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Tetrazzini, Luisa - musique.

Publié le 17/05/2013

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Tetrazzini, Luisa - musique. 1 PRÉSENTATION Tetrazzini, Luisa (1871-1940), soprano italienne. 2 LA LENTE ET SÛRE AFFIRMATION D'UNE GRANDE RENOMMÉE Née à Florence, Luisa Tetrazzini suit très tôt l'exemple de sa soeur aînée Eva, et étudie le chant avec le même professeur (Ceccherini) à l'Instituto Musicale de sa ville natale. Elle y débute en 1890, au Teatro Pagliano, remplaçant la titulaire du rôle d'Inès dans l'Africaine de Meyerbeer. Après quelques engagements, notamment dans des rôles bouffes, à Rome et Florence, elle chante, de 1892 à 1895, en Amérique du Sud. Elle y met au point l'essentiel de son répertoire, où les « maîtres anciens «, Bellini (la Sonnambula, i Puritani), Donizetti (Linda di Chamounix) et Rossini (le Barbier de Séville) tiennent une large place, aux côtés de Verdi (la Traviata, Rigoletto), de Meyerbeer (Dinorah) ou d'Ambroise Thomas (Mignon). Suivent des années d'incessants voyages en Europe et en Amérique latine, avec un premier engagement aux États-Unis, au Tivoli Theatre de San Francisco, en janvier-février 1905. 3 LA CONSÉCRATION La véritable consécration vient en novembre 1907 ; inconnue à Londres, elle débute triomphalement au Covent Garden -- dont Nellie Melba est alors absente --, dans la Traviata. On parle d'une nouvelle Adelina Patti, capable de perpétuer la grande école du chant. Dès lors, sa carrière, à son sommet, se déroule entre Londres et les grandes scènes des États-Unis, en particulier Boston, Chicago et New York (au Manhattan Opera, puis en 1911, au Metropolitan). C'est aussi le début d'une longue série d'enregistrements et de concerts. Après un dernier Rigoletto à Boston en décembre 1913, elle cesse de se produire sur scène, mais enregistre jusqu'en 1922 et donne surtout de grandes tournées de concerts. Elle se retire en 1934, après une dernière apparition à Londres. 4 LE « ROSSIGNOL FLORENTIN « Ce surnom provient de son exceptionnelle technique, qu'elle évoque dans l'opuscule How to sing (1924). Son émission est très pure, instrumentale, fondée sur une maîtrise extrême du souffle, et presque sans vibrato. Elle brille dans les traits de virtuosité, gammes chromatiques, staccato, trilles, et par la beauté d'un aigu très percutant et de suraigus (contre-ré et mi) longuement tenus, enflés et diminués à l'envi. On note un goût, jugé excessif par certains critiques de l'époque, pour l'ornementation et la variation, qui a conduit Arturo Toscanini à l'appeler ironiquement « soprano pirotecnico «. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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