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Price, Leontyne - musique.

Publié le 17/05/2013

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Price, Leontyne - musique. 1 PRÉSENTATION Leontyne Price Le personnage d'Aïda dans l'opéra du même nom de Verdi fut l'un des grands rôles de la soprano américaine Leontyne Price, qui le chanta pour la première fois en 1958, à l'Opéra de Vienne, sous la direction de Herbert von Karajan. The Everett Collection, Inc. Price, Leontyne (1927- ), soprano américaine. 2 DES DÉBUTS À LA RÉVÉLATION D'AÏDA Née à Laurel (Mississippi), Leontyne Price songe d'abord à enseigner la musique, puis étudie le chant avec Florence Page Kimball, de 1949 à 1952, à la Juilliard School de New York, où elle se produit déjà en Alice Ford du Falstaff de Giuseppe Verdi. Virgil Thomson la remarque et l'engage comme Saint Cecilia pour son opéra Four Saints in Three Acts, donné à Paris en 1952. De 1952 à 1954, elle participe avec grand succès à une longue tournée européenne de Porgy and Bess de George Gershwin (elle chante Bess). Aux États-Unis, de nombreux concerts, notamment, en 1953, la création des Hermit Songs de Samuel Barber, avec le compositeur, puis la télévision avec Tosca de Giacomo Puccini à la NBC en 1955, attirent l'attention sur elle. C'est en 1957, à l'Opéra de San Francisco, où, peu après avoir chanté Mme Lidoine pour la création américaine des Dialogues des carmélites de Francis Poulenc, elle triomphe en Aïda de Giuseppe Verdi -- un remplacement ! -- que démarre vraiment sa carrière internationale. 3 VERDIENNE MAIS ÉCLECTIQUE Sa voix de lirico spinto au timbre chaud et sensuel, au phrasé généreux, somptueuse surtout dans un aigu pulpeux, richement coloré et d'une très grande capacité dynamique, fait merveille dans les rôles verdiens : Aïda, rôle de ses débuts dans de nombreux théâtres (Scala de Milan, Covent Garden de Londres, Städtische Oper de Berlin...) et de ses adieux scéniques en 1985 au Metropolitan Opera de New York, véritable emblème de sa carrière, ne doit pas éclipser les deux Leonora ( le Trouvère et la Force du destin) ou Amelia (Un bal masqué). Sa couleur et sa musicalité conviennent également à Giacomo Puccini, avec Manon Lescaut, Madame Butterfly, Liù (Turandot), Minnie (la Fanciulla del West), et surtout une des Tosca marquantes de son époque. Mais elle chante aussi Mozart (Pamina, notamment, pour ses débuts viennois en 1958, une mémorable Donna Anna salzbourgeoise en 1960, Fiordiligi au Metropolitan Opera en 1965) et Richard Strauss (le rôle-titre d' Ariane à Naxos). En 1966, pour l'inauguration du nouveau Metropolitan Opera, elle crée le rôle-titre d'Antonius and Cleopatra de Samuel Barber. Au disque, où elle aborde certains rôles jamais chantés sur scène comme Carmen, elle montre un grand éclectisme, comme dans ses nombreux concerts et récitals. Une place privilégiée y revient à la musique américaine, particulièrement aux negro spirituals de ses origines. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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