Devoir de Philosophie

souï-manga (faune & Flore).

Publié le 21/04/2013

Extrait du document

souï-manga (faune & Flore). 1 PRÉSENTATION souï-manga, petit oiseau passereau des continents africain et asiatique, caractérisé par son plumage aux reflets métalliques et son long bec fin et recourbé. On trouve aussi les orthographes suivantes : souïmanga, soui-manga ou encore souimanga. Les souï-mangas se rencontrent dans les régions tropicales d'Afrique et d'Asie. De par leur mode de vie et le milieu qu'ils occupent, ils sont l'équivalent, pour ces régions, des colibris du continent américain. On les rencontre dans les forêts tropicales, mais aussi dans les savanes. Certains vivent en montagne, jusqu'à plus de 1 500 m d'altitude pour le souï-manga asiatique. 2 DESCRIPTION Les souï-mangas sont des oiseaux chanteurs souvent exubérants. Ils mesurent en moyenne une dizaine de centimètres de long. De couleur variable, leur plumage présente généralement des reflets métalliques ; le vert sombre, le vert olive et le bleu sont des coloris répandus pour les ailes et le dos, la gorge et le ventre pouvant arborer des teintes chaudes comme le rouge, le jaune vif ou l'orange. Ainsi, le souï-manga orange, qui vit à la pointe sud de l'Afrique du Sud, tient son nom de son ventre orange éclatant (sa tête est vert bronze). Le souï-manga à poitrine rouge, qui peuple une région s'étendant du Sénégal au Kenya, est, quant à lui, de couleur uniformément beige en dehors de sa période de reproduction ; en revanche, pendant la saison des amours, le mâle arbore un plumage noir sur les ailes et le dos, contrastant avec sa tête vert bronze et la tache rouge écarlate qui orne sa poitrine. En règle générale, les femelles des souï-mangas ont un plumage plus terne que les mâles. 3 ALIMENTATION La plupart des souï-mangas se nourrissent de nectar de fleurs ; leur long bec et leur langue tubulaire sont parfaitement adaptés à cet usage. Un grand nombre complète ce régime d'insectes piqués sur les branches ou sur le sol, mais leurs habitudes alimentaires, dans ce domaine, divergent selon les espèces. Le souï-manga superbe, par exemple, est friand d'araignées qu'il capture sur leur toile, tandis que le souï-manga géant, endémique de l'île de São Tomé, cherche ses proies sous les écorces des arbres. 4 REPRODUCTION Pendant la période de reproduction, qui coïncide généralement avec la saison des pluies, les femelles construisent des nids de brindilles et de mousse en forme d'outre caractéristique, s'ouvrant sur le côté et accrochés aux branches. 5 DIVERSITÉ ET ÉLÉMENTS DE CLASSIFICATION Les souï-mangas appartiennent à la famille des nectariniidés de l'ordre des passériformes. On en connaît à l'heure actuelle plus de 120 espèces, mais les ornithologues en découvrent chaque année de nouvelles. Les souï-mangas appartiennent pour la plupart au genre Nectarinia ; certaines espèces sont toutefois classées, notamment sur la base de leur comportement alimentaire, dans d'autres genres. Il en existe de très nombreuses espèces, comme par exemple le souï-manga commun Nectarinia souimanga, le souï-manga éclatant, Nectarinia coccinigaster, le souï-manga à longue queue Nectarinia pulchella, le souï-manga superbe, Nectarinia superba, le souï-manga de Newton, Nectarinia newtonii, le souï-manga cuivré Nectarinia cuprea, le souï-manga orange Nectarinia violacea et le souï-manga à poitrine rouge Nectarinia senagalensis. Le souï-manga géant, ou souï-manga de São Tomé, a pour nom scientifique Dreptes thomensis. En Asie, on rencontre principalement le souï-manga asiatique, Nectarinia asiatica.

Liens utiles