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Serafin, Tullio - musique.

Publié le 17/05/2013

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Serafin, Tullio - musique. 1 PRÉSENTATION Serafin, Tullio (1878-1968), chef d'orchestre italien. 2 UNE TRÈS LONGUE CARRIÈRE Né à Rottanova di Carvazere (Vénétie), Tullio Serafin étudie au conservatoire de Milan (violon, alto, contrepoint, composition), joue quelques saisons dans l'orchestre de la Scala, puis débute comme chef à Ferrare en 1898. Il se fait remarquer comme chef lyrique, mais aussi symphonique, à Turin au Teatro Dal Verme de Milan, puis comme maestro sostituto à la Scala, où il est chef principal de 1909 à 1914, et de 1917 à 1918. Il y donne de nombreuses premières italiennes (le Chevalier à la rose et Salomé de Richard Strauss, Ariane et Barbe-Bleue de Paul Dukas...) et créations (l'Amore dei tre re et la Nave d'Italo Montemezzi). Dès 1913, il inaugure avec Aïda de Verdi le festival d'été des Arènes de Vérone. De 1924 à 1934, il se produit au Metropolitan de New York, où il donne des premières américaines (Turandot de Puccini, Simon Boccanegra de Verdi, la Vie brève de Manuel de Falla, le Rossignol de Stravinski), ainsi que des créations, comme The King's Henchman de Deems Taylor (1927) ou The Emperor Jones de Louis Gruenberg (1933). Il acquiert ainsi une renommée internationale avant de revenir, en 1934, en Italie. Directeur de l'Opéra (Teatro Reale) de Rome jusqu'en 1943, mais également très actif au Mai musical florentin, il associe toujours répertoire traditionnel et contemporain (opéras nouveaux de Lodovico Rocca, Gian Francesco Malipiero, Ildebrando Pizzetti, Franco Alfano ; première italienne de Wozzeck de Berg), mais s'intéresse aussi à des ouvrages alors délaissés comme I Puritani de Bellini, qu'il donne en 1935 à Florence. Après guerre, actif à la Scala dont il ouvre la saison 1946, à Chicago (1956-1958) ou au Covent Garden de Londres, puis à nouveau à l'Opéra de Rome comme conseiller artistique après 1962, il joue un rôle essentiel, étroitement associé à Maria Callas, dans la redécouverte du style belcantiste de Bellini, de Donizetti et de Rossini. Il réalise alors les nombreux enregistrements d'opéras italiens pour lesquels il est surtout connu aujourd'hui. 3 UN CHEF DISCRET AU SERVICE DE SON ART La direction de ce chef « de fosse « typique, assez discrète et peu symphonique, s'est toujours mise en retrait pour mieux servir le chant, le théâtre et l'expression dramatique. Grand connaisseur de la voix, il a su repérer et conseiller les personnalités d'exception dont il a grandement favorisé la carrière : Beniamino Gigli à Gênes en 1914, Rosa Ponselle à New York, Tito Gobbi à Rome dès 1938, Maria Callas après guerre, ou encore Joan Sutherland qu'il prépare pour Lucia (Lucia di Lammermoor) à Londres en 1959. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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