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Sportbusinnes

Publié le 03/01/2013

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I. Naissance d'une économie sportive A. La professionnalisation et la création du sport business Depuis sa genèse, le sport a toujours été un loisir nécessitant un investissement important afin de construire les infrastructure nécessaire à l'image de la construction du stade olympique à Athènes ou du Colisée à Rome. Toutefois cette période n'est pas comparable au sport tel que nous le connaissons aujourd'hui né à la fin du XIXe siècle en Europe et symbolisé par le rétablissement des Jeux Olympiques en 1896 et qui ne va cesser de se développer. Tout d'abord, il est important de revenir sur le changement de statut des sport majeurs (plus populaires) dans la seconde moitié du XXe siècle. Le sport alors amateur devient progressivement professionnel en profitant d'un climat économique favorable ( PIB mondial multiplié par deux ). Quelles sont les raisons de cette professionnalisation et quelles sont les répercussions sur le milieu sportif ? A la suite de la seconde guerre mondiale, les progrès réalisés par la presse aide considérablement à la diffusion des pratiques sportives. Les premiers journaux dédiés au sport voient le jour à l'image de L'Equipe en 1946 ,But et Club en 1951 et le Miroir des Sports en 1956. Ils permettent de d'élargir le public d'intéressé et favorisent une expansion du sport au sein de toutes les couches sociales. Le sport devient alors un véritable phénomène sociale, cette popularité croissante va permettre aux sports les plus riches à l'époque d'obtenir définitivement le statut professionnel comme le football qui acquiert ce statut au début des années 60 bien que les premières ligues professionnelles soient apparues dans les années 30 ou le tennis en 1968 avec l'apparition de l'ère Open. C'est alors la presse qui financent la plupart des grands championnats et événements sportifs, L'Equipe crée ainsi la Coupe des clubs champions européens en 1956. Ces sport génèrent du profit à travers leur billetterie, en effet ils sont très populaires et les réglementations de sécurité n'existe pas encore dans les stades, la finale de la coupe du monde attire alors en 1958 près de 200 000 spectateurs dans l'enceinte du Maracaña à Rio de Janeiro. Les recettes des sport sont alors élevées mais ne sont pas exceptionnelles par rapport aux restes de la population. L'explosion des revenus du milieu sportif va coïncider avec l'essor d'un autre média dans les années 1980,la télévision. Les chaines de télévision entrent en concurrence pour diffuser les événements sportifs car ceux ci sont populaires et assurent une audience conséquente. Or cette retransmission n'est pas gratuite, les chaînes doivent s'acquitter de droit de retransmission pour les diffuser. un important flux de capitaux s'est alors installé dans le sport, l'argent répartis entre les différents agents ( dirigeants, sportifs ) accroit le budget des instances sportives et les revenus des athlètes. ces droits de retransmission s'élève aujourd'hui à 600 millions d'euros pour diffuser le championnat de France de ligue 1 et les droits télés représentent 57% du budget d'un club professionnel . Et même si ses droits ne rapportent pas autant d'argent dans les autres sports, seulement 13% du budget d'un club de rugby et moins de 4% du budget d'un club de handball, il leur assure une médiatisation encore plus importante. La popularité du sport est aussi intéressante pour les sponsors qui à l'instar des médias utilisent l'image du sport pour promouvoir les produits et services qu'ils proposent. Ces sponsors ont toujours été présent s dans le sport mais n'ont pas toujours eu les mêmes finalités: les mécènes, soucieux de développer le sport qu'ils affectionnent et de l'influencer depuis l'antiquité; les entreprises soucieuses de montrer l'implication de la marque à la vie de la ville dans la première partie du XXe siècle ( Peugeot à Sochaux ) et les entreprises qui cherchent à gagner des parts de marché et espèrent un retour sur investissement satisfaisants depuis 1980.Ainsi l'investissement en sponsoring dans le monde du football en 2010 était de 2 milliards d'euros selon Havas Sport et de 280 millions pour le sport automobile en France. -84629-488294Le facteur "argent" est donc présent de manière systématique dans le sport professionnel qui dispose aujourd'hui de sa propre économie. Il est ainsi possible de parler de "Sport Business", cette économie étant lié exclusivement au monde du sport. Le mode de fonctionnement du spot business est relativement simple : Le poids économiques du sport est de 34 milliards d'euros en France soit un peu moins de 2% du PIB (Produit Intérieur Brut) . Le sport business est donc un nain économique, mais son véritable poids est inchiffrable, son influence dépasse la simple sphère économique, le sport étant avant tout une tribune qui touchent près d'un tiers de la population mondiale.