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Saïda.

Publié le 17/04/2013

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Saïda. Saïda, ville et port maritime du Liban, située sur la mer Méditerranée, au sud de Beyrouth. Sa principale activité économique est le commerce maritime. Le port exporte de l'huile d'olive, des agrumes, des figues et autres fruits produits par les vergers irrigués qui ceinturent la ville. La raffinerie de pétrole qui, jusqu'en 1984, traitait le pétrole acheminé par oléoduc d'Arabie saoudite et de Bahreïn, a été fortement endommagée. De son passé, la ville conserve le château des Croisés qui domine le port. Des fouilles archéologiques ont mis au jour des sarcophages de l'époque hellénistique, un temple du dieu Eshmoun, situé à flanc de colline, et des nécropoles remontant au IIe millénaire av. J.-C. Saïda se situe sur le site de l'antique Sidon, ancien port de Phénicie, appelé « le premier-né de Canaan « dans la Bible. Elle fut, au IIe millénaire av. J.-C., la principale ville de la Phénicie méridionale. Ravagée par les Peuples de la mer vers 1200 av. J.-C., elle fut prise par les Philistins vers 1100 av. J.-C. La cité connut son apogée du Xe siècle av. J.-C., durant lesquels elle fonda des comptoirs à Chypre, en Crète, et dans les îles de la mer Égée. À partir du Puis, vers le VIIIe Xe XIIe au siècle av. J.-C., elle subit l'hégémonie de Tyr. siècle av. J.-C., elle devint tributaire de l'Assyrie. Suite à une révolte, elle fut ruinée par Assarhaddon vers 678 av. J.-C. Capitale de la satrapie de Phénicie dans l'empire des Achéménides, la ville se révolta contre le roi de Perse Artaxersès III Ochos, en 344 av. J.-C., qui la fit incendier. Elle ouvrit ses portes à Alexandre le Grand en 332 av. J.-C. et lui fournit des vaisseaux pour le siège de Tyr. Sidon retrouva une certaine prospérité à l'époque hellénistique et romaine. Elle devint siège d'un évêché dans les premiers temps du christianisme. En partie détruite par un tremblement de terre en 501 apr. J.-C., elle fut conquise en 637 par les Arabes, qui en firent un port militaire de Damas. En 1110, elle tomba aux mains des croisés qui la dénommèrent Sagette ou Sayette et en firent une seigneurie. Ceux-ci la disputèrent aux Sarrasins. Prise par Saladin en 1187, elle fut reprise par les croisés en 1197. Achetée en 1200 par les Templiers, Saïda fut dévastée par les Mongols en 1260 et redevint musulmane. Elle se releva aux XVIe et XVIIe siècles et devint un centre du commerce de la soie. La ville fut prise par les Britanniques en 1918. Elle a été partiellement détruite lors de l'invasion israélienne de 1982. Population (2003) : 149 000 habitants.

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