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Sutherland, Joan - musique.

Publié le 17/05/2013

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Sutherland, Joan - musique. 1 PRÉSENTATION Sutherland, Joan (1926- ), soprano australienne, qui a contribué, avec Maria Callas et Marilyn Horne, à la renaissance du bel canto. 2 DE SYDNEY À LONDRES Joan Sutherland UPI/Corbis Née à Sydney, Joan Sutherland, tout en travaillant comme secrétaire, y étudie le chant auprès de John et Aida Dickens, et fait ses débuts en 1947 dans Didon et Enée de Purcell. En 1951, elle gagne Londres et travaille au Royal College of Music avec Clive Carey. Elle débute en 1952 au Covent Garden (Première Dame de la Flûte enchantée), y chante le petit rôle de Clotilde dans la Norma aux côtés de Maria Callas en 1952-1953, puis des rôles variés comme la Comtesse des Noces de Figaro, Amelia du Bal masqué de Verdi, Eva des Maîtres chanteurs ou, en création, Jenifer dans Midsummer Marriage de Michael Tippett (1955). 3 TRENTE ANS DE RÈGNE SUR LE BEL CANTO Conseillée par son époux et accompagnateur Richard Bonynge, Joan Sutherland découvre ses possibilités dans le suraigu et la virtuosité, qu'elle applique au bel canto baroque, participant avec succès aux redécouvertes de la Haendel Society ( Alcina en 1957, Semele et Rodelinda en 1959). Mais c'est son interprétation du rôle-titre de Lucia di Lammermoor de Donizetti au Covent Garden (février 1959) qui constitue le vrai tournant de sa carrière et qui l'impose rapidement au monde entier comme spécialiste -- après Maria Callas -- du bel canto romantique. Elle incarne les fragiles héroïnes de Bellini (Beatrice di Tenda, la Sonnambula, I Puritani), mais aussi Norma (Norma), les altières aristocrates donizettiennes (Lucrezia Borgia, Maria Stuarda, Anna Bolena) et une brillante Marie (la Figlia del regimento), sans oublier le rôle-titre de la Semiramide de Rossini. Elle n'abandonne pourtant ni Haendel (Cléopâtre de Giulio Cesare dès 1963), ni Verdi (Gilda de Rigoletto, la Traviata), affectionne certains rôles français (Lakmé de Delibes, les quatre rôles de soprano des Contes d'Hoffmann d'Offenbach, Ophélie dans Hamlet d'Ambroise Thomas), et goûte les raretés virtuoses : l'Anima del filosofo de Haydn (rôles d'Euridice et Genio), Esclarmonde de Massenet. Son mari est à partir de 1963 son chef d'orchestre attitré ; Marilyn Horne et Luciano Pavarotti sont ses partenaires favoris. Elle met un terme à sa carrière en 1990, à Sydney, dans les Huguenots de Meyerbeer. 4 « LA STUPENDA « Joan Sutherland doit le surnom de Stupenda qui lui a été donné par la critique à ses prouesses de technicienne d'exception, dont l'agilité peu commune dans les coloratures et les notes piquées, un trille légendaire, l'inventivité dans les variations, alliés à une puissance étonnante (notamment dans ses fameuses cadences suraiguës dans les tutti avec choeur), suscitent à chaque fois enthousiasme et émotion. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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