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Raimondi, Ruggero - musique.

Publié le 17/05/2013

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Raimondi, Ruggero - musique. 1 PRÉSENTATION Raimondi, Ruggero (1941- ), baryton-basse italien. 2 PREMIÈRE PHASE D'UNE CARRIÈRE Né à Bologne, Ruggero Raimondi étudie à l'académie Sainte-Cécile de Rome avec Maria Teresa Pediconi, puis se perfectionne auprès d'Antonio Piervenanzi, Edvige Ghibaudo et Ettore Campogalliani. Après des débuts à Spolète en 1964 (Colline dans la Bohème), il se produit à l'Opéra de Rome, à la Fenice de Venise, à Catane, Parme, et pour la première fois en 1968 à la Scala de Milan (Timour dans Turandot). Après Glyndebourne et Londres en 1969, sa carrière prend une tournure internationale en 1970 avec un contrat de trois ans au Metropolitan Opera de New York, où il débute en Silva dans Ernani de Verdi. Il est alors dans la filiation directe des Ezio Pinza et Cesare Siepi, s'affirmant dans les rôles de basse de Bellini, Donizetti, Puccini, mais aussi comme Figaro (les Noces de Figaro) et Don Giovanni (Don Giovanni) de Mozart, et surtout chez Verdi, avec notamment Fiesco de Simon Boccanegra (dès 1969 à Vienne) et Philippe II de Don Carlos (Munich 1975, puis Salzbourg et la Scala en 1979). 3 LE TOURNANT : DON GIOVANNI À L'ÉCRAN C'est cependant le rôle-titre du Don Giovanni filmé par Joseph Losey (1979) qui lui confère une immense célébrité. Par la suite, tout en restant très demandé dans ce rôle, il s'oriente vers les basses rossiniennes, bouffes (Basilio du Barbier de Séville, Don Profondo du Voyage à Reims, Selim du Turc en Italie et Mustafa de l'Italienne à Alger) ou sérieuses (rôle-titre de Moïse), et vers des rôles d'authentique baryton-basse, comme Boris Godounov (dès 1980 à Paris) dans l'opéra éponyme de Moussorgski, ou le Don Quichotte de Massenet (Florence, 1992). Il aborde même de véritables barytons comme, en 1997, Iago (Otello) ou Scarpia (Tosca) où il brûle les planches, ou encore Don Pasquale (Donizetti), mais surtout comme le Falstaff de Verdi, repris en 1997 à Nice, après un premier essai en 1986. 4 UN CHANTEUR-ACTEUR Ses meilleurs rôles ont tous, en effet, une forte dimension théâtrale. Grâce au travail approfondi qu'il a effectué à ses débuts, Ruggero Raimondi est un excellent acteur, capable de faire oublier sur scène certaines limites vocales (les notes extrêmes, les vocalises ou le legato parfois négligé). Aussi reste-t-il, après l'expérience Losey, un des chanteurs d'opéra les plus présents à l'écran : Escamillo dans Carmen de Bizet réalisé par Francesco Rosi (1984), le rôle-titre de Boris Godounov de Moussorgski filmé par Andrzej Zulawski (1989), et même Scarpia dans la multi-retransmission télévisée d'une Tosca filmée dans le temps et les lieux du livret (1992), et même un film d'Alain Resnais (La vie est un roman, 1983). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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