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Taube, Henry - chimiste.

Publié le 25/04/2013

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Taube, Henry - chimiste. 1 PRÉSENTATION Taube, Henry (1915-2005), chimiste américain d'origine canadienne, prix Nobel de chimie en 1983. 2 PARCOURS UNIVERSITAIRE Né à Neudorf, en Saskatchewan (Canada), Henry Taube effectue ses premiers cycles universitaires en filière scientifique dans sa province natale, à l'université du Saskatchewan. En 1937, il part aux États-Unis et s'inscrit à la prestigieuse université de Berkeley (Californie), où il prépare un doctorat de chimie. Il soutient sa thèse en 1940 et commence sa carrière universitaire à Berkeley en tant que moniteur. L'année suivante, il obtient un poste de maître de conférences à l'université Cornell à Ithaca (New York), qu'il quitte en 1946 pour l'université de Chicago. En 1962, il rejoint une autre prestigieuse université californienne, l'université Stanford à Palo Alto, où il occupe la chaire de chimie inorganique jusqu'en 1986. C'est au sein de ces deux derniers établissements qu'il réalise l'essentiel de ses remarquables travaux de recherche. 3 TRAVAUX SCIENTIFIQUES ET DISTINCTIONS HONORIFIQUES Les premiers travaux d'Henry Taube portent sur la solvatation des ions métalliques dans les complexes de coordination. Il s'intéresse en particulier à modifier la réactivité de ce type de complexes en faisant varier la nature du ligand (entité liée à l'élément central) et l'état d'oxydation des ions métalliques centraux. Pour caractériser les structures moléculaires des différents complexes mis en jeu, Henry Taube s'appuie principalement sur une nouvelle technique d'analyse très puissante, la résonance magnétique nucléaire (RMN). Ces premiers résultats ouvrent la voie à une meilleure compréhension de la cinétique des réactions de substitution et des mécanismes des réactions d'oxydoréduction. Henry Taube cherche ensuite à comprendre comment se déroule le transfert d'électrons dans les complexes métalliques. Pour cela, il s'appuie sur les travaux de deux maîtres de chimie inorganique, les chimistes Svante Arrhenius et Alfred Werner, et met au jour le mécanisme de transfert électronique entre deux complexes métalliques : avant le transfert d'électrons, il y a formation d'un « pont « entre les ions métalliques, qui constituent ainsi un supercomplexe. La compréhension de ce mécanisme réactionnel permet d'éclaircir de nombreuses réactions inorganiques, notamment celles fournissant de l'énergie aux organismes vivants. Pour l'ensemble des ses travaux précurseurs en chimie de coordination et en particulier « pour ses travaux sur les mécanismes de réactions de transfert d'électrons, notamment dans les complexes métalliques «, Henry Taube a obtenu le prix Nobel de chimie en 1983.

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