Question de corpus
Publié le 15/02/2012
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Les trois extraits du corpus traitent chacun d'un peuple révolutionnaire. Le premier extrait est tiré du roman de Victor Hugo, grand auteur du romantisme, Les Misérables. Le second est un extrait de L'Education sentimentale de l'auteur naturaliste Gustave Flaubert. Enfin, le dernier est extrait de La Fortune des Rougon d'Emile Zola, auteur réaliste. Nous nous intéresserons donc à la vision du peuple que donnent ces trois extraits. Pour répondre à cette question, nous commencerons par traiter de la vision du peuple puissant et uni. Nous continuerons ensuite avec un jugement sur le peuple ambivalent.
Malgré leur différence, chacun des trois extraits soulignent tous la puissance et l'unité du peuple. En effet, dans l'extrait de Victor Hugo, le peuple est représenté par un enfant, Gavroche, ce qui ne laisse pas le lecteur indifférent. Le fait qu'il \"remplissait l'air, étant partout à la fois\" désigne le peuple vaste, qui remplit l'espace. Mais il pointe aussi un peuple de catégories sociales différentes avec un \"étudiant\" et un \"ouvrier\". De par ses nombreuses actions perpétuelles \"Gavroche était un tourbillonement\", il démontre la volonté du peuple à retrouver sa libérté. Dans les textes de Flaubert et Zola, nous avons un peuple massifs \"masse grouillante\", \"quelques milliers d'hommes\". En dépit d'être nombreux, le peuple est rassemblé en un seul endroit, pour la même cause. Flaubert utilise la perspective pour montrer cette unité. On voit le peuple d'en haut et au fur et à mesure qu'on regarde en bas, le peuple n'est plus qu'un ensemble, un point \"En haut, elle se répandit\". De l'autre côté, le peuple de Zola se réunit comme tout dans la nuit pour se préparer au combat \"la campgane endormie d'éveilla en sursaut\". L'un affirme sa puissance par la violence, à la limite du barbare \"brisa, lacéra\" tandis que l'autre l'associe à la nature qui semble partir en combat à ses côtés car tous les éléments de la campagne \"semblèrent sortir des voix humaines\" et \"tempête humaine\". Nous avons d'un autre côté un peuple ambivalent. Hugo et Zola donne une vision positive du peuple, tandis que Flaubert en donne une relativement négative. Dans l'extrait des Misérables, Gavroche incarne un peuple vivace et enthousiaste comme il est dit dans le texte \"envolé et radieux\". De plus, le fait qu'il soit un enfant donne une image de naïveté et de pureté, mais d'une certaine manière affirme un esprit vif et réfléchi. Le peuple de Zola est superbe, presque poétique \"un élan superbe, irrésistible\" et le fait qu'il soit associé à la nature expose une image méliorative d'un peuple qui part en combat. En opposition à ces deux extraits, le peuple de Flaubert est péjoratif. En effet, Flaubert critique celui-ci. Il utilise de la métaphore et de l'ironie pour le ridiculiser \"Les héros ne sentent pas bon !\". Il l'associe à un \"prolétaire à barbe noire\" qui est \"stupide comme un magot\" et en va même à le traîter de \"canaille\". Au contraire des extraits des Misérables et de La Fortune des Rougons, l'extrait de L'Education Sentimentale témoigne de la violence et de la barbarie du peuple.
Ainsi, les trois extraits soulignent un peuple uni et puissant, qui se bat pour une cause noble qu'est la liberté. Seulement, chacun des trois auteurs veulent démontrer une vision différente de chaque peuple, en passant par la nature ou par un enfant, ou encore démontrer la violence d'une population révolutionnaire.
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