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primates (faune & Flore).

Publié le 21/04/2013

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primates (faune & Flore). 1 PRÉSENTATION primates, groupe de mammifères majoritairement arboricoles, comprenant les lémuriens et les singes, ainsi que l'espèce humaine. Près de 300 espèces de primates ont été décrites. La majorité vit dans les régions tropicales, en particulier dans les forêts. Les primates forment un groupe très diversifié, du minuscule microcèbe pygmée de Madagascar, qui ne dépasse par 7 cm de long sans la queue, aux gorilles, dont certains individus peuvent mesurer jusqu'à 2 m et peser plus de 180 kg, et à l'homme. 2 CARACTÉRISTIQUES MORPHOLOGIQUES Les membres des primates se terminent par des mains et des pieds préhensiles, grâce à l'existence de doigts séparés et de pouces en général opposables aux autres doigts. L'espèce humaine fait exception en ce qui concerne ses membres inférieurs : sur le pied, réservé à la marche, le pouce n'est plus opposable aux autres orteils. Les primates, en général au moins partiellement bipèdes, ne possèdent pas de griffes, mais des ongles plats. À l'exception des singes dits hominoïdes (gibbons, orang-outang, gorilles, chimpanzé et bonobo) et de l'espèce humaine, la plupart des primates sont dotés d'une queue souvent longue (qui sert de balancier lors des déplacements dans les arbres), préhensile chez les singes du Nouveau Monde. Le crâne volumineux des primates s'organise autour d'yeux bien développés, permettant une vision binoculaire précise, en relief et généralement en couleur. Le sens de l'olfaction, devenu moins important que celui de la vision, n'est dans l'ensemble pas très développé, et le museau est plutôt court. La dentition et le système digestif sont adaptés à un régime alimentaire végétarien ou omnivore selon les espèces. Les femelles ont deux mamelles pectorales. 3 VIE SOCIALE Les primates ont généralement une vie familiale et sociale très structurée et développée : rares sont ceux qui vivent en permanence en solitaires. Chez les espèces solitaires, chaque individu vit sur un territoire qui lui est propre. Les mâles sont toujours seuls, tandis que les femelles peuvent être accompagnées de leur progéniture, qu'elles tolèrent jusqu'à la puberté. Mâles et femelles ne se rencontrent parfois que lors de la période de reproduction. Ce mode de vie, peu fréquent, se rencontre par exemple chez l'aye-aye. On peut observer, chez les autres primates, un certain nombre de structures sociales variées. La plus simple est représentée par la famille monogame : un père, une mère et leurs jeunes, jusqu'à leur puberté. Le couple d'adultes, en général stable, dure plusieurs années. Cette organisation s'observe chez quelques lémuriens, comme l'indri, chez quelques cercopithèques d'Afrique, tel le cercopithèque de Brazza (Cercopithecus neglectus), chez les titis (genre Callicebus), de petits singes du continent américain, et surtout chez les gibbons d'Asie. Chez ces derniers, chaque famille vit sur un territoire relativement restreint, activement défendu contre les familles voisines par l'émission rituelle, notamment le matin au réveil, de chants modulés très puissants. Mais la structure sociale la plus répandue chez les primates est la communauté sans couples permanents : plusieurs mâles vivent avec plusieurs femelles. Certains groupes peuvent être fortement dominés par les mâles (macaque, babouin, chimpanzé, gorille), d'autres par les femelles (comme chez le lémur catta). Quelques espèces vivent en groupes ne présentant pas de hiérarchie stricte (bonobo, singe hurleur) -- les alliances se créant et se défaisant --, constitués de plusieurs cellules familiales de base représentées par les femelles et leurs jeunes. Chez les gorilles et les chimpanzés, les groupes sont très stables. Toutefois les femelles, plus mobiles, peuvent passer d'un groupe à l'autre, alors que les mâles restent dans leur groupe de naissance. Outre ces communautés, on observe aussi fréquemment une structure de type polygame : un mâle rassemble un groupe de femelles autour de lui, un « harem «. Chez de nombreux cercopithèques africains, la troupe est en général formée d'un groupe familial contrôlé par un seul mâle adulte. Un même mâle adulte peut vivre plusieurs années avec plusieurs femelles, sur un territoire restreint, défendu de la voix et du geste contre d'éventuels groupes de célibataires. Cette vie sociale élaborée a permis le développement de comportements sociaux très complexes assurant la cohésion du groupe (voir communication animale). Beaucoup échangent de multiples signaux subtils et sophistiqués, au moyen de la voix, des expressions faciales, des gestes, des postures ou du comportement. 4 REPRODUCTION ET LONGÉVITÉ Les portées se réduisent souvent à un seul jeune, dont la croissance, très lente, permet une longue période d'apprentissage. Les jeunes restent auprès de leur mère jusqu'à ce qu'ils aient atteint leur maturité sexuelle : au minimum 1 an (chez les microcèbes) jusqu'à plus de 10 ans (14 ans pour les jeunes mâles orang-outang). Chez les lémurs, les loris et les galagos, il existe une ou deux périodes de reproduction bien déterminées dans l'année. Mais chez les tarsiers et la plupart des singes, les femelles ont plusieurs cycles reproductifs dans l'année (chez les hominidés [orang-outang, gorille, chimpanzé et espèce humaine], les femelles ont un cycle menstruel d'une trentaine de jours), et l'accouplement et les naissances peuvent se produire toute l'année. La longévité des primates est élevée, même chez les espèces de petite taille. Chez le microcèbe murin, par exemple, elle atteint 6 à 8 ans dans la nature et 10 à 15 ans en captivité. Chez les grands singes, la longévité est de plusieurs dizaines d'années : l'orang-outang peut vivre jusqu'à 45 ans dans la nature (60 ans en captivité), le gorille jusqu'à 35 ou 40 ans (50 ans en captivité), le chimpanzé et le bonobo respectivement jusqu'à 60 ans et 50 ans dans la nature comme en captivité. 5 HISTOIRE ÉVOLUTIVE Les premiers primates sont vraisemblablement de petits mammifères insectivores et arboricoles semblables à des musaraignes, qui vivaient à la fin du crétacé, il y a 70 millions d'années. Découverts en Amérique du Nord, les fossiles du genre Purgatorius, vieux d'environ 70 millions d'années, pourraient être les premiers représentants du groupe. Cette théorie ne fait toutefois pas l'unanimité parmi les paléontologues. Cependant, si Purgatorius n'est pas un ancêtre des primates, il en est très proche. Après l'extinction du crétacé/tertiaire (qui a notamment provoqué) la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d'années, les premiers primates (comme l'ensemble des mammifères) se diversifient rapidement. Les premiers singes apparaissent à l'oligocène, voici 30 millions d'années, alors que l'Afrique et l'Amérique du Sud sont déjà séparées (dérive des continents). On ne sait pas si les ancêtres des singes du Nouveau Monde ont traversé l'océan de l'Afrique à l'Amérique du Sud sur des troncs d'arbres ou s'ils ont migré de l'Amérique du Nord vers le sud. Enfin, des analyses génétiques suggèrent que la séparation entre la lignée humaine et celle des singes hominoïdes (gibbon, orang-outang, gorilles, chimpanzé et bonobo) est relativement récente : elle daterait de 7 à 9 millions d'années (voir évolution de l'homme). 6 DIVERSITÉ ET ÉLÉMENTS DE CLASSIFICATION Les primates forment un ordre appartenant à l'infra-classe des euthériens (mammifères placentaires) de la classe des mammifères. On les divise en deux sous-ordres, fondés sur les caractéristiques anatomique du museau : celui des strepsirhiniens et celui des haplorhiniens. Les primates vivent pour la plupart dans les forêts tropicales et subtropicales d'Amérique, d'Afrique et d'Asie. Il en existe 300 espèces (y compris l'espèce humaine). Nota bene : les termes de prosimiens (« avant les singes «) et d'anthropoïdes (« qui a une forme humaine «), qui correspondent respectivement, peu ou prou, aux strepsirrhiniens et haplorrhiniens, sont tombés en désuétude et ne sont plus utilisés dans les classifications modernes. 6.1 Sous-ordre des strepsirhiniens : lémuriens, galagos et loris Les strepsirhiniens (du grec spreptos, « contourné, recourbé «, et rhinos, « nez «) ont un museau allongé terminé par une « truffe «, des yeux en position plutôt latérale et un cerveau relativement petit, avec des lobes olfactifs bien développés. En outre, ils ne perçoivent pas les couleurs. Ils sont divisés en deux groupes : les lémuriens d'une part (infra-ordre des lémuriformes), les galagos et les loris d'autre part (infra-ordre des lorisiformes). Certains auteurs considèrent que la famille des daubentoniidés (représentée par le seul aye-aye), traditionnellement considérée comme faisant partie des lémuriformes, constitue un infra-ordre à part, celui des chiromyiformes. L'aire de répartition des strepsirhiniens est très réduite. Ainsi, les lémuriformes ne se rencontrent qu'à Madagascar et dans les Comores, les lorisiformes dans quelques îlots forestiers africains et asiatiques, les tarsiiformes uniquement en Indonésie et aux Philippines. 6.2 Sous-ordre des haplorhiniens : tarsiers, singes, espèce humaine Les haplorhiniens (du grec haplous, « simple «, et rhinos, « nez «) ont un museau court (la truffe est remplacée par un nez), des yeux dirigés vers l'avant et un cerveau bien développé. Les haplorhiniens sont divisés en deux groupes : les tarsiers d'une part (infra-ordre des tarsiiformes), les singes d'autre part (infra-ordre des simiiformes). Contrairement aux tarsiiformes (et aux strepsirhiniens, chez lesquels nombreuses sont les espèces nocturnes), les simiiformes sont tous diurnes, à l'exception du seul douroucouli. On les répartit en deux groupes distincts : les platyrhiniens (singes du Nouveau Monde) et les catarhiniens (singes de l'Ancien Monde). Les platyrhiniens ont les narines légèrement écartées, s'ouvrant latéralement ; leur queue est très longue et préhensile, et ils sont strictement arboricoles. Ils sont représentés par les ouistitis, tamarins, singes hurleurs, atèles (ou singes-araignées). Les catarhiniens ont les narines rapprochées et orientées vers le bas ; leur queue, si elle existe, n'est jamais préhensile. Le groupe comprend notamment les babouins, les macaques, les entelles et les singes hominiens (ou hominoïdes). Ces derniers, dépourvus de queue et possédant un cerveau développé, sont représentés par les gibbons et les hominidés (orang-outang, gorille, chimpanzé et l'espèce humaine, Homo sapiens).

« fondés sur les caractéristiques anatomique du museau : celui des strepsirhiniens et celui des haplorhiniens.

Les primates vivent pour la plupart dans les forêts tropicales etsubtropicales d’Amérique, d’Afrique et d’Asie.

Il en existe 300 espèces (y compris l’espèce humaine). Nota bene : les termes de prosimiens (« avant les singes ») et d’anthropoïdes (« qui a une forme humaine »), qui correspondent respectivement, peu ou prou, aux strepsirrhiniens et haplorrhiniens, sont tombés en désuétude et ne sont plus utilisés dans les classifications modernes. 6.1 Sous-ordre des strepsirhiniens : lémuriens, galagos et loris Les strepsirhiniens (du grec spreptos, « contourné, recourbé », et rhinos, « nez ») ont un museau allongé terminé par une « truffe », des yeux en position plutôt latérale et un cerveau relativement petit, avec des lobes olfactifs bien développés.

En outre, ils ne perçoivent pas les couleurs. Ils sont divisés en deux groupes : les lémuriens d’une part (infra-ordre des lémuriformes), les galagos et les loris d’autre part (infra-ordre des lorisiformes).

Certainsauteurs considèrent que la famille des daubentoniidés (représentée par le seul aye-aye), traditionnellement considérée comme faisant partie des lémuriformes, constitue uninfra-ordre à part, celui des chiromyiformes. L’aire de répartition des strepsirhiniens est très réduite.

Ainsi, les lémuriformes ne se rencontrent qu’à Madagascar et dans les Comores, les lorisiformes dans quelques îlotsforestiers africains et asiatiques, les tarsiiformes uniquement en Indonésie et aux Philippines. 6.2 Sous-ordre des haplorhiniens : tarsiers, singes, espèce humaine Les haplorhiniens (du grec haplous, « simple », et rhinos, « nez ») ont un museau court (la truffe est remplacée par un nez), des yeux dirigés vers l’avant et un cerveau bien développé. Les haplorhiniens sont divisés en deux groupes : les tarsiers d’une part (infra-ordre des tarsiiformes), les singes d’autre part (infra-ordre des simiiformes).

Contrairementaux tarsiiformes (et aux strepsirhiniens, chez lesquels nombreuses sont les espèces nocturnes), les simiiformes sont tous diurnes, à l’exception du seul douroucouli.

On lesrépartit en deux groupes distincts : les platyrhiniens (singes du Nouveau Monde) et les catarhiniens (singes de l’Ancien Monde). Les platyrhiniens ont les narines légèrement écartées, s’ouvrant latéralement ; leur queue est très longue et préhensile, et ils sont strictement arboricoles.

Ils sontreprésentés par les ouistitis, tamarins, singes hurleurs, atèles (ou singes-araignées). Les catarhiniens ont les narines rapprochées et orientées vers le bas ; leur queue, si elle existe, n’est jamais préhensile.

Le groupe comprend notamment les babouins, lesmacaques, les entelles et les singes hominiens (ou hominoïdes).

Ces derniers, dépourvus de queue et possédant un cerveau développé, sont représentés par les gibbons etles hominidés (orang-outang, gorille, chimpanzé et l’espèce humaine, Homo sapiens ).. »

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