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resume des quatre premier chapitre des Modeles de la decouverte

Publié le 07/01/2015

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UNIVERSITE DE DOUALAFACULTE DES LeTTREs Et SCIENCES HUMAINES DEPARTEMENT DE PHILOSOPHIE UNIVERSITY OF DOUALAFACULTY OF LETTERS AND HUMANS SCIENCES PHILOSOPHY DEPARTEMENT TPE EC : LOGIQUE ET EPISTEMOLOGIE RESUME DES QUATRES PREMIERS CHAPITRES DE L'OUVRAGE LES MODELS DE LA DECOUVERTE, NORWOOD R. HANSON, 2001 DIANOIA NOMS ET PRENOMS DE L'ETUDIANT TOWADA MIMB JOCELYN THEODORE 13L15251 ENSEIGNANTS : Pr EMMANUEL MALOLO DISSAKE Mr NLEND JACQUES Mr LAWI WANDER ANNEE ACADEMIQUE 2013-2014 INTRODUCTION OBSERVATION LES FAITS LA CAUSALITE LES THEORIES CONCLUSION INTRODUCTION Norwood Russell Hanson (1924-1967) était un Américain philosophe des sciences . Hanson a été un pionnier dans la promotion de l'argument selon lequel l'observation est la théorie chargé - que la langue de l'observation et de la langue de la théorie sont profondément imbriqués - et que la compréhension historique et contemporain sont tout aussi profondément imbriqués. Sa seule préoccupation intellectuelle plus central était la compréhension et le développement d'une logique de la découverte. L'oeuvre la plus connue de Hanson est Patterns of Discovery (1958), dans lequel il affirme que ce que nous voyons et percevons n'est pas ce que nos sens reçoivent, mais l'information sensorielle au lieu filtré, où le filtre est nos idées préconçues - un concept appelé plus tard une «cadre thématique. Il a cité des illusions d'optique tels que la célèbre vieille femme Parisienne (Patterns of Discovery, p. 11), qui peut être vu de différentes façons. Hanson a fait une distinction entre «car» et «voir que« ce qui est devenu une idée clé dans l'évolution des théories de la perception et du sens. Il voulait formuler une logique expliquant comment les découvertes scientifiques ont lieu. Il a utilisé Charles Sanders Peirce notion de l'enlèvement pour cela. Dans un sens général Hanson continue l'application de l'approche de Wittgenstein à la philosophie de la science, comme Waissman et Toulmin ont également fait. Mais il va beaucoup plus loin qu'eux, explorer des questions sur la perception et la découverte plus en détail, et ... attachant dans l'histoire de la science pour l'exemplification et pour son propre bénéfice. Hanson a été l'un des penseurs les rares dans la tradition de Whewell - un homme qu'il admirait beaucoup - qui pourrait vraiment bénéficier et des avantages à la fois pour l'histoire et la philosophie des sciences. Dans ce livre qui a inspiré d'autres grands noms (Kuhn, Feyerabend), Hanson souligne l'état de confusion de la philosophie face à la microphysique moderne et à son interprétation par l'école de Copenhague. Peut-être n'a-t-elle pas compris que les scientifiques du passé, dans leurs moments créatifs, étaient confrontés à des situations équivalentes à celles auxquelles font face les théoriciens de la mécanique quantique. Peut-être quelque chose d'essentiel échappe-t-il à la philosophie en ce qui concerne le travail du scientifique. Renvoyant dos à dos inductivisme et déductivisme, Norwood Russell Hanson explore l'alternative abductive à travers l'exemple paradigmatique de Kepler et oriente, sous l'impulsion de Koyré ou de Duhem, l'empirisme vers l'histoire des sciences. Une évolution vers une réforme en profondeur de la philosophie qui, s'appuyant sur Wittgenstein et la Gestalttheorie, tend à remettre en question le poids de l'interprétation dans l'observation, d'où la formule consacrée : " les faits sont chargés de théorie " ; les analyses de la causalité et des lois viendront confirmer cette approche. OBSERVATION L'observation est l'action de suivi attentif des phénomènes, sans volonté de les modifier, à l'aide de moyens d'enquête et d'étude appropriés. Les scientifiques y ont recours principalement lorsqu'ils suivent une méthode empirique. Dans son argumentation Hanson utilise une méthode de "l'analyse du langage ordinaire» lancé par Ludwig Wittgenstein, qui à l'époque Hanson a écrit était très bien une tendance populaire dans la philosophie dans les pays anglophones. Bien que ce mode de raisonnement est beaucoup moins en faveur de ces jours, que fait n'affecte pas sensiblement l'argument de Hanson. Afin de suivre l'argument de Hanson il convient de distinguer entre le verbe «voir» et le verbe «à regarder." Hanson commence par souligner que l'affirmation selon laquelle les observateurs détenant différentes théories expérience des choses différentes est c ontroversial que si il ya un autre sens avant dans laquelle ils vivent la même chose. Nous allons utiliser "pour voir" pour se référer à ce qu'ils vivent ce qui est différent, et «regarder» pour désigner ce qu'ils vivent qui est le même. Hanson considère une variété de cas où nous rencontrons apparemment différents rapports d'observation dans des conditions identiques "donnés". Le plus célèbre d'entre eux est le (imaginaire) cas de la "géocentrique" Tycho et son assistant, le "heliocentrist" Kepler "observer" le lever du soleil. Ils vivent la même chose dans le sens d'avoir des organes de perception tout aussi normales qui se concentrent images identiques de la lumière sur la rétine de leurs yeux. Mais ils ne "voient" la même chose? Nous ne "voit" pas les images rétiniennes, Hanson fait valoir, ce n'est pas la façon dont le verbe «voir» (ce qu'ils ont appelé «parler voir») est utilisé. Images rétiniennes du lever du soleil sont minuscules, inversé, et au nombre de deux; aucun de qui caractérise ce que nous «voyons». Néanmoins Tycho voit le soleil se déplaçant traverser un horizon fixe, tandis que Kepler voit un horizon mouvant plongeant pour exposer un soleil fixe. Il ya donc une différence de ce qu'ils voient. Hanson se tourne maintenant pour contrer une objection qui est plus ou moins la réponse standar sur ce point: la différence se pose dans leurs «interprétations» de ce qu'ils voient. Appelons cela la «thèse de l'interprétation." Selon ce point de vue, il est dans l'expérience visuelle d'un événement «à deux étages», dans lequel il est le premier, pour ainsi dire, une expérience «donné» sensorielle qui est identique pour Tycho et Kepler, et puis la deuxième, une "interprétation" mettre sur que, étant donné que, en raison de leurs différentes croyances théoriques, diffère dans le cas de nos deux astronomes. Hanson s'oppose à cette "thèse d'interprétation" en considérant une variété de cas simples de dessins qui peut être considéré comme une chose ou d'une autre, le plus célèbre est peut-être le "pélican / antilope". Bragg et le bébé ne partagent aucune connaissance sur les tubes à rayons X. Ils voient la même chose uniquement parce que s'ils regardent x, ils en ont tous deux la même expérience visuelle. Kepler et Tycho s'entendent mieux : ils voient la même chose en un sens plus fort. Leurs champs visuels sont organisés en grande part de la même façon. Ni l'un ni l'autre ne voient le Soleil comme prêt à éclater de rire ou à se transformer en glaçon. (Le bébé n'est même pas « préparé » vis-à-vis de ces éventualités.) La plupart des gens, aujourd'hui, voient à l'aube la même chose en un sens plus fort encore : nous partageons bon nombre de connaissances sur le Soleil. Par conséquent, Tycho et Kepler voient des choses différentes et pourtant ils voient la même chose. Que l'on puisse dire cela dépend de leur connaissance, de leur expérience et de leurs théories. LES FAITS Qu'est-ce qu'observer un Fait ? A quoi, ressemblerait un fait ? Dans quoi peut-on le recueillir ? La philosophie naturelle repose non sur la découverte de faits, mais sur la découverte de nouvelle manière de les penser. Pour les philosophes à l'esprit fermé, l'observation ne consiste qu'à ouvrir les yeux, et à regarder. Les faits sont simplement les choses qui arrivent, solides, transparents, francs et purs. Les faits ne sont pas des entités observables et représentables au plan pictural. Considérant les faits comme un processus d'adaptation des pensées, dans l'observation ou l'analyse des phénomènes, les mots sont moins importants et ce qui compte, c'est la conception qu'en fait le philosophe. Ceci dit, si les mots du philosophe ne révélaient pas ses conceptions, ils ne seraient d'aucun intérêt. La signification véritable d'un terme doit-être trouvée par l'observation de ce qu'un homme en fait, et non de ce qu'il en dit. Hanson dans cette théorie microphysique d'observation des faits présente en premier les différents faits : les faits inexprimables ; il s'agit des faits inconnus qui pourraient échapper à l'expression. Ceci se traduit par le fait que le résultat d'un phénomène ne garantie pas la certitude de ce même qui se produira ultérieurement. Nous remarquons ainsi que ces résultats restent le fruit d'une probabilité et par conséquent, ne peuvent être exprimé. De façon imagée, la victoire d'un lutteur sur un autre ne signifie pas que si on assistait à nouveau à ce même combat, on s'attendrait impérativement à un même résultat. Autre idée se rapporte au fait qui ne varie pas. Il s'agit donc des phénomènes que l'on observe partout peu importe le temps ou le lieu. A l'occurrence, l'eau bouillonne à cent degré, le soleil est rond. En outre, les faits peuvent faire l'objet d'articulation et dans ce cas, le langage est vu comme étant ce qui uni notre opinion et la différence au niveau du langage suppose une différence de compréhension. Tout ce que nous pouvons indiquer dans notre langage est quelque chose qui peut-être indiqué dans notre langage. Des personnes utilisant différentes langues pourraient avoir les difficultés à appréhender les mêmes faits. Si nous prenons en compte le raisonnement typiquement Galiléen, il serait important de souligner que l'expression d'un langage nécessite une connaissance préalable. Ici il n'est plus question de prédire les observations mais plutôt de les expliquer à partir des formules préalablement acquises. Et celles-ci doivent être synthétisées de manière intelligible. Il est besoin de comprendre les faits observés. LA CAUSALITE La causalité est une expression qui fait l'objet de notre quotidien. Nous en faisons usage dans tous les aspects de notre vie. Certains de nous la défendent à un moment, d'autres le font tous le temps. Ainsi nous avons une conception régulière et persistante de la causalité. Cependant, celle-ci est inadéquate pour l'appréciation des situations causales en physique. Dès lors la conception de la causalité peut-être exposée de plusieurs manières. L'une est image de la chaine causale. Considérons Galilée et son plan incliné. Les boules, terminant leur descente et roulement subséquente, s'assemblent en un ordre approximatif à l'extrémité du plancher. Une boule de cuivre arrive au bas. Elle entre en collision avec une autre boule qui, s'éloigne avec une vitesse prédictible. A nouveau, l'autre est percutée : une autre, puis encore une autre, toujours en vitesse prédictible. On peut ainsi trouver meilleur compte rendu de la chaine causale. Les inférences de l'expérience au monde physique peuvent être justifiées par la supposition qu'il ya des chaines causales donc chaque membre est une structure complexe ordonnée pour la relation spatio-temporelle de coprésence. La chaine de la causalité peut-être construite par l'esprit qui enquête, à partir de tout point donné vers la création du monde. Les chaines causales consistent en des liens. Ce ne sont pas des évènements discrets, fermés aux évènements voisins qui leur sont très semblables. Tous les membres d'une chaine sont similaires quant à leur structure. C'est ce qui rend possible l'ensemble des mouvements auxquels assistent toutes les boules. Hanson utilise l'expression l'arbre généalogique pour qualifier la relation causale qui lie ces boules. Pour lui, il n'y a pas de boule isolée, indépendante ou célibataire. Parce que si elles existent, elles briseraient les chaines de la succession, pourtant dans l'ascendance causale tout évènement a une cause et quelque effet. En d'autres termes il n'existe pas d'évènements célibataires d'où la possibilité d'une déduction. LES THEORIES Les théories dépendent des lois physiques à l'occurrence de la gravitation et de la thermodynamique. Il y a donc compatibilité entre les lois et les théories puisse que ces lois permettent de définir ces théories, de savoir si celles-ci sont erronées ou fausses. En parlant des différents théoriciens, Hanson souligne la confusion qui nait entre les philosophes et les scientifiques du passé confrontés à des situations difficiles semblables à celles des théoriciens de la mécanique quantique. Il y a également la différence entre l'état physique d'un objet et l'expérience réalisée. Il y a donc ici une différence entre un état physique et une expérience visuelle. Les disparités dans leur compte rendu émergent dans les interprétations des uns et des autres. Interpréter ses pensées, faire quelque chose ; voir un état d'expérience dans lequel l'originalité des pensées diffère des réactions visuelles. Voir dans cette perspective ne consiste pas seulement à avoir une expérience visuelle mais aussi la manière donc l'expérience visuelle est acquise. D'où, la vision seule ne garantit pas la totalité de l'expérience même si elle est une entreprise chargée de théorie, elle doit être en plus mise en forme par une observation concrète. Ainsi l'application déductive suggère l'inférence fondamentale des hypothèses de degré élevé aux énoncés d'observation. Dans l'élaboration déductive des énoncés, il est urgent de se lancer à la recherche d'une explication des données. Ce qui conduirait à l'amélioration de la théorie. Cette théorie microphysique d'observation des faits présente en premier les différents faits. Les faits sont simplement les choses qui arrivent, solides, transparents, francs et purs. Les faits ne sont pas des entités observables et représentables au plan pictural. Considérant les faits comme un processus d'adaptation des pensées, dans l'observation ou l'analyse des phénomènes, les mots sont moins importants et ce qui compte, c'est la conception qu'en fait le philosophe. Ceci dit, si les mots du philosophe ne révélaient pas ses conceptions, ils ne seraient d'aucun intérêt. CONCLUSION Fondements de la philosophie contemporaine des sciences de Norwood Russell Hanson, est une oeuvre épistémologique, inspirée des grands penseurs contemporains de l'auteur. Dans ce chef d'oeuvre, il s'attèle à résoudre un problème lié à l'état de confusion de la philosophie face à la microphysique moderne et à son interprétation. Dans la problématique entre l'inductivisme et déductivisme, Hanson explore l'alternative adductive à travers l'exemple de Koyré, et désir ainsi s'appuyer sur une reforme des sciences dans son évolution de la philosophie. Il tend donc à remettre en question le poids de l'interprétation dans l'observation. NORWOOD RUSSELL ici a une approche physique dans sa philosophie des sciences dans cette oeuvre où il fait une analyse complète des éléments physiques tant classiques qu'élémentaires. Bien Hanson, malheureusement, n'a pas vécu pour voir l'effet que cet argument serait venu d'avoir sur le débat ultérieur, il est devenu une pièce maîtresse de beaucoup argumentation de la décennie (ou deux) de la «crise de la rationalité" qui a balayé la philosophie des sciences après la publication de la structure de Kuhn des révolutions scientifiques. les théories sont comme des trames qui guident la perception, accepter des théories différentes c'est voir les choses de manière différente. Ce n'est pas l'expérience sensorielle qui détermine la théorie. Mais c'est la théorie détermine l'expérience sensorielle.

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