QDS
Publié le 13/10/2011
Extrait du document
-La production des services collectifs pose la question de l’intervention de l’Etat dans la sphère économique de manière à satisfaire un certain nombre de besoins, c’est le cas du domaine des transports ou de l’éducation
- L’existence de rendements d’échelle croissants : certains services nécessitent des investissements si importants qu’ils ne peuvent être rentables que s’ils sont consommés en masse. La concurrence entre producteurs est alors impossible puisque la production ne peut être rentable que si elle provient d’un seul intervenant. La création d’un monopole d’Etat ou le versement de subventions par les pouvoirs publics (canaux, chemin de fer, réseau routier…) sont alors les seuls moyens pour pouvoir produire ces services collectifs. D’où l’intervention de l’Etat dans les domaines des transports.
-Les externalités : certaines activités ont un effet qui se diffuse à l ‘ensemble de la société sans qu’il soit possible pour un agent particulier d’en limiter la diffusion. Le financement de ces activités n’est donc pas assuré de manière efficace par le secteur privé puisque personne ne souhaite dépenser de l’argent au profit des autres. L’Etat se substitue donc au secteur privé, ce qui à un impact positif pour l’ensemble de la société, c’est le cas de l’Education vecteur deplus de la croissance endogène.
-Outre des considérations économiques, l’intervention l’État dans l’Education s’appuie sur des considérations d’ordre sociopolitique. Sa prise en charge par l’Etat permet à l’ensemble des ménages d’y avoir accès à un coût inférieur à son prix de revient. Cette action est donc un instrument de justice sociale