Quelle est la place du sport dans la société contemporaine ?

"Se desporter" comme disait Ronsard dans ses Chansons épicuriennes, c'est se divertir, se détourner d'un quotidien pesant, d'un travail prenant qui concentre l'attention du sujet.Faire du sport, dt l'utilité soc. n'est a priori pas avérée, c'est se décharger des préoccupations quotidiennes en entretenant le corps.Le sport est une activité physique saine.

Pourtant, loin d'être inutile, la place qu'il occupe ds note société contemp. est de tte première importance.Cette activité physique et ludique est un vecteur de socialisation, voir d'intégration pr les I. restés en marge des règles soc. élémentaires tandis qu'il permet l'identification pop. avec les sportifs de haut niveau, véritables dieux modernes comme l'étaient les héros grecs ds l'Antiquité.

Ainsi, si le sport professionnel regardé à la télévision, est également un moy. de se divertir du quotidien il est devenu un véritable substitut aux tensions nat. étatiques ds nos sociétés développées pacifiées.Il est à l'origine de dérives violentes car il est un lieu de cristallisation du sentiment nat. qui peut s'exprimer ds l'arène sportive.Mais le sport, véritable langage universel, moy. de communication par excellence, devrait être justement vecteur de rapprochement entre les peuples comme le souhaitait le baron Pierre de Coubertin.

Aussi le sport occupe une place prépondérante tant sur le plan individ. que collectif ds notre société contemp.

Cependant, véritable substitut, le sport peut entraîner des dérives qui contredisent son essence même et la place pacifique qu'il doit occuper.

 

I/Le sport occupe une place prépondérante tant sur le plan individuel que collectif

A/Sur le plan individuel

1/Le sport est un moyen de se divertir

Le sport est un divertissement.Se divertir, c'est se détourner de quelque chose, d'une activité quotidienne familière.Ds nos sociétés modernes, le sport est un moy. d'échapper au stress quotidien imposé par la vie courante et le travail.C'est un moy. de changer d'air, de retrouver une vitalité liée à l'effort physique.

Développer les exples de la Renaissance: Ronsard, Rabelais...

 

2/Le sport a des vertus médicales

Etre sportif c'est entretenir son corp et dc accroître en moy. son espérance de vie.Des études ont récemment montré que le fait de marcher au moins 3,2km par jour permettrait d'accroître l'espérance de vie moy. d'un I.

3/Le sport renvoie à une image normative du corps

La pratique du sport est un moy. dese conformer à l'idéal de jeunesse et de beauté véhiculé par la société contemp. (exple: des sports comme la musculation, le fitness ou la course à pied renvoient à un idéal de vie saine, équilibrée et vers laqulle il faut tendre).

Le corps du sportif est un objet de culte; il permet l'identification de tt un chacun aux nouvelles idoles que sont les sportifs de haut niveau (cf: l'accroissement de la présence de sportifs ds des pub. de tt genre pr faire vendre des produits).

Si le sport est un vecteur d'identification et un divertissement pr les I., il tient également une place prépondérante sur le plan collectif en tant que nouvelle relig. des foules et comme vecteur de socialisation important.

B/Sur le plan collectif

1/La nouvelle religion des foules

La relig. subit une perte d'influence ds nos sociétés contemp. développées.Le sport professionnel s'impose comme une nouvelle relig., comme un nouvel "opium du peuple" ds la mesure où il est un moy. d'exhaltation collective, de dépassement du cadre quotidien, voire de transcendance.Le sport est producteur de rêve.(exple: le football et bien entendu la coupe du monde, le Tour de Fr., la F1... ttes ces compétitions ont déjà un passé légendaire, une véritablemythologie savamment entretenue (hist. du Tour de Fr. par exple).

La symbolique relig. les rites relig. investissent le sport: emblèmes nat., coupes sportifs idolâtrés, tels les dieux grecs ou romains.

Le sport est un vecteur de communion collective formidable: tt un pays vibre ensemble pr sen équipe nat.C'est un vecteur de communicaton, de rassemblement festif qui peut entraîner des scènes de liesse collective incomparables (cf: La coupe du monde en Fr. en 1998, championnat d'europe en 2000, victoires remportées par tel club...).

2/Le sport comme facteur de socialisation et d'intégration

La pratique du sport est pr les jeunes l'apprentissage de la vie en société et des règles soc. élémentaires: repsect d'autrui, tolérance, apprentissage de la défaite, esprit d'équipe, pr les sports collectifs, solidarité.Cette "école de la vie" est souvent la seule porte de sortie pr certaines pers. défavorisées qui tombent ds l'engrenage de la violence.

La sport comme facteur de promotion sociale: la pratique du sport peut être conçue comme un objectif de carrière professionnelle, avec des rémunérations très intéressantes ds bcp de disciplines.

Le sport comme vecteur d'intégration ds un groupe pr des immigrés.

Le goût pr le sport et ladulation des sportifs conduisent toutefois à certains débordements violents qui rendent nécessaire une évolution de sa place ds nos sociétés

 

II/Véritable substitut aux passions nationales, le sport peut entraîner des dérives qui contredisent son essence même et la place pacifique qu'il doit occuper

A/Le sport cristallise la violence et les tensions nationales

1/Le sport est un vecteur de défoulement des passions nationales

Les confrontations sprotives entre Etats déchaînent les passions nat. et le terrain de sport est le lieu de résurgence des clichés et des stéréotypes inamicaux (cf: les matchs de rugby du tournoi des 5 nations France/Angleterre où ressurgissent les éternels poncifs ("grenouille" et "rosbifs") qui font vendre les tabloïds anglais.Autre exple; les matchs de Coupe Davis en tennis: ts les joueurs reconnaissant son aspect stimulant, sa saveur particulière, son esprit unique lié au caractére d'affrontement nat. qu'elle revêt.

Le sport de haut niveau se veut le reflet de la grandeur d'une nation, le moy. d'expression de sa fierté nat. (cf:le Brésil où le foot. est le symbole de l'identité du pays, la Coupe du Monde de foot. org.et gagnée par la France qui a eu des répercussions extra-sportives importantes).

Pr des nations développées et civilisées, le sport est le dernier moy. d'affrontement moderne qui cristallise les pulsions guerrières nat.Le sport est finalement un moy. détourné de faire la guerre; retour à la place qu'il tenait chez les Grecs?Le sport est dc un véritable exutoire des passions nat. refoulées.Il est ds certains cas un vecteur de haine et de rejet de l'autre.

D'où le dvpt du dopage pr être à la hauteur des attentes pop., celles-ci engendrant une pression énorme (cyclisme, athlétisme...).

 

2/Il entraîne la violence en dehors de l'enceinte sportive

Le sport occasionne des violces extra-sportives.Le dvpt. du hooliganisme en est un bon exple (cf: le gendarme Daniel Nivel  frappé par des hooligans all. à Lens pendant la Coupe du Monde en 1998).Le caractère d'affrontement lié au sport n'est certes pas la cause directe du hooliganisme qui utilise ce biais pr exprimer la haine de l'autre.

Pr N. Elias et E. Dunning, cett violence à l'ext. des stades est la contrepartie de la discipline que le sport s'inflige à lui même au sein de l'enceinte sportive.

Cette violence est pr l'instant limitée au foot. mais c'est de loin la discipline qui sucite le plus d'int. et de passions.

La violence et les tensions liées au sport vont à l'encontre de la place qu'il devrait tenir.

B/L'utilisation du sport comme moyen de communication et de compréhension est souhaitable

1/le sport est un langage universel

Le sport engendre la haine et radicalise les différences.Or, c'est un non sens car il est le langage univ. par excellence, le point commun entre nations divisés sur le plan polit.La pratique du sport reste ce qui doit rassembler au lieu de diviser.C'est un moy. d'accéder à l'univ., de comprendre l'autre en pratiquant un jeu commun. (cf: le match de foot. pendant la Coupe du monde de foot entre les USA et l'Iran, ds le contexte polit. que l'on connaît entre ces 2 pays, où les joueurs ont fait preuve de fair-lay et de respect mutuel).

Le sport est dc un vecteur de paix (cf: l'olympisme qui est syn. de fraternité (les 5 anneaux qui représentent les 5 continents unis).D'où l'expression "trêve olympique".Le baron ¨Pierre de Coubertin organise les 1ers JO de l'ère moderne en 1896 ds une optique de réconciliation des peuples par l'interméd. du sport.

2/l'universalité du sport se retrouve dans ses règles

Evo. du sport au XIXé et XXé s.: accroissement des règles communes, uniformisation des pratiques...

Existence d'instances internat. qui diffusent des règles mond., qui transcendent le cadre nat.Ces instances comme par exple le CIO, la FIFA ou l'UEFO ont de véritables pouv. internat., enviés par le nbre d'org. polit. internat. et qui donnent au sport une dim. transnat. évidente.

Pr que le sport joue un rôle de paix et de communion entre les peuples, les comportements sur les terrains de sport doivent être exemplaires, afin qu'il reste un jeu et que le nécessaire affrontement soit sain.Les professionnels doivent donner l'exple, ce qui n'est pas tjours le cas...

 

En somme, la place occupée par le sport est essentielle.La pratique régulière du sport, activité ludique et divertissante, permet d'entretenir sa forme physique et mentale.le sport est par ailleurs un vecter de socialisation et d'intégration important, au même titre que l'école.Mais l'adhésion, le vif int. que suscite le sport de haut niveau, et qui font de lui une nouvelle relig. des foules, entraînent des excès tels que l'exacerbation du sentiment nat. ou l'accroissement de la violence en dehors des stades.Or, le sport compte tenu de son essence et de son influence, devrait évoluer vers plus de tolérance, car il est un moy. de rapprochement, de communion planétaire par-delà les diffèrences polit. et cult.

Cependant, il est essentiel que la dim d'affrontement moral, physique, voire viril qui existe ds le sport ne disparaisse pas car il est un bon échapattoire.En effet la pratique des copétitiions sportives, permet de ses mesurer à l'autre et de se dépasser, ds une optique de défi permanent tt en respectant l'adversaire.Le sport est également un exutoire ds la mesure où il est un spectacle divertissant qui a une fonction comparable à celle que les jeux du cirque avaient à Rome.C'est en revanche la passion médiatique et surtout fin. autour du sport qui doit être allégée afin qu'il reste à sa place et joue sa fonction de divertissement de man. sereine.Les relations entre le sport et l'argent sont à cet égard malsaines ds la mesure où les nejeux fin. à l'oeuvre tendent à occulter les enjeux sportifs, entraînant mécaniquement une radicalisation des affrontements sportifs où la défaite peut devenir dramatique.Aussi, dépouillé le plus posible de son aspect mercantile, tt en conservant sa dim. compétitive, le sport est bel et bien un formidable moy. de communiquer et de comprendre l'autre.