Recherches sur la côte est de la Corse
Publié le 23/12/2011
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Pour de prochaines recherches de pétrole en méditerranée, celles du golfe du Lion n'ayant jusqu'ici donné aucun résultat, les yeux sont tournés vers la côte est de la Corse. C'est en effet dans les premiers mois de 1978 que les deux compagnies pétrolières françaises Elf-Aquitaine et Total C.F.P., associées dans cette tâche, vont entreprendre pour la première fois des forages près de la côte est de la grande île, le premier de ceux-ci étant prévu sous une cinquantaine de mètres d'eau à 3,5 km du rivage. Le lieu du forage est situé au sud de Bastia, face à l'étang de Biguglia.
«
drie.
On craint toutefois que des résultats ne puis
sent être acquis que dans des endroits où l'eau
atteint une grande profondeur.
Recherches sur la côte est de la Corse
Pour de prochaines recherches de pétrole en
méditerranée, celles du golfe du Lion n'ayant jus
qu'ici donné aucun résultat, les yeux sont tournés
vers la côte est de la
Corse.
C'est en effet dans les
premiers mois de 1978 que les deux compagnies
pétrolières françaises Elf-Aquitaine et Total
C.F.P., associées dans cette tâche, vont entrepren
dre pour la première fois des forages près de la côte
est de la grande île, le premier de ceux-ci étant
prévu sous une cinquantaine
de mètres d'eau à 3,5 km du rivage.
Le lieu du forage est situé au sud de Bastia, face à l'étang de Biguglia.
Les recherches dans les couches sédimentaires
pourraient être assurées jusqu'à 2
500 mètres -de profondeur.
Elles seront effectuées depuis le navire
spécialisé « Le Pélican >> automatiquement mainte
nu durant le forage à l'appui du puits sous-marin
par cinq hélices latérales placées en tunnel et un
système de propulsion commandé par ordinateur.
Un forage d'exploration pourrait également être
entrepris au large d'Aléria, c'est-à-dire à peu près
au milieu de
la côte de la Corse, car cette côte,
riche en sédiments, apparaît prometteuse pour les
recherches
« off-shore ».
Recherches sur la Côte Atlantique
Pour ce qui est des sondages effectués dans le glofe de Gascogne, ils sont jusqu'ici malheureuse
ment restés infructueux.
Mais la société Esso-Rep
ne semble pas abandonner les recherches entrepri ses à 27 km en mer par 90 mètres de profondeur
d'eau au large du Cap Ferret (opération Cephée 1) à l'aide d'une plate-forme semi-submersible du type
Penrod 70.
Les recherches en mer d'Iroise seront reprises
Bien que les trois forages entrepris en 1975-1976
dans la mer d'Iroise n'aient pas donné de résultats,
les recherches vont se poursuivre dès
le printemps
1978 maintenant que les frontières entre les zones
française et britannique sont bien délimitées (voir à
ce
sujet« Métiers et Techniques* »du Cahier d'in
formations d'octobre 1977).
Les espoirs de trouver
du pétrole en mer d'Iroise sont, en effet, loin d'être
anéantis.
Recherches en mer du Nord
C'est, dans les limites du continent européen, la
mer du Nord qui a fait l'objet des plus nombreuses recherches
et donne actuellement les meilleurs
résultats
de production sous-marine.
Ainsi la
Grande-Bretagne a-t-elle retiré près de 12 millions de tonnes de pétrole brut en 1976.
Cette mer va-t
elle toutefois continuer longtemps à distribuer de
l'« or noir»? Il est bien impossible de fournir une
réponse précise à cette question mais les géologues
britanniques sont assez pessimistes, laissant pré
voir que d'ici dix ans les réserves pétrolières
de cette zone pourraient être épuisées.
Et une mauvaise nouvelle vient appuyer les craintes : le ministère de l'Energie de Grande-Bretagne a annoncé que le
puits de pétrole d'Argyll, situé à 300 km environ
d'Edimbourg, dont il était escompté une fourniture
totale de quelque 10 millions de tonnes, court le
risque d'être épuisé d'ici deux ans avec une fourni
ture
de seulement 3 à 5 millions de tonnes.
Le débit de gaz naturel par la mer du Nord, avec
les gisements récemment entrés en production de
Frigg, situé dans la partie septentrional_e de cette
mer, au nord-est de l'Ecosse et à l'ouest de la Nor vège, d'Eskojisk, à mi-chemin entre la Grande
Bretagne et le Danemark et 300 km environ au
sud-est de Stavanger (Norvège) et Je petit gisement
hollandais L 7, enfoui à 180 km à l'ouest d'Uithui
sen, donnent des espoirs de rendement.
..
mais pour
combien de temps ?
Les plates-formes de forage dans le monde
Une statistique fournie à l'exposition « La mer vivante» de Radio-France qui a eu lieu du 2 juin
au 3 juillet 1977 nous a indiqué qu'à cette époque
Je nombre des plates-formes de forage en mer ins
tallées dans Je monde entier était de 315, dont 61 en chômage technique.
Les zones de forage
les plus denses se
répartissent ainsi :
Amérique du
Nord: 100 plates-formes, dont 75 pour la Louisiane et 25 pour Je Texas,
Mer du Nord: 58 plates-formes,
Moyen-Orient : 48 plates-formes,
Asie du
Sud-Est : 45 plates-formes,
Amérique du Sud : 35 plates-formes,
Afrique : 26 plates-formes.
Quand
le forage assure un gisement exploitable
et un bon rendement, des plates-formes d'extrac
tion sont ensuite mises en place.
Il en existe des
milliers dans Je monde qui assurent 20 % de la pro
duction totale du pétrole.
Courant 1977, il existait dans Je monde 77 navires de forage de type conventionnel, mais seu
lement 6 à positionnement dynamique (type «Le Pelican» signalé ci-dessus).
L'un d'eux, le « Glamour-Explorer »,appartenant aux Etats-Unis,
a été le premier à réaliser un forage de 1 000 mètres
sous mer.
La France en possède trois, avec le Péli can, le Pébrin et Je Pétrel..
»
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