thermonucléaire, énergie.
Publié le 26/04/2013
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4 FUSION PAR CONFINEMENT INERTIEL
Une autre voie possible vers l’énergie de fusion est celle du confinement inertiel.
Suivant cette technique, le combustible, tritium ou deutérium, est contenu dans une minuscule pastille qui est bombardée de toutes parts par un rayon laser pulsé.
Cela
provoque une implosion de la pastille en déclenchant une réaction thermonucléaire avec ignition du combustible.
Plusieurs laboratoires étudient actuellement cette technique, en particulier le Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL), le
laboratoire de recherche du département de l’Énergie situé en Californie (États-Unis), qui utilise l’un des lasers les puissants du monde, le laser NIF (National Ignition Facility).
Ce dernier est le principal concurrent du Laser Mégajoule (LMJ), de
technologies voisines, en construction sur le site du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Bordeaux, en France (phase d’exploitation prévue à partir de 2010).
Les progrès de la recherche sur la fusion par confinement magnétique ou inertiel sont prometteurs, mais le développement de systèmes qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment prendra encore probablement des décennies, d’autant que
la recherche est coûteuse.
5 BILAN ET PERSPECTIVES
Les progrès réalisés avec les grands tokamaks depuis le début des années 1990 sont considérables.
En 1991, pour la première fois, une quantité significative d’énergie, environ 1,7 MW (million de watts), est produite par fusion nucléaire contrôlée au
JET européen (Joint European Torus), situé à Culham au Royaume-Uni.
En décembre 1993, des chercheurs à l’université de Princeton réalisent une réaction de fusion contrôlée en obtenant 5,6 millions de watts avec leur réacteur d’essai TFTR .
Puis le
record est de nouveau à l’ordre du jour au JET de Culham qui produit 16 MW mais pendant une seconde seulement.
En décembre 2003, une équipe du centre de recherche nucléaire de Cadarache en France (réacteur expérimental Tore Supra) parvient
à maîtriser un plasma pendant 6,5 min, en injectant et en extrayant en continu 1 000 MJ (mégajoules) d’énergie thermique (soit environ 3 MW).
Par ailleurs, en juin 2004, une équipe du grand tokamak JT-60 de l’Institut de recherche sur l’énergie
atomique japonais JAERI (Japan Atomic Energy Research Institute) à Naka, est également parvenue à maîtriser pendant 24 secondes un plasma de très haute pression, voisine de celle qu’il faudra maîtriser au sein du futur réacteur expérimental
ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) de Cadarache (Bouches-du-Rhône, France).
Ce projet international — qui réunit l’Union européenne, la Russie, le Japon, la Chine, la Corée du Sud et les États-Unis — a pour ambition
d’atteindre l’ignition (réactions de fusion autoentretenues) et de produire 500 MW pendant 400 secondes.
Toutefois, la production d’électricité à partir d’énergie thermonucléaire n’est envisagée qu’à l’horizon de la fin du XXI e siècle.
Ainsi, l’énergie thermonucléaire constitue l’un des grands défis scientifiques de ce siècle, car si l’on parvenait à provoquer de façon viable des réactions de fusion thermonucléaire contrôlées, elles constitueraient une source d’énergie pratiquement
inépuisable.
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