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poumon (Biologie et Anatomie).

Publié le 22/04/2013

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biologie
poumon (Biologie et Anatomie). 1 PRÉSENTATION poumon, chacun des deux organes situés dans la cage thoracique et servant à la respiration. 2 MORPHOLOGIE ET ANATOMIE Dans l'espèce humaine chaque poumon, à l'âge adulte, a une longueur de 25 à 30 cm. De forme presque conique, les deux poumons sont symétriques et placés de part et d'autre du médiastin, partie centrale de la cavité thoracique renfermant le coeur, la trachée, l'oesophage et d'importants vaisseaux sanguins (aorte, veines caves, etc.). Les poumons sont recouverts d'une membrane protectrice, la plèvre. Celle-ci est formée de deux feuillets qui glissent l'un sur l'autre lors des mouvements respiratoires : le feuillet viscéral appliqué contre le poumon et le feuillet pariétal appliqué contre la paroi de la cage thoracique. Entre les deux feuillets se trouve un espace dont le volume est normalement infime, appelé cavité pleurale, et contenant un liquide lubrifiant, le liquide pleural. Chaque poumon reçoit l'air inhalé par une des bronches résultant de la division de la trachée. À l'intérieur des poumons, les bronches se divisent en bronches secondaires, puis se subdivisent encore, jusqu'à devenir des bronchioles, qui se poursuivent par les canaux alvéolaires ; dans ces canaux s'ouvrent des sortes de sacs microscopiques, les alvéoles pulmonaires. 3 VASCULARISATION Les poumons reçoivent un double apport sanguin : l'un provenant de la circulation pulmonaire proprement dite, encore appelée petite circulation, et l'autre venant du système bronchique. Le système pulmonaire comprend les artères pulmonaires, qui pénètrent au niveau du hile avec les bronches principales. Le système artériel bronchique est dérivé de petites branches de l'aorte et conduit le sang oxygéné à la plèvre. Il existe un système veineux pulmonaire, qui amène le sang aux cavités gauches du coeur. 4 FONCTION : LA RESPIRATION Du point de vue de la physiologie, la respiration inclut tous les phénomènes qui participent aux échanges d'oxygène et de gaz carbonique entre l'organisme et le milieu extérieur. Outre la phase pulmonaire, il existe une phase de transport des gaz par le sang, une phase de consommation d'oxygène et de production de gaz carbonique à l'intérieur des cellules. La respiration cellulaire est le processus métabolique par lequel les cellules produisent de l'énergie au cours de réactions biochimiques. 4.1 Échanges gazeux pulmonaires Au cours de ce processus indispensable à la vie, l'oxygène de l'air pénètre dans le sang et le dioxyde de carbone (ou gaz carbonique), déchet gazeux du métabolisme des cellules, est rejeté dans l'atmosphère. L'échange gazeux se produit à la fin d'un mouvement d'inspiration, lorsque l'air atteint les alvéoles. La paroi de ces petits sacs, extrêmement fine (elle a l'épaisseur d'une seule cellule), renferme un riche réseau de capillaires sanguins de très petite taille. L'oxygène de l'air, contenu dans les alvéoles, diffuse vers les capillaires sanguins, puis est transporté par l'intermédiaire des quatre veines pulmonaires, vers le coeur ; celui-ci le distribue enfin dans l'organisme. Simultanément, le dioxyde de carbone passe du sang vers l'air contenu dans les alvéoles, et il est expulsé au mouvement expiratoire suivant. 4.2 Ventilation pulmonaire La ventilation pulmonaire est un phénomène respiratoire de nature purement mécanique observé au niveau des poumons. L'air pénètre dans les poumons lorsque le diaphragme, puissant muscle situé sous les poumons, augmente par sa contraction le volume de la cage thoracique. Cette action entraîne, par l'intermédiaire de la plèvre, l'expansion du volume des poumons, qui se remplissent d'air. Lorsque le diaphragme se relâche, les poumons se rétractent grâce à leur élasticité naturelle et l'air est expulsé. Lorsqu'une plus grande quantité d'oxygène est nécessaire, les muscles fixés sur les côtes interviennent, élargissant encore la cage thoracique afin de permettre une inhalation d'air plus importante. Un adulte en bonne santé peut inspirer de 3,30 à 4,90 l d'air en une seule inspiration, mais, au repos, seulement 5 p. 100 de ce volume est utilisé. 5 PATHOLOGIES Les maladies infectieuses les plus courantes sont les pneumopathies infectieuses (appelées couramment pneumonies), dues à des bactéries ou à des virus, et la tuberculose. Le cancer du poumon (en fait, cancer des bronches) est fréquent, devenant -- du fait du tabagisme -- la principale cause de décès par cancer en Occident. Le tabagisme entraîne également l'augmentation de la fréquence des bronchites chroniques et des emphysèmes. Dans cette dernière affection, les alvéoles sont progressivement détruites. L'asthme, constriction transitoire mais sévère des bronches, peut résulter d'une allergie à certains éléments comme le pollen et il est aggravé par l'inhalation de produits chimiques industriels. Les pneumoconioses sont des maladies dues à l'exposition prolongée à des matériaux comme les poussières de coton (byssinose), les particules de silice (silicose) ou de charbon (anthracose) et les fibres d'amiante (asbestose). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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