pouls (Biologie et Anatomie).

pouls (Biologie et Anatomie). 1 PRÉSENTATION pouls, pulsation rythmique des artères superficielles, résultant du passage de l'ondée sanguine générée par chaque contraction du coeur. 2 PHYSIOLOGIE Les artères ressemblent à des conduits plus ou moins élastiques et, à chaque contraction du coeur, de 30 à 60 g de sang sont propulsés dans les vaisseaux. L'augmentation de la pression du sang qui en résulte se propage le long du système circulatoire à une vitesse d'environ 7 m par seconde, tout en se répercutant sur la paroi des artères. Elle se perd au fur et à mesure qu'elle se propage, et le débit sanguin finit par devenir continu (et non plus rythmique) au niveau des capillaires, en raison de l'accroissement de la résistance à l'écoulement et du ralentissement qui s'ensuit. 3 EXAMEN On peut facilement palper le pouls quand une artère superficielle passe à proximité d'une structure suffisamment rigide, telle qu'un os ou un cartilage. Le pic du pouls correspond à la pression artérielle systolique (produite par la contraction du ventricule gauche) et le creux à la pression diastolique (au moment de la relaxation du ventricule). Pour étudier le fonctionnement du coeur et l'état général de la circulation sanguine, le médecin palpe le pouls au niveau de l'artère radiale, sur le bord externe du poignet (du côté du pouce), ou à hauteur de la carotide, sur le côté du cou. Pour déceler l'existence d'une lésion locale ou régionale des artères, la palpation se pratique en aval, par exemple sur l'artère tibiale postérieure (du côté interne de la cheville) pour le réseau du membre inférieur. 4 MODIFICATIONS ET ANOMALIES La fréquence du pouls, identique à la fréquence cardiaque, varie de 150 pulsations par minute chez l'embryon à environ 60 chez les personnes âgées. L'entraînement sportif peut ralentir sensiblement la fréquence cardiaque (voir Sport, médecine du), qui augmente au contraire lors de l'effort, ainsi qu'en cas d'insuffisance cardiaque ou de fièvre. Voir aussi Rythme cardiaque, troubles du. L'amplitude du pouls s'atténue au cours de l'insuffisance cardiaque. Le pouls devient même extrêmement faible lors de l'état de choc cardio-vasculaire, consécutif, par exemple, à une insuffisance cardiaque aiguë ou à une hémorragie. Au cours du bilan d'une athérosclérose, la faiblesse du pouls, limitée à une artère du pied, indique un rétrécissement par des plaques d'athérome juste en amont. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.