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Quellien, famille - sculpture.

Publié le 15/05/2013

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Quellien, famille - sculpture. 1 PRÉSENTATION Quellien, famille ou Quellin (latinisé en Quellinus), famille d'architectes et d'artistes flamands du 2 XVIIe siècle, originaires d'Anvers. ERASMUS IER QUELLIEN Erasmus Ier Quellien (1584-1640) devient en 1606 le maître des « sculptures antiques « de la guilde de Saint-Luc à Anvers. La seule oeuvre sauvegardée que l'on peut lui attribuer avec certitude est la chaire de vérité (1635) de l'hôpital SainteÉlizabeth à Anvers. 3 ERASMUS II QUELLIEN Peintre et aquafortiste, fils d'Erasmus Ier, Erasmus II Quellien (1607-1678) devient maître de la guilde de Saint-Luc à Anvers en 1633. Avec d'autres artistes anversois, il participe à l'exécution de quelques grands programmes d'ornements peints, originairement créés par Pierre Paul Rubens pour des grandes fêtes, telles que la Joyeuse entrée du cardinal-infant en 1635 ou pour les scènes mythologiques de la Torre de la parada à Madrid (1636-1638). Après la mort de Rubens, il le remplace comme illustrateur au sein de l'imprimerie Plantin et devient le peintre officiel de la ville d'Anvers. Dans le cadre de cette fonction, il crée de nombreuses pièces d'autels et des compositions profanes pour plusieurs églises et édifices publics d'Anvers, ainsi que pour Gand, Bruges et Amsterdam. Par ailleurs, il compose également des tapisseries, commandées par la famille Turn und Taxis. Bien que Rubens ait très fortement influencé son oeuvre artistique, on trouve chez Erasmus II des tendances plus classiques propres à sa génération. D'autre part, on décèle dans son travail l'influence du milieu des architectes dont il est issu. Les églises du nord de la France et de la Belgique comptent un grand nombre de ses tableaux : le Repos en Égypte (église du Saint-Sauveur, Gand) et Saint-Roch (église Saint-Jacques, Anvers). 4 ARTUS IER QUELLIEN Architecte, fils d'Erasmus Ier, Artus Ier Quellien, dit l'Ancien (1609-1668), est mentionné en 1631 à Lille. En 1634, il travaille pour le prince Frédéric-Henri, au château Honselaarsdijk. Ensuite, il visite l'Italie où il subit l'influence de François Duquesnoy et du Bernin. En 1639, il revient à Anvers où, en 1640-1641, il devient maître de la guilde de Saint-Luc et crée un atelier. Avec Jérôme Duquesnoy le Jeune et d'autres, il est de ceux qui introduisent le style baroque romain de François Duquesnoy à Anvers. Artus l'Ancien reste le représentant le plus important du baroque tardif. De 1650 à 1664, il séjourne à Amsterdam où il exécute deux frontons pour l'hôtel de ville du Dam, ainsi que des reliefs pour la grande galerie de la Salle des bourgeois. Durant cette période, il réalise également quelques monuments funéraires, dont celui du comte Englebert van Immerzeel et de son épouse (1651, église de Bokhoven, Brabant), ainsi que plusieurs bustes comme celui de Jan De Witt (Rijksmuseum, Amsterdam). On lui doit aussi la sculpture très expressive de Saint-Petrus (1658) pour l'église de Saint-André à Anvers, ainsi que les bustes de Balthazar Moretus Ier et de Jean Moretus II (musée Plantin Moretus, Anvers). Une grande part du mobilier d'église qui lui a été attribué serait plutôt l'oeuvre de son beau-frère Pieter Verbruggen l'Ancien. Parmi ses disciples les plus connus, on compte son fils Artus II et G. Grupello. Son influence se prolonge jusqu'au 5 XVIIIe siècle. ARTUS II QUELLIEN Architecte, fils et élève d'Artus Ier, Artus II Quellien, dit le Jeune (1625-1700), est nommé maître de la guilde d'Anvers en 1650. Il travaille quelques années avec son père à l'hôtel de ville du Dam à Amsterdam. Il effectue également le voyage en Italie. Il est le représentant du baroque tardif à Anvers. Son atelier est réputé pour la construction d'églises et de cloîtres. À Bruges, Artus le Jeune réalise entre autres la sculpture de Dieu le Père (1676-1682) dans le déambulatoire de la cathédrale Saint-Sauveur, et la chaire de vérité (1667-1669) de l'église Sainte-Walburge. Il a également exécuté le monument funéraire de l'abbesse Anne-Catherine de Lanbloy (1668) à Hasselt, le tombeau de l'évêque Capello dans la cathédrale Notre-Dame d'Anvers (1676), et le remarquable travail ajouré des bancs de communion (1678) de la cathédrale Saint-Rombaut de Malines. Ses fils, Artus III (1653-1686) et Thomas (1661-1709), introduisent son style gracieux en Angleterre et au Danemark. 6 JAN-ERASMUS QUELLIEN Peintre, fils d'Erasmus II, Jan-Erasmus Quellien (1634-1715) voyage en Italie jusqu'en 1660 et devient, en 1661, maître de la guilde de Saint-Luc à Anvers. En 1662, il épouse la fille de David Teniers le Jeune. À partir de 1680, il devient peintre de l'empereur germanique. On retrouve dans son travail l'influence de son père et celle de Paolo Véronèse. Ses tableaux sont souvent de grandes scènes décoratives telles que l'Étang de Betsabé (Anvers), le Couronnement de Charles-Quint (Vienne), et les quinze plafonds du palais de Vienne. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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