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Podgorica

Publié le 25/10/2012

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1 PRÉSENTATION Podgorica, capitale administrative du Monténégro, située dans le sud du pays, à la confluence des rivières Ribnica et Mora?a. 2 GÉOGRAPHIE Podgorica, qui signifie en serbe « sous (pod) le petit mont (gorica) », tire son nom de la colline qui la surplombe. Outre la Ribnica et la Mora?a, trois autres rivières la traversent (la Zeta, la Cijevna et la Sitnica). Située dans une plaine, à proximité à la fois des montagnes du Nord et de la mer Adriatique, elle bénéficie d’un climat chaud. Sa position géographique lui a historiquement conféré une fonction de carrefour de communication. Depuis 2005, le tunnel de Sozina la relie en outre à la côte adriatique, et notamment au principal port monténégrin, Bar. Important centre commercial, la ville abrite des industries métallurgiques, chimiques, textiles et alimentaires ainsi que des manufactures de tabac. Son combinat d’aluminium est la principale usine monténégrine. 3 HISTOIRE L’ancienne cité romaine de Birziminium a été probablement habitée dès l’époque illyrienne. Les Slaves lui donnent le nom de Ribnica au début du Moyen Âge, avant qu’elle ne soit baptisée Podgorica en 1326. Tombée aux mains des Turcs en 1474, elle est libérée par l’armée monténégrine en 1878. Occupée par l’Autriche en 1916, elle accueille en 1918 l’assemblée au cours de laquelle le Monténégro est réuni à la Serbie, avant d’être englobé à la Yougoslavie. Elle est en grande partie détruite au cours de la Seconde Guerre mondiale et seuls quelques monuments subsistent de l’époque ottomane. À partir de 1945, la ville rebaptisée Titograd en l’honneur du dirigeant yougoslave Tito, et devenue la capitale du Monténégro en 1946, connaît un important développement économique. Reconstruite selon les canons de l’architecture communiste, elle est dotée de nombreuses institutions culturelles (université, théâtres, musées). Après le démantèlement de la République fédérale socialiste de Yougoslavie et la constitution en 1992 de la République fédérale de Yougoslavie réunissant la Serbie et le Monténégro, elle retrouve son nom originel de Podgorica. En 2006, elle demeure la capitale administrative du nouvel État indépendant du Monténégro. Population (2002) : 138 000 habitants.

« HONGRIE BOS NIE Mer 4driatique ;atane Augusta t Syracuse 0 sari 0 srindisi • Tarente ITALIE .

Une structure économique unique En butte à une instabilité politique chronique, à une bureaucratie pesante et à une corruption sous-jacente, l'Italie parvient néanmoins à tenir sa place de cinquième économie mondiale.

De la fin de la Seconde Guerre mondiale jus­ qu'en 1983, les divers gouvernements de coali­ tion qui se succédèrent furent dominés par la Démocratie chrétienne, qui n'a pu rester au pre­ mier plan que grâce à une politique disposant de réseaux d'appui dans l'économie et la société, et en pratiquant un clientélisme qui touche égale­ ment les autres grands partis.

Paradoxe : ce pays, qui fait partie du groupe des sept nations les plus industrialisées et dispose d'une forte élite intellectuelle et scientifique, souffre d'une bureaucratie épouvantable et d'une instabilité politique chronique.

Bien que la dette publique ne cesse de s'alourdir, le pays a vu dans les années 50-70 le décollage de son économie.

En 1987, la part de l'économie parallèle était telle (20% du P.I.B.) que le gouvernement en place décida de la comptabiliser dans les statis­ tiques officielles, faisant passer l'Italie au Se rang mondial, devant le Royaume-Uni.

Alors que les disparités entre Nord et Sud subsistent malgré EN CHIFFRES Superficie Population Densité Taux d'urbanisation A SAVOIR 301 278 km2 • 57,6 millions d'habitants.

191 hab./km 2 (350 hab./km 2 dans la plaine du Pô).

69%.

• Nom officiel : Répub lique italienne.

• Capitale : Rome, plus de 3 millions d'habitants.

• Principale région économique : le triangle Milan- Turin-Gênes, qui produit 50% de la richesse nationale.

• Émergence d'une nouvelle région économique: le quadrilatère Venise-Bologne­ Florence-Rome.

• 6' exportateur mondial.

• Balance commerciale : déficitaire de 1 0,3 milliards de dollards.

• Membre fondateur de la C.E.E.

(traité de Rome, 1957).

• Disparité entre le Nord et le Sud (Meuogiorno) : population, 64% (N.), 36% (S.); part dans le P.I.B., 76% (N.), 24% (S.); taux de chômage, 6,5% (N.), 20% (S.).

les aides de l'État et de la Communauté euro­ péenne (aides souvent détou rnées par les mafias locales), on assiste depuis peu à l'émer­ &ence d'une troisième Italie, au centre (Toscane, Emilie,Vénétie), essentiellement représentée par des petites et moyennes entreprises très dyna­ miques.

La culture du paradoxe Cent trente- deux ans après avoir fait son unité, l'Italie, cinquième puissance économi q ue du monde, reste un pays où les différences entre le Nord et le Sud demeurent extrêmement importantes.

Le décalage est tel qu'il a entraîné récemment, dans le Nord au fort développe ­ ment économique, l'apparition de «ligues», notamment en Lombardie, prônant la sépara­ tion d'avec le Sud, considéré comme une charge insupportable.

La faiblesse de l'État italien, son instabilité politique, les liens de certains partis avec la mafia sont à l'origine d'une économie unique en Europe et dans le monde.

Cinq grands groupes (Fiat, Ferruzzi, De Benedetti, Pirelli et Fininvest) contrôlent un tiers de l'éco­ nomie et dominent une myriade de P.M.E.

qui travaillent pour eux dans des cond itions parti­ culières.

En effet, une grande partie de ces acti­ vités ne sont pas déclarées, notamment dans le domaine hôtelier (on estime à 65% la part du P.I.B.

non déclaré dans ce secteur).

Le deuxième tiers du P.N.B.

provient d'un secteur public tout­ puissant et omniprésent Le meilleur exe mple en est l'Institut pour la reconstruction industrie lle (I.RI.), qui représente 5% du P.N.B.

Quant au dernier tiers, il est constitué de P.M.E., souvent très dynamiques, mais pratiquant dans de nom­ breux cas une activité économique dissimu lée au regard de la loi.

S'ajoute à cela la prati que courante du deuxième salaire non déclaré, qui concerne essentiellement les fonctionnaires .

ÉCONOMIE • Agriculture puissante (blé, maïs, riz, cultures maraîchères et fruitières, élevage laitier, vignes).

• Ind u str ies: confection, électroménager, équipement de bureau, machines-outils, matériels électriques et électroniques, automobile, tourisme.

• Économie sou terraine: de 10 à 50% du P.I.B.

selon les branches (27% des fonctionnaires exercent une seconde activité pendant leurs heures de bureau).. »

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