sont à l'origine de l'extinction de nombreux grands mammifères du début du quaternaire, phénomène peut-être précipité par la chasse que leur livrent les hommes. La faune que nous connaissons aujourd'hui leur a succédé. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« 4 PÉRIODES DE L’ÉON PHANÉROZOÏQUE Le phanérozoïque est l’éon le plus récent dans l’histoire de la Terre et, de loin, le mieux documenté.

Il se répartit sur l’ère paléozoïque (- 570 à - 240 Ma), l’ère mésozoïque(- 240 à - 65 Ma) et l’ère cénozoïque (de - 65 Ma à nos jours). 4.1 Périodes de l’ère paléozoïque Les périodes du paléozoïque comprennent le cambrien, l’ordovicien, le silurien, le dévonien, le carbonifère et le permien.

Les roches du paléozoïque contiennent des fossilesvariés et abondants, de sorte que chaque période est identifiée à la fois par des phénomènes géologiques et biologiques. 4.1. 1 Le cambrien (- 545 à - 510 Ma) Les roches du cambrien fournissent quantité de fossiles d’animaux à coquille ou à carapace, tels que les trilobites, les gastéropodes et les brachiopodes, absents dans lesroches plus anciennes. 4.1. 2 L’ordovicien (- 510 à - 440 Ma) L’ordovicien se caractérise par une abondance d’organismes marins flottants nommés graptolites, aujourd’hui disparus.

C’est pendant l’ordovicien que se produisit l’une desplus importantes extinction massive du phanérozoïque. 4.1. 3 Le silurien (- 440 à - 405 Ma) Les roches du silurien comportent les premières traces de la présence de plantes et d’insectes sur la terre ferme, et contiennent également les premiers fossiles de poissonsdotés de mâchoires. 4.1. 4 Le dévonien (- 405 à - 365 Ma) Au cours du dévonien, les vertébrés ont conquis la terre ferme à leur tour.

Le dévonien est la première des périodes au cours desquelles se sont constitués les considérablesgisements organiques aujourd’hui utilisés comme sources d’énergie. 4.1. 5 Le carbonifère (- 365 à - 290 Ma) Les roches du carbonifère contiennent environ la moitié des ressources mondiales de charbon, qui se sont formées à partir des restes de la population d’animaux et deplantes, très abondante à cette période.

Outre la luxuriance de la végétation terrestre, il faut également signaler l’apparition des premiers insectes ailés. 4.1. 6 Le permien (- 290 à - 250 Ma) Pendant le permien, tous les continents du globe se réunissent pour former un supercontinent unique, appelé Pangée.

Les mers intérieures, peu profondes, ont fourni unenvironnement dans lequel les invertébrés marins se sont largement développés.

À la fin de cette période se produit l'extinction biologique la plus dramatique que la Terreait connue : quelque 90 p.

100 des espèces existantes disparaissent de la planète. 4.2 Périodes de l’ère mésozoïque Le mésozoïque se compose de trois périodes : le trias, le jurassique et le crétacé. 4.2. 1 Le trias (- 250 à - 206 Ma) Pendant le trias, le supercontinent que forme la Pangée commence à se morceler.

Les dinosaures apparaissent, de même que les premiers mammifères. 4.2. 2 Le jurassique (- 206 à - 140 Ma) Pendant le jurassique, les continents continuent de se fragmenter.

Les reptiles, dont les dinosaures, prospèrent et prennent possession de niches écologiques sur la terreferme, dans les mers et dans les airs, tandis que les mammifères restent au stade de petits insectivores. 4.2. 3 Le crétacé (- 140 à - 65 Ma) Au cours du crétacé, les continents poursuivent leur dérive vers les emplacements qu’ils occupent aujourd’hui.

Le crétacé connaît un nouveau phénomène d’extinctionbiologique massive, responsable de la disparition d’environ 75 p.

100 des espèces, dont les grands reptiles tels que les dinosaures. 4.3 Périodes de l’ère cénozoïque Le cénozoïque se partage en deux périodes, le tertiaire et le quaternaire. 4.3. 1 Le tertiaire (- 65 à - 1,6 Ma) Pendant le tertiaire, les continents prennent leur position actuelle.

Cette période voit l’expansion des mammifères et l’apparition des premiers ancêtres de l’homme. 4.3. 2 Le quaternaire (de - 1,6 Ma à nos jours) C’est au cours du quaternaire que se produit la dernière glaciation et qu’apparaissent les premiers humains.

Les transformations climatiques ultérieures, accompagnées dela fonte des glaciers, sont à l’origine de l’extinction de nombreux grands mammifères du début du quaternaire, phénomène peut-être précipité par la chasse que leur livrentles hommes.

La faune que nous connaissons aujourd’hui leur a succédé. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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