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Synthèse A la recherche de l'éternelle jeunesse…

Publié le 06/02/2011

Extrait du document

 

Le corpus proposé se compose de cinq documents dont deux articles, deux extraits d’œuvre et un dessin. Ils ont comme particularité de tous évoquer le sujet de la vieillesse, et en particulier de son « désir « de s’en rapprocher le moins possible. On peut donc se demander comment les « vieux « voient ils leurs âges ?           On se demandera dans un premier temps pourquoi ne veulent ils plus vieillir et dans une seconde partie comment font ils pour y parvenir.

A l’heure ou le monde vit une véritable révolution technologique, pour la grande majorité de la population, la vieillesse s’annonce comme un fardeau. Ce sentiment se traduit bien souvent par la peur de vieillir comme l’illustre Colette dans « Chéri «. Le besoin de rester au contact des plus jeunes et la douleur qu’évoque le sentiment de se savoir vieux engendre les larmes et la détresse de son personnage. Ainsi Sylvie O’Dy dans son article de l’Express confie qu’on ne parle plus de vieillesse mais de longévité afin d’apaiser certaines vielles consciences. Elle s’associe donc avec l’idée de Maryse Wolinski qui confesse dans « Nous vivrons toujours jeunes et beaux « que les mots « vieux « ou « vieillissement « ont des connotations négatives. Les euphémismes qui les remplacent ont pour but de rassurer les plus anciens sur leurs sors.           Dans son ouvrage, Maryse Wolinski insiste sur le fait que malgré le vieillissement effréné de la population, cette dernière reste tout à fait capable de continuer à exercer une activité. C’est d’ailleurs ce qu’illustre son mari dans son dessin en montrant une personne âgée entrain de travailler en regardant partir sa plus jeune compagne. Ce besoin de vouloir rester actif rappelle donc encore une fois cette appréhension de la vieillesse synonyme d’immobilisme et donc par conséquent de mort. C’est ainsi que la crainte pousse les « vieux « à vouloir vivre « jeune « jusqu’à la mort ; kit à leur faire envisager des solutions plus ou moins adaptés comme en témoigne Marion Van Rentergam dans un article du Monde 2 datant de 2001.

Dans ce même article, on peut noter le véritable engouement des « vieux « à vouloir dédramatiser leurs situations. Ils vont en effet jusqu’à prendre des risques pour atténuer certaine conséquences naturelles de leurs âges. Leur volonté d’aller jusqu'à accepter de devenir un cobaye pour tester les effets d’hormones anti-âge non commercialisé en France atteste de la hauteur de leurs ambitions. Dans ce domaine, Sylvie O’Dy note que le secteur de la médecine s’implique de manière grandissante dans le monde du troisième âge. Le but étant d’améliorer la qualité de vie ainsi que la très convoité « longévité «.

La confrontation de ces document nous amène donc à prendre conscience que le troisième qui tend de plus en plus à allonger le chiffre se soucie réellement de son sors. Vivant en phase avec son siècle il veut pouvoir profiter des nouveaux moyens mis au point par la médecine notamment pour lui permettre d’être accompagner le mieux possible. La vieillesse reste donc la hantise de chacun qui essaye à sa manière de l’oublier comme il le peut encore.

« mais elle est encore sublimée par amour de Gina pour terre italienne et par extrême simplicité, naturel si pudique dustyle et de cet « égotiste » qui ne livre que le demi-mot de ses sentiments. • Le panorama apparaît d'abord à travers la description comme un amphithéâtre semi-circulaire dont le centre - l'arène - est certainement le lac lui-même. • Gina vient d'en parler quelques lignes auparavant et de son « hardi promontoire », qui le sépare en « deuxbranches », celle de Côme si voluptueuse et celle qui court vers Lecco pleine de sévérité. • Dans le passage étudié ici, ce sont les bords qui sont présentés, ce qui l'environne ; on y remarque plusieursétages (présentation en verticale) et plusieurs profondeurs en horizontale, les deux niveaux se réunissant pourconstituer une forme en entonnoir avec pentes, les lointains horizontaux et verticaux se rejoignant. • Reconstitue, le dessin géographique est donc le suivant : - « Par-delà [les] collines », ce sont « les pics des Alpes », les plus élevés, les plus loin en distance...; - « le faîte des collines » offre des « ermitages » : hauteur et distance encore importantes...

; - partant de ces sommets, s'égrènent le long des « pentes » de haut en bas: «l'architecture» des clochers («leverbe « s'élève » et le complément « au-dessus des sommets des arbres » les situent assez précisément), puis les «grands arbres », ensuite « les bouquets de châtaigniers et de cerisiers sauvages » moins élevés sans doute, enfin «les villages situés à mi-côte » et « quelque petit champ » disséminé çà et là. • Mais si l'on veut tracer la carte des lieux en suivant les indications nettes données au cours du passage, on serend compte que la narration est en réalité plus fantaisiste; passant d'un étage à un élément horizontalement pluslointain, ou d'un autre plus proche à un autre étage, le tout comme en butinant, sans rigueur excessive. • C'est un « œil satisfait » qui perçoit les détails et qui les note, retenant non seulement cette structure, mais aussides « formes », celles des « collines », qualifiées avec passion d'« admirables », mais présentées aussi avecrectitude comme « se précipitant vers le lac par des pentes ». • Les formes priment d'ailleurs sur les couleurs, aussi pense-t-on plus à un dessin qu'à un tableau, la seule notion deteinte étant suggérée par la « neige » qui couvre les « pics ». • Les lignes et masses par contre sont bien délimitées : les villages et les arbres sont groupés, « cachés » les unssous les autres ; la ligne des clochers qui « s'élève » dépasse celle des sommets des arbres ; les îlots des champs «interrompent] les bouquets » (autre forme) de « châtaigniers et de cerisiers ». • On va de formes arrondies à lignes pointées vers le ciel : « Clochers », « pics »... • Mais ce n'est pas visuellement seulement qu'est transcrit le paysage, c'est aussi auditivement : un son adouci parla distance, « lointain », « caché, sous les arbres », transformé par les eaux du lac qui le portent en ondes auxoreilles comme les collines pourraient s'en faire l'écho... II.

Ce que voit - ou revoit - la Comtesse Pietranera. • Mais c'est le cœur en réalité qui écoute... • ...

car cette description est transmise de façon très subtile. • Ce qui frappe d'abord, c'est que, malgré les deux voix qui parlent : la Comtesse - plus directement - ou enseconde main son « historien » (terme de Stendhal lui-même), i.e.

Stendhal, ne font que transmettre le « langage »des « lieux ». • C'est donc comme si le site parlait par leur truchement soit au lecteur, soit à Gina qui vient retrouver là sessources, soit peut-être seulement au cœur de Stendhal - qui fut souvent tenté d'écrire pour lui seul. • Ce paysage est d'ailleurs doté de qualificatifs plutôt réservés aux humains : « tout est noble et tendre », «architecture charmante», «jolis clochers», «plantes...

plus heureuses là...

», « austérité sévère », « lieux ravissants». • On est ainsi assez proche d'une certaine manière de peindre de Rousseau avec des qualificatifs qui sont desimpressions, des notations qui à travers les sens touchent le cœur.

Adjectifs sentimentaux et conceptuels... • Ce choix de vocabulaire rappelle volontiers le XVIIIe siècle finissant. • Un courant affectif s'établit entre paysage et Comtesse, et la, c'est le romantisme qui apparaît.

Quelques lignes. »

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