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réflexe (Biologie et Anatomie).

Publié le 22/04/2013

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biologie
réflexe (Biologie et Anatomie). réflexe, en physiologie, réponse involontaire d'un organisme à un stimulus sensitif ou sensoriel. Sous sa forme la plus simple, le réflexe se décompose ainsi : par le biais d'un organe sensoriel ou récepteur, un nerf sensitif (afférent) est stimulé. Le stimulus passe alors par l'intermédiaire d'un centre nerveux pour être aiguillé vers un nerf moteur (efférent), avec pour résultat l'action d'un muscle ou d'une glande, appelé l'effecteur. Cependant, dans la plupart des actions réflexes, le stimulus passe par une ou plusieurs cellules nerveuses intermédiaires, qui modifient et dirigent son effet, parfois afin d'étendre à l'organisme dans son ensemble la mise en oeuvre de l'activité musculaire. Par exemple, un stimulus douloureux appliqué sur une main provoque un réflexe de retrait qui nécessite la contraction du groupe de muscles fermant l'angle de l'articulation (muscles fléchisseurs) et le relâchement du groupe de muscles maintenant l'angle de l'articulation ouvert (muscles extenseurs). Si le stimulus est puissant, les cellules nerveuses de coordination le transmettent aux muscles du bras ainsi qu'aux muscles du tronc et des jambes, avec pour résultat un saut qui éloigne le corps entier du stimulus douloureux. Le système de coordination des cellules nerveuses peut produire le même résultat en réaction à des stimuli différents. Par exemple, le stimulus produit par la vue de la nourriture et celui produit par son odeur suivent des voies afférentes différentes mais ils ont en commun une action finale qui est de stimuler la sécrétion des glandes salivaires. Il est également possible d'activer l'action finale avec des stimuli étrangers ou indirectement liés au résultat par l'intermédiaire de faisceaux nerveux associés. Ce type de réflexes a été appelé réflexe conditionné par le physiologiste russe Ivan Pavlov. En 1904, Pavlov a découvert que, si l'on fait sonner une cloche chaque fois qu'un chien est sur le point de recevoir de la nourriture, on parvient à provoquer un flux réflexe de salive qui persiste même si on ne lui donne rien à manger. L'élaboration de ce type de réflexe d'accoutumance est considérée par certains physiologistes et psychologues comme une base importante pour de nombreux types de comportements, qu'ils soient volontaires ou involontaires. Les voies normales de nombreux réflexes sont en général connues, et la présence, l'absence ou l'exagération des réponses physiques normales à certains stimuli sont des symptômes utilisés par les neurologues pour déterminer l'état des voies nerveuses concernées. Un réflexe couramment testé par les médecins est le réflexe rotulien : on recherche un sursaut involontaire du genou en frappant légèrement le tendon de la rotule, ce qui permet de vérifier l'efficacité de certains faisceaux nerveux de la moelle épinière. Voir Nerveux, système ; Neurophysiologie. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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