Ricciarelli, Katia - musique.
Publié le 17/05/2013
Extrait du document
Ricciarelli, Katia - musique. 1 PRÉSENTATION Ricciarelli, Katia (1946- ), soprano italienne. 2 RÉVÉLÉE PAR LES CONCOURS Née à Rovigo, Katia Ricciarelli réussit, après une enfance difficile, à mener à bien des études au conservatoire de Venise, sous la houlette de Iris Adami-Corradetti. Elle se présente à plusieurs concours vocaux, dont en 1969, le concours Aslico à Milan, qui lui permet de faire ses débuts dans le rôle de Mimi (la Bohème) à Mantoue ; en 1970, elle reçoit le prix Verdi du concours international de Parme et, en 1971, celui des « Voix nouvelles pour Verdi « de la télévision italienne. Une carrière très active commence alors, qui la conduit immédiatement dans les principaux théâtre d'Italie, d'Europe occidentale et des États-Unis. 3 UNE INTERPRÈTE ÉMOUVANTE POUR UN RÉPERTOIRE ORIGINAL En dehors de Mimi ou de Liù (Turandot), avec lesquelles elle fait ses débuts, et Micaëla (Carmen), elle se consacre alors surtout à Verdi, en particulier à des opéras de jeunesse rarement donnés (i Due Foscari, Giovanna d'Arco, il Corsaro, la Battaglia di Legnano, Luisa Miller). À la fin des années soixante-dix, elle élargit son répertoire au bel canto romantique immédiatement antérieur : appréciée comme Giulietta de Bellini (I Capuletti e i Montecchi), elle chante aussi beaucoup Donizetti, donnant sa première Anna Bolena (de l'oeuvre éponyme) à Bologne en 1979, ainsi que des raretés comme Maria di Rudenz en 1980 à Venise ou l'Esule di Roma en concert à Londres en 1982. Elle participe, en outre, à maintes redécouvertes du répertoire Rossinien (Tancredi à Aix-en-Provence en 1980), et à de nombreuses productions du festival de Pesaro, notamment les mémorables il Viaggio a Reims (le Voyage à Reims) en 1985, et Bianca e Falliero en 1986. Elle met au service de ces ouvrages une voix frémissante, au timbre chaleureux et assez charnu, un généreux sens du phrasé, surtout dans l'expression élégiaque, et de réelles qualités d'actrice, qui lui valent d'être au cinéma la Desdemona de l' Otello de Franco Zeffirelli (1986). 4 DES CHOIX PÉRILLEUX Mais elle accepte aussi très tôt des rôles trop lourds : Norma (Norma), Élisabeth de Valois (Don Carlos), Amelia (le Bal masqué), Aïda (Aïda), Tosca (Tosca), Madeleine de Coigny dans Andrea Chénier de Verdi (Versailles 1989), et même, pour un enregistrement discographique, Turandot (Turandot). C'est d'une voix prématurément diminuée qu'elle poursuit aujourd'hui une carrière assez discrète, en récital et sur quelques scènes italiennes, comme Vérone (Liù en 1995), Palerme ( Orphée et Eurydice de Gluck en 1996, Agrippina de Haendel en 1997) ou Lecce (Adriana Lecouvreur en janvier 1999), où elle est directrice artistique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
Liens utiles
- Explication linéaire A la Musique Arthur Rimbaud, Poésies, 1870-1871
- LA MUSIQUE DE LA PERIODE DE L'ANTIQUITE & DU MOYEN-ȂGE
- FICHE - La Musique ou l'art de faire entendre les nombres
- LA MUSIQUE AU MOYEN AGE
- La musique de Baudelaire (commentaire et analyse)