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Séverac, Déodat de - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

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Séverac, Déodat de - compositeur de musique. Séverac, Déodat de (1873-1921), compositeur français. Né à Saint-Félix-de-Caraman (Haute-Garonne), Joseph-Marie Déodat de Séverac suit des études de droit et de musique à Toulouse avant de devenir, entre 1897 et 1907, à la Schola cantorum de Paris, l'élève de Vincent d'Indy, Charles Bordes, Alexandre Guilmant et Albéric Magnard. Sa thèse de fin d'études portait sur la Centralisation et les petites chapelles, un plaidoyer vibrant pour un art national nourri des différentes cultures de ses provinces : « Ils [les musiciens actuels] font de la musique de Paris et pour Paris ; ils s'écartent ainsi progressivement et de plus en plus du génie propre aux diverses provinces où ils sont nés... Comme il serait beaucoup plus simple de se laisser entraîner par la musique à travers champs en suivant son caprice. L'oeuvre ne peut s'imposer à l'auditeur ni par son plan, ni par sa méthode d'écriture, mais par les sentiments qu'elle fait naître en nous. « Ses études aussitôt terminées, il retourne dans son Languedoc natal, puis se fixe définitivement en Catalogne française, au pied du Canigou. Taxé, sans égards, de musicien régionaliste, il est en réalité, à l'instar de Chabrier ou de Canteloube, un compositeur qui puise son inspiration dans des mélodies et des rythmes populaires. Ainsi, dans un catalogue d'oeuvres en majorité destinées au piano solo, du Chant de la Terre (1900) à Sous les lauriers roses (1918) sans oublier En Languedoc (1904), Baigneuses au soleil (1908), Cerdaña (1910-1911) et En vacances (1912-1921), se profilent les ombres de Debussy et Ravel, dans un jeu de miroitements et de correspondances sonores. Paysagiste, dans le meilleur sens du mot, il capte des sensations et des couleurs dans une écriture audacieuse qui parfois touche à l'art de l'improvisation et de l'abstraction. Il est également l'auteur de partitions d'orchestre (Nymphes au crépuscule en 1901 et Triptyque en 1904), d'une musique de scène pour « Hélène de Sparte « de Verhaeren (1912), de mélodies, de motets et de plusieurs ouvrages lyriques (le Mirage en 1905, le Coeur du moulin en 1908). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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