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respiration artificielle - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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respiration artificielle - Mécedine. 1 PRÉSENTATION respiration artificielle, technique thérapeutique consistant à assister ou à remplacer une ventilation pulmonaire insuffisante, en provoquant artificiellement l'entrée rythmique de l'air dans les poumons, selon une méthode manuelle ou instrumentale, afin de rétablir la fonction de respiration de l'organisme. La respiration artificielle, ou ventilation artificielle, est mise en oeuvre en cas d'arrêt de la ventilation naturelle : poliomyélite, arrêt cardiaque, intoxication par un médicament ou par une substance quelconque (morphine, barbiturique, alcool, etc.), inhalation d'un gaz toxique, obstruction des voies aériennes par un corps étranger (fausse route alimentaire, par exemple), électrocution, noyade. Si le cerveau est privé d'oxygène pendant cinq minutes, il peut être irrémédiablement lésé, et une défaillance légèrement plus longue entraîne généralement la mort. La noyade dans de l'eau très froide fait exception, car la demande de l'organisme en oxygène est fortement réduite par le froid ; des personnes ont survécu après avoir été immergées pendant une demi-heure dans de l'eau froide. 2 MÉTHODE MANUELLE En raison du danger présenté par un arrêt respiratoire, même de courte durée, la ventilation artificielle doit toujours être pratiquée immédiatement. La méthode du bouche-à-bouche est plus efficace que les méthodes de pression dorsale et de mouvement des bras. Elle peut être mise en oeuvre par toute personne qui a suivi une formation de secourisme. Dans cette méthode, la personne inconsciente est allongée sur le dos, la tête inclinée en arrière pour dégager les voies aériennes. Le nez de la victime est pincé, et la bouche du sauveteur, appliquée hermétiquement sur celle de la victime, insuffle l'air. Le rythme de cette assistance est d'une bouffée toutes les cinq secondes. L'expiration de l'air insufflé par le patient se fait spontanément, sans intervention du sauveteur. Cette manoeuvre est poursuivie tant que la victime n'a pas recommencé à respirer ou jusqu'à ce que des secours spécialisés arrivent. Si la personne inconsciente est un bébé ou un jeune enfant, la bouche du sauveteur recouvre à la fois le nez et la bouche de la victime, et de brèves bouffées d'air lui sont insufflées à la fréquence d'une toutes les trois secondes. En cas d'obstruction des voies aériennes par inhalation d'un corps étranger, le secouriste doit effectuer la manoeuvre de Heimlich : il se tient derrière la victime, les bras passés autour de sa taille, un poing placé à mi-chemin entre le nombril et la cage thoracique, soutenu par l'autre main, qui exerce aussi une pression ; il comprime alors vivement l'abdomen vers l'intérieur et vers le haut, forçant ainsi l'air contenu dans les poumons à sortir, en entraînant les corps étrangers. La technique de réanimation cardio-pulmonaire demande un entraînement spécial. On l'utilise pour les personnes atteintes d'un arrêt cardiaque (lequel provoque un arrêt respiratoire). Le sauveteur insuffle de l'air et, simultanément, effectue un massage cardiaque externe afin de maintenir la circulation du sang dans l'organisme. Cette technique est plus facile à appliquer s'il y a deux sauveteurs, l'un effectuant le bouche-à-bouche, l'autre le massage cardiaque. 3 MÉTHODE INSTRUMENTALE Les respirateurs sont des appareils plus ou moins complexes, dont il existe différents modèles. Le poumon d'acier, qui n'est pratiquement plus en usage, est constitué d'une enceinte dans laquelle est placé le corps du patient, à l'exception de la tête. Un moteur fait varier la pression à l'intérieur de l'enceinte, permettant à l'air d'entrer et de sortir des poumons. Le type d'appareil le plus employé est l'insufflateur : le flux d'air, produit par un appareil externe, pénètre dans les poumons par l'intermédiaire d'une sonde (par exemple, un tube que l'on a introduit dans la trachée en passant par la bouche). Un respirateur externe particulier, la machine coeur-poumon, est utilisé au cours des opérations chirurgicales à « coeur ouvert « afin de maintenir une saturation normale d'oxygène dans le sang. Il assume à la fois la fonction respiratoire et la fonction circulatoire. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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