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Québec (ville).

Publié le 17/04/2013

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Québec (ville). 1 PRÉSENTATION Québec (ville), ville du Canada, capitale de la province de Québec située sur le fleuve Saint-Laurent, au confluent de la rivière Saint-Charles. Plus ancienne ville du pays et berceau de la civilisation française en Amérique, Québec est le centre politique de la « belle province «. 2 ÉCONOMIE L'économie de Québec place la ville au 2e rang de la province dans ce domaine, après Montréal. Les principaux secteurs d'activités sont la construction navale (chantiers de Lauzon), l'industrie du bois (pâte, papier, scieries), l'imprimerie, le travail des métaux, les produits alimentaires, le cuir, le tabac et le textile. Carrefour ferroviaire et routier, Québec possède également un port relié à un profond chenal qui permet d'accueillir des navires de très gros tonnage et qui reste accessible même en hiver. On y gère l'expédition de grain et le transport de produits pétroliers ; son trafic représente entre 15 et 20 millions de tonnes par an. Les activités de service -- notamment les bâtiments officiels et administratifs qui accueillent le gouvernement de la province -- et le secteur du tourisme sont également importants dans l'économie de la ville. 3 PAYSAGE URBAIN Doté d'un arrière-pays peu développé et peu peuplé, la ville de Québec (aujourd'hui Vieux-Québec) a néanmoins annexé, au fil de son histoire, des banlieues industrielles et résidentielles. Sa topographie se caractérise par une partie haute (Haute-Ville) et une partie basse (Basse-Ville) : le site urbain se compose d'une colline (le cap Diamant), bordée de plaines et de terrasses, qui surplombe le fleuve Saint-Laurent à 100 m d'altitude. La cité québécoise abrite également de nombreux espaces verts parmi lesquels la terrasse Dufferin et le jardin des Gouverneurs notamment. Québec est en outre inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1985. 3.1 Vieux-Québec Haute-Ville Le paysage urbain de la partie haute de la vieille ville -- Vieux-Québec Haute-Ville, soit le coeur de la ville --, est très influencé par l'architecture française, avec de nombreuses maisons datant du XVIIIe siècle. Elle est entourée de remparts construits entre 1823 et 1832 et dominée par une citadelle. Cette partie de la ville est très riche en monuments anciens : la basilique-cathédrale Notre-Dame-de-Québec -- érigée sur le site de la première chapelle construite par Samuel de Champlain (1633) et classée monument historique en 1966 --, l'hôtel du gouvernement (1877) et le château Frontenac (1892) -- grand hôtel épousant le style Renaissance de certains châteaux français et bâti en l'honneur du comte de Frontenac par la Canadian Pacific. 3.2 Vieux-Québec Basse-Ville Dans la partie basse de la vieille ville -- Vieux-Québec Basse-Ville --, située près du Vieux-Port et accueillant les quartiers résidentiels et commerçants, s'élève l'église Notre-Dame-des-Victoires, restaurée après un incendie en 1765. 4 ARTS ET CULTURE L'héritage culturel très riche de la province se retrouve à travers les nombreux musées et manifestations culturelles de la ville de Québec. 4.1 Musées Le musée national des Beaux-Arts du Québec (ouvert en 1933) présente une importante collection d'art canadien, plus particulièrement québécois, datant, pour les pièces les plus anciennes, du XVIIe siècle. Le musée de la Civilisation (inauguré en 1988 et construit d'après les plans de l'architecte Moshe Safdie) propose quant à lui la plus importante collection historique et ethnographique de la province, tandis que le musée de l'Amérique française (implanté sur le site historique du Séminaire de Québec comme le musée de la Civilisation) s'attache à décrire l'évolution de la culture française au fil du développement de l'Amérique du Nord. Le musée des Ursulines retrace pour sa part le parcours et l'histoire des différentes communautés religieuses de Québec. Les Archives nationales du Québec se trouvent à l'université Laval, la plus ancienne du pays, fondée en 1852 et installée depuis 1952 sur un campus à Sainte-Foy (arrondissement de la ville depuis janvier 2002). La ville de Québec est par ailleurs le siège d'un archevêché. 4.2 Manifestations et institutions culturelles Parmi les principales manifestations culturelles de Québec, qui attirent chaque année des millions de visiteurs -- pour la plupart des Américains --, figurent le Carnaval de Québec (février), le Carrefour international de théâtre de Québec (mai), le Festival d'été de Québec (début juillet), les Fêtes de la Nouvelle-France (début du mois d'août), le Festival international du film de Québec (fin août-début septembre) ou encore le Coup de coeur francophone (octobre-novembre). La ville abrite également l'Orchestre symphonique de Québec (fondé en 1902) et l'Opéra de Québec (fondé en 1983). 5 HISTOIRE 5.1 La fondation de Québec (1535-1759) Un village iroquois du nom de Stadaconé se trouve à proximité du site actuel de Québec lorsque l'explorateur français Jacques Cartier débarque dans la région en 1535. Il revient lors d'un second voyage et installe une colonie entre 1541 et 1543. En 1608, le navigateur Samuel de Champlain y fonde un comptoir qui développe le commerce des fourrures et, au-delà, organise la colonisation de la région. Cependant, les territoires d'Amérique du Nord constituent un enjeu de taille pour les puissances européennes, et une guerre éclate entre l'Angleterre et la France en 1627. Sur le terrain, les forces anglaises l'emportent et Samuel de Champlain doit capituler en juillet 1629 ; pourtant, un traité de paix franco-anglais ayant été signé dès le mois d'avril, le territoire québécois est restitué à la France. En 1633, Samuel de Champlain est nommé gouverneur de cette région qui prend le nom de Nouvelle-France, et dont la ville de Québec devient la capitale en 1663. Il doit alors adopter une stratégie d'alliance avec les différentes communautés indiennes pour éviter les conflits. Québec entame un lent développement et se dote de fortifications en 1695 afin de repousser les nombreux assauts anglais et indiens qui se succèdent. 5.2 La domination britannique (1759-1791) En septembre 1759, à l'issue de la bataille des plaines d'Abraham pendant la guerre qui oppose les Français aux Indiens, et après trois mois de siège, Québec est prise par les Britanniques sous la conduite du général James Wolfe et finalement cédée, ainsi que la totalité du territoire canadien, à la Grande-Bretagne par la France dans le cadre du traité de Paris signé en 1763 ; l'ancienne capitale de la Nouvelle-France devient celle de la Province of Québec. Québec est une nouvelle fois assiégée en 1775 au cours de la guerre de l'Indépendance américaine. 5.3 Croissance et déclin (1791-1867) La ville de Québec devient la capitale du Bas-Canada (à forte majorité francophone) en 1791 à la suite à l'Acte constitutionnel qui partage le pays en deux. Au cours du XIXe siècle, l'essor économique de Québec repose principalement sur l'industrie du bois. Parallèlement, la population de la ville augmente de façon exponentielle -- à l'image des villes du continent nord-américain à la même période --, passant de moins de 10 000 habitants au début du siècle à près de 60 000 en 1860. D'un point de vue administratif, la ville est découpée en dix quartiers en 1830, puis de nouvelles municipalités apparaissent en 1845. Cependant, la croissance économique et démographique de Montréal fait de l'ombre à la capitale québécoise, et son activité décline. 5.4 Le renouveau au tournant du XXe siècle (1867-1945) Lorsque le gouvernement provincial est crée en 1867, Québec en devient la capitale. Puis l'inauguration de la liaison ferroviaire avec Montréal en 1879, associée à la modernisation du réseau routier, permettent de renouer avec la croissance, qui repose dans un premier temps sur l'industrie, puis sur les services et le commerce ; signes de cette renaissance, la démographie est de nouveau galopante entre 1900 et 1930, et, dans les années 1940, le tissu urbain se constitue progressivement, avec l'apparition de banlieues et la construction d'infrastructures dignes d'une métropole. 5.5 Les mutations d'une métropole moderne (depuis 1945) Après la Seconde Guerre mondiale, Québec connaît une urbanisation caractérisée par l'attrait grandissant des banlieues et la désaffection du centre-ville qui en résulte. En 1969, la Communauté urbaine de Québec (CUQ) est créée afin de tenter de contrer cette tendance. D'autre part, la crise économique des années 1980 provoque une nécessaire réorganisation autour de la promotion des nouvelles technologies : le Parc technologique du Québec métropolitain ouvre ses portes en 1987. En janvier 2002, la nouvelle ville de Québec est divisée en 8 arrondissements -- Laurentien (qui abrite l'aéroport Jean-Lesage), Sainte-Foy-Sillery, La Cité (avec le port de Québec), Limoilou, Beauport, Charlesbourg, Les Rivières et La Haute-Saint-Charles -- pour ne plus former qu'une seule commune. Population (2001) : 169 076 habitants ; agglomération : 723 300 habitants.

« 5.2 La domination britannique (1759-1791) En septembre 1759, à l’issue de la bataille des plaines d’Abraham pendant la guerre qui oppose les Français aux Indiens, et après trois mois de siège, Québec est prise parles Britanniques sous la conduite du général James Wolfe et finalement cédée, ainsi que la totalité du territoire canadien, à la Grande-Bretagne par la France dans le cadredu traité de Paris signé en 1763 ; l’ancienne capitale de la Nouvelle-France devient celle de la Province of Québec. Québec est une nouvelle fois assiégée en 1775 au cours de la guerre de l’Indépendance américaine. 5.3 Croissance et déclin (1791-1867) La ville de Québec devient la capitale du Bas-Canada (à forte majorité francophone) en 1791 à la suite à l’Acte constitutionnel qui partage le pays en deux. Au cours du XIXe siècle, l’essor économique de Québec repose principalement sur l’industrie du bois.

Parallèlement, la population de la ville augmente de façon exponentielle — à l’image des villes du continent nord-américain à la même période —, passant de moins de 10 000 habitants au début du siècle à près de 60 000 en 1860.

D’un point devue administratif, la ville est découpée en dix quartiers en 1830, puis de nouvelles municipalités apparaissent en 1845.

Cependant, la croissance économique etdémographique de Montréal fait de l’ombre à la capitale québécoise, et son activité décline. 5.4 Le renouveau au tournant du XXe siècle (1867-1945) Lorsque le gouvernement provincial est crée en 1867, Québec en devient la capitale.

Puis l’inauguration de la liaison ferroviaire avec Montréal en 1879, associée à lamodernisation du réseau routier, permettent de renouer avec la croissance, qui repose dans un premier temps sur l’industrie, puis sur les services et le commerce ; signesde cette renaissance, la démographie est de nouveau galopante entre 1900 et 1930, et, dans les années 1940, le tissu urbain se constitue progressivement, avecl’apparition de banlieues et la construction d’infrastructures dignes d’une métropole. 5.5 Les mutations d’une métropole moderne (depuis 1945) Après la Seconde Guerre mondiale, Québec connaît une urbanisation caractérisée par l’attrait grandissant des banlieues et la désaffection du centre-ville qui en résulte.

En1969, la Communauté urbaine de Québec (CUQ) est créée afin de tenter de contrer cette tendance.

D’autre part, la crise économique des années 1980 provoque unenécessaire réorganisation autour de la promotion des nouvelles technologies : le Parc technologique du Québec métropolitain ouvre ses portes en 1987. En janvier 2002, la nouvelle ville de Québec est divisée en 8 arrondissements — Laurentien (qui abrite l’aéroport Jean-Lesage), Sainte-Foy-Sillery, La Cité (avec le port deQuébec), Limoilou, Beauport, Charlesbourg, Les Rivières et La Haute-Saint-Charles — pour ne plus former qu’une seule commune. Population (2001) : 169 076 habitants ; agglomération : 723 300 habitants.. »

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