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Persistance de la mémoire Dali

Publié le 05/05/2012

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dali

Le surréalisme

 

 

J : Le surréalisme est un courant littéraire et artistique du début du 20eme siècle visant à libérer la création de toute contrainte et de toute logique.  Selon la définition donnée en 1924 par André Breton, le surréalisme est un automatisme psychique par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée »    

E : Donc le but de surréalisme est de libérer les esprits en expérimentant de nouveaux modes d'exploration du réel et de nouveaux modes d'expression comme             - L'écriture automatique             - Les dessins spontanés             - Les collages       Il faut donner libre cours à la vie psychique : explorer les rêves, l'inconscient et le subconscient.

  Biographie

E : Salvador Dali est né le 11 mai 1904 à Figueras située dans le nord de l’Espagne. Dali reçut les encouragements d’un ami de son père, Pepito Pixtot  dont le frère, Ramon, était un peintre impressionniste qui vivait à Paris et était connu de Picasso. L’intérêt de Dali pour l’impressionnisme cède le pas à une recherche dans le domaine de la couleur.

J : A 14 ans, pendant l’été de 1918, Dali présenta publiquement ses premiers tableaux dans une exposition des artistes locaux au théâtre municipal de Figueras. En 1922, après un bac obtenu facilement, il entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Madrid mais l'enseignement le déçoit et il se fait expulser pour avoir incité les étudiants à manifester contre l'incompétence d'un professeur.

E : En 1928, il fait le voyage de Paris pour connaître Picasso, et il entre en relations avec les surréalistes. Sa peinture est d'une imagination délirante on le voit avec des montres molles coulant dans un paysage irréel. Ses idées contre-révolutionnaires le feront exclure du mouvement surréaliste. Breton dénonça l’esprit un peu trop « commerçant » de Dali. En conséquence Dali est radié du groupe surréaliste.

J : Il rencontrera sa femme, Gala, avec laquelle il vécut plus de 50 ans. Salvador Dali meurt le 23 janvier 1989 d’une défaillance cardiaque à Barcelone et repose au \"Theatro museo\" de Figueras, construit par ses soins. Par testament, il lègue l'ensemble de ses biens et de ses œuvres à l'Etat espagnol.

 

 Analyse

  J : Il s'agit de La persistance de la mémoire, qui est plus populairement connue sous le nom des « montres molles », elle a était peinte en 1931.

Ce tableau, visible au Théâtre-Musée Dalí de Figueres, est né lorsque le maître, après un dîner terminé par du Camembert, a entamé une réflexion sur les mystères des éléments durs et mous, puis il s'est immédiatement mis à travailler toute la nuit, en introduisant sur la toile trois montres à demi-fondues. Dali a voulu représenter, contraster le mou opposé au dur. 

E : Tout d’abord Dalí a créé cette œuvre à l’âge de 27 ans, en imposant d’abord un paysage des rochers du Cap de Creus, très probablement de Portlligat, pays à part entière à propos duquel le maître, pourtant originaire de la ville de Figueres affirmait «Je suis construit entre ces pierres, j’ai forgé ici ma personnalité, j’y ai découvert mon amour, j’y ai peint mon œuvre, j’y ai construit ma maison. Je ne peux me séparer de ce ciel, de cette mer, de ces rochers ».  Au fond nous voyons la mer qui se trompe presque avec le ciel qui est couvert de nuages.

J : on remarque quatre montres dont la seule à être rigide est à l'envers et est couverte d’insectes que Dali associait souvent à la mort, à la décomposition. Nous imaginons que cette unique montre rigide qui est assicié à la mort est de dos pour ne pas que nous voyons ses aiguilles tourner, pour ne pas voir le temps qui passe. Dali montre ainsi sa volonté de retenir le temps, ou de ne pas le regarder avancer, peut etre de peur qu’il lui échappe, ou qu’il passe trop rapidement.

 

 

E : Puis on voit les 3 autres montres molles, qui peuvent symboliser temps qui s'écoule à mesure où elles ramolissent, ou bien qui prolongent le temps, qui le ralentissent en s’étirant au maximum. Elles sont placées sur trois objets très différents : Une coule sur du bois sans toucher le sol, une autre sur la seule branche d’un arbre quasiment mort et sec comme si elle était étendu pour secher au soleil, et enfin une sur une forme, je dirais peut-être un animal inerte à terre. Elles symbolisent et évoquent le fait que le temps n'est pas le même pour chacun, qu’il passe plus ou moins vite selon le vécu de chacun et qu'il n'a pas la même préocupation pour tous.

J : Chaque être, chaque chose a un temps qui lui est propre, une limite indeterminé de vie. On remarque qu’aucune montre n'indique la même heure, encore une fois pour montrer le temps qui passe. Tout cela montre l’obsession de Dalí pour l’immortalité, qui est possible en échappant au contrôle du temps.

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