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résumé platon

Publié le 06/02/2012

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platon

L'âme n'ayant pas reçue une définition par Platon mais qui est seulement décrite comment il l'imagine, à quoi elle ressemble et à propos des voyages qui avaient été le siens est également immortelle. Il est possible de connaître la véritable nature de l’âme en se la représentant sous une forme mythique. Il s’agit du mythe du Char Ailé. L’âme est comparable à un attelage ailé céleste : le cocher est la raison, l’intellect qui gouverne et l’attelage est tiré par deux chevaux. Cependant, Platon introduit une différence entre l’âme des dieux et l’âme humaine. Pour l’âme des dieux, la structure de l’attelage et son comportement sont dans une continuité cohérente si bien qu’une fausse manœuvre est, par principe, exclue et tente d'élever son attelage. L’attelage est porté sans encombre par les ailes au sommet de la voûte céleste dans un mouvement ascensionnel uniforme. Alors que pour l’âme humaine, ce mouvement vers les réalités devient difficile car les deux chevaux sont de nature différente. L’un, blanc et noble, aspire au ciel. Obéissant, il représente le cœur. L’autre, noir et massif, est attiré par la terre. Il représente la partie désirante de l’âme. A peine arrivées à la hauteur du monde éternel, même si certaines âmes peuvent apercevoir quelques idées, en ayant suivi un parcours provoquant des souffrances, elles chutent toutes inévitablement dans le monde sensible puisque leurs ailes manquent de force pour pouvoir les soutenir. Ce voyage dans le ciel des Idées aux côtés des dieux est appelé « mystère ». Il s’ensuit donc une hiérarchie dans les types humains comportant neuf degrés, chacun correspondant à plus ou moins d’imperfection dans les âmes en fonction de ce qu’elles ont pour ou non apercevoir du monde des idées.  

Au sommet de la pyramide se trouvent les philosophes, suivi après par  les rois et guerriers, les hommes politiques et financiers, les médecins et hygiénistes, les devins, les peintres et poètes, les agriculteurs et les artisans, les sophistes et au dernier échelon de la pyramide les tyrans. Le philosophe-roi est chargé de faire régner l’ordre et la justice. Ainsi, nous connaissons l’essence des réalités car notre âme a eu une vie jadis où elle contemplait les essences de la réalité et que maintenant une fois incarnée dans un corps, elle se souvient de ses essences en voyant des imitations des réalités. Néanmoins, l’âme est brouillée par le corps ; le corps est un brouillard qui empêche l’âme de percevoir avec netteté le ciel des Idées. L'âme doit trouver à s'orienter et cette puissance d'orientation n'appartient qu'au désir. Se séparer du corps ne serait pas le mépriser ou le martyriser, mais le gouverner de telle sorte qu'il soit le plus loin. C'est en effet par la parole que la réalité est à la fois corporelle et intelligible, car c 'est par le corps que l'âme signifie ce qu'elle a à signifier. La parole vivante et sensée est donc l'âme. Le travail de l’âme brouillée par le corps qui est complètement gouvernée par les soucis du corps. Le corps devenant l'objet exclusif de ses préoccupations, la source unique de ses affectations, des valeurs et connaissances, rendant le corps docile. Le corps peut être qualifié d'obscur qui peut nous ensorceler et pousser à lui prêter des désirs, rétifs et fantasmiques. La tyrannie étant la prise de pouvoir du corps sur l'âme. Ce cors n'est pas mauvais en soi, car de même les dieux en ont un, un corps splendide, et également le monde (vivant éternel parfait) est l'union d'une âme et d'un corps. Il consiste dès lors à écarter les barreaux de la chair que le corps ne cesse d’interposer entre elle et les Idées. C’est le phénomène de réminiscence. Toute connaissance est donc réminiscence ou encore conversion par laquelle l’âme réoriente son regard vers les réalités véritables. Connaître, c’est toujours reconnaître ce qu’on avait vu dans une vie antérieure.

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