Québec (ville).
Publié le 17/04/2013
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5.2 La domination britannique (1759-1791)
En septembre 1759, à l’issue de la bataille des plaines d’Abraham pendant la guerre qui oppose les Français aux Indiens, et après trois mois de siège, Québec est prise parles Britanniques sous la conduite du général James Wolfe et finalement cédée, ainsi que la totalité du territoire canadien, à la Grande-Bretagne par la France dans le cadredu traité de Paris signé en 1763 ; l’ancienne capitale de la Nouvelle-France devient celle de la Province of Québec. Québec est une nouvelle fois assiégée en 1775 au cours de la guerre de l’Indépendance américaine.
5.3 Croissance et déclin (1791-1867)
La ville de Québec devient la capitale du Bas-Canada (à forte majorité francophone) en 1791 à la suite à l’Acte constitutionnel qui partage le pays en deux.
Au cours du XIXe siècle, l’essor économique de Québec repose principalement sur l’industrie du bois.
Parallèlement, la population de la ville augmente de façon exponentielle — à l’image des villes du continent nord-américain à la même période —, passant de moins de 10 000 habitants au début du siècle à près de 60 000 en 1860.
D’un point devue administratif, la ville est découpée en dix quartiers en 1830, puis de nouvelles municipalités apparaissent en 1845.
Cependant, la croissance économique etdémographique de Montréal fait de l’ombre à la capitale québécoise, et son activité décline.
5.4 Le renouveau au tournant du XXe siècle (1867-1945)
Lorsque le gouvernement provincial est crée en 1867, Québec en devient la capitale.
Puis l’inauguration de la liaison ferroviaire avec Montréal en 1879, associée à lamodernisation du réseau routier, permettent de renouer avec la croissance, qui repose dans un premier temps sur l’industrie, puis sur les services et le commerce ; signesde cette renaissance, la démographie est de nouveau galopante entre 1900 et 1930, et, dans les années 1940, le tissu urbain se constitue progressivement, avecl’apparition de banlieues et la construction d’infrastructures dignes d’une métropole.
5.5 Les mutations d’une métropole moderne (depuis 1945)
Après la Seconde Guerre mondiale, Québec connaît une urbanisation caractérisée par l’attrait grandissant des banlieues et la désaffection du centre-ville qui en résulte.
En1969, la Communauté urbaine de Québec (CUQ) est créée afin de tenter de contrer cette tendance.
D’autre part, la crise économique des années 1980 provoque unenécessaire réorganisation autour de la promotion des nouvelles technologies : le Parc technologique du Québec métropolitain ouvre ses portes en 1987.
En janvier 2002, la nouvelle ville de Québec est divisée en 8 arrondissements — Laurentien (qui abrite l’aéroport Jean-Lesage), Sainte-Foy-Sillery, La Cité (avec le port deQuébec), Limoilou, Beauport, Charlesbourg, Les Rivières et La Haute-Saint-Charles — pour ne plus former qu’une seule commune.
Population (2001) : 169 076 habitants ; agglomération : 723 300 habitants..
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Liens utiles
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