Devoir de Philosophie

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Publié le 12/10/2013

Extrait du document

« A l'hôpital, on sait ce qu'est l'addiction, on en voit des exemples tout les jours. Il existe un nombre effrayant d'addiction en tout genre. Ce serait trop facile si on s'accoutumait qu'à la drogue, à l'alcool, et aux cigarettes. Je crois que le plus dur, pour se débarrasser d'une mauvaise habitude, c'est de vouloir s'en débarrasser. Je veux dire, quand on devient accro, c'est qu'il y a une raison, non ? Souvent, trop souvent, certaines choses qui prenaient une place normale dans notre vie, deviennent envahissantes, ça vire à l'obsession. C'est compulsif, incontrôlable. C'est l'état d'euphorie qu'on cherche à atteindre, ce vertige délicieux, grisant, qui nous fait oublier tout le reste.« Episode 2, Saison 4. « Dieu créa le ciel et la terre. En tout cas, c'est ce qu'on dit. Il créa tout les oiseaux du ciel, et tout les animaux de la terre. Il regarda sa création, et il vit que cela était bon. Puis, Dieu créa l'Homme, et depuis ça va de mal en pire. L'histoire dit aussi que Dieu a créé l'Homme à son image, mais ça, on n'en a pas beaucoup preuves. Après tout, Dieu a créé le soleil, la lune et les étoiles, et tout ce que l'homme crée, lui, ce sont des ennuis...« Episode 11, Saison 4. « Quand on est petit, on a peur la nuit, parce qu'il y a des monstres cachés sous le lit. Quand on est plus vieux, les monstres sont différents : Doute de soi, solitude, regret... Et bien qu'on soit plus âgés et plus sages, on a toujours peur du noir. « Episode 9, Saison 5. « Je crois au Paradis. Je crois aussi à l'Enfer. Je n'ai jamais vu ni l'un ni l'autre, Mais je crois qu'ils existent. Ils doivent exister. Parce que sans Paradis, sans Enfer... On se dirige tous vers les limbes. « Episode 13, Saison 5. « Dans le dictionnaire, le chagrin est définit comme " une intense souffrance morale ou une détresse due à une perte ". Une douleur aiguë, un regret douloureux... En tant que chirurgiens, scientifiques, on nous apprend à nous fier aux livres, aux définitions, à ce qui est définitif. Mais dans la vie, les définitions s'applique rarement. Dans la vie, le chagrin peut avoir l'air de plein de chose qui ressemblent à une douleur aiguë. « Meredith - Episode 2, Saison 6. « On doit sans cesse se réinventer, tous les jours... Parce que d'un instant à l'autre, tout peut changer. Et on ne peut pas revenir en arrière. Certains changements nous sont imposés. D'autres arrivent par accident. Il faut essayer d'en tirer son parti. On doit régulièrement trouver de nouveau moyen de ne pas perdre pied. Alors on change. On s'adapte. On crée de nouvelles versions de nous mêmes. Il faut simplement s'assurer que la nouvelle version est meilleure que la précédente. « Meredith - Episode 14, Saison 6. « La métamorphose, le fusionnement, la croissance, la disparition... C'est le fait que les gens tentent de ne pas changer qui est anormal. Cette tendance à s'agripper à ce que les choses étaient au lieu de les laisser être ce qu'elles sont... Qu'on a à s'accrocher aux vieux souvenirs au lieu d'en créer de nouveaux... La façon dont on persiste à croire en dépit de toutes les données scientifiques que tout est permanent dans cette existence. Le changement est constant.« Meredith - Episode 1, Saison 7. « Personne ne choisit d'être un monstre. La plupart des gens ne réalisent même pas qu'ils en sont jusqu'à ce qu'il soit bien trop tard pour changer. Mais peu importe quel monstre on finit par devenir... Il y a de grandes chances pour qu'il y ait toujours quelqu'un pour vous. A moins, bien sûr, qu'ils soient déjà allés de l'avant... Parce que quand on en vient à l'amour, même les monstres ne peuvent attendre éternellement. « Episode 3, Saison 7. « Peut-être qu'on aime la douleur. Peut-être qu'on est fait comme ça.Parce que sans elle, je ne sais pas... Peut-être qu'on ne se sentirait pas vivant. On peut se demander : Pourquoi on continue à se taper la a tête contre les murs ? Parce que ça fait tellement de bien quand on arrête. « Episode 7, Saison 1. « Le rêve est simple, le plaisir est délicieux, et deux fois plus de plaisir, c'est encore mieux. La douleur est insupportable. Et à nouveau une vie sans douleur. Mais la réalité est bien différente. La réalité, c'est que le douleur est là pour nous dire quelque chose. Il y a peu de grand plaisir qui ne nous cause pas de maux d'estomac. Et c'est peut être bien comme ça. Peut être que certains rêves, doivent rester des rêves. Tout simplement.« Episode 3, Saison 3. « Parfois, le passé est quelque chose qu'on ne peut pas lâcher. Et parfois, le passé est quelque chose qu'on va tout faire pour oublier. Et parfois, on apprend quelque chose de nouveau sur le passé qui change tout ce qu'on sait sur le présent... « Meredith - Episode 9, Saison 6. « La vérité est douloureuse. Au fond personne ne veut l'entendre, surtout quand ça nous touche de près. Parfois on dit la vérité, parce que la vérité est tout ce qu'on a à offrir. Parfois on dit la vérité, parce qu'on a vraiment besoin de l'entendre. Il arrive qu'on dise la vérité parce qu'on ne peut pas s'en empêcher. Et parfois, on dit la vérité aux autres, parce qu'on la leur doit, on leur doit au moins ça. « Episode 3, Saison 4. « Certaines trahisons sont inévitables, quand notre corps nous trahi, la chirurgie est souvent la clé d'un rétablissement réussi. Quand on trahi l'autre, c'est plus compliqué de réparer les dégâts. On fait l'impossible, pour reconstruire la confiance qu'on a perdu. Mais certaines trahisons, certaines blessures sont si graves, si profondes, qu'on est impuissant à les guérir. Et dans ces cas là, il n'y a rien d'autre à faire : qu'attendre. « Episode 9, Saison 3. « Trop souvent, ce qu'on désire le plus au monde, est justement ce que l'on ne peut pas avoir. Le désir parfois, peut vous briser le coeur, vous anéantir. Le désir peut faire de votre vie en enfer. C'est dur de vouloir quelque chose qu'on ne peut pas avoir. Mais ceux qui souffrent le plus, sont ceux qui ne savent pas ce qu'ils veulent. « Episode 21, Saison 3. « A un moment donné, peut être qu'on fini par accepter que le rêve est devenu un cauchemar. On essai de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve, on se persuade qu'il vaut mieux ne pas rêver du tout. Mais lles plus solides d'entre nous, les plus déterminés, s'accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu'on se retrouve en face d'un rêve tout neuf qu'on avait jamais envisagé, un jour on se réveille, et contre toute attente, l'espoir renaît. Et avec un peu de chance, on se rend compte, en affrontant les évènements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c'est d'être encore capable de rêver. « Episode 23, Saison 3. « Il faut pardonner, et oublier. C'est ce qu'on dit. C'est un bon conseil, mais ce n'est pas facile à mettre en pratique. Quand quelqu'un nous fait du mal, on veut qu'il souffre aussi. Quand quelqu'un nous fait du tort, on veut que le tort soit réparé. Sans pardon, les vieux comptes ne sont jamais réglés, les vieilles blessures jamais guéries. Ce qu'on peut espérer de mieux, c'est qu'un jour, on est la chance d'oublier. « Episode 4, Saison 4. « On veut tous grandir. On désespère d'y arriver, de saisir toutes les opportunités possibles pour vivre. On passe tellement de temps à vouloir quitter son nid... Qu'on ne pense pas au fait qu'il fera froid hors de celui-ci, terriblement froid. Parce que grandir, ça implique qu'il faille parfois se séparer de quelqu'un. Et lorsque l'on tient enfin debout sans l'aide de personne. On se retrouve seul.« Episode 5, Saison 7. « Personne n'est infaillible. Tout le monde commet des erreurs. C'est comme ça qu'on apprend, qu'on se construit. Nos erreurs sont source de joie. Il y a du bonheur dans l'imprévue, Dans ce qui ne faisait pas parti du plan, dans ce qu'on avait pas vu venir ... « Episode 19, Saison 3. « Parfois la réalité nous arrive par surprise, sans crier gare, et quand la digue explose, il ne nous reste plus qu'à nager. Les faux-semblants nous emprisonnent au lieu de nous libérer. On ne peut se mentir à soi même que peu de temps. Nous sommes fatigués, nous avons peur,ignorer cela ne change rien à la vérité. Tôt ou tard, nous devons renoncer aux faux-semblants, affronter le monde, avec courage et détermination. Il n'y a pas de petit faux semblant, il n'y a qu'un océan de mensonge. Comment faire pour ne pas se laisser engloutir ? « Episode 4, Saison 2. « Ce que les gens oublient, c'est à quel point on se sent bien quand enfin les secrets sont révélés. Qu'ils soient bons ou mauvais, au moins ils éclatent au grand jour, que ça nous plaise ou non. Et quand vos secrets sont enfin dévoilés, vous n'avez plus à vous cacher derrière eux. Le problème avec les secrets, c'est que lorsqu'on croit tout contrôler : on a tort. « Episode 9, Saison 1. « La communication : c'est la première chose qu'on apprend dans la vie. Ce qui est amusant, c'est que plus on grandit, et plus on connaît de mots, moins on trouve quoi dire, ou comment demander ce dont on a vraiment besoin. « Episode 7, Saison 2. « On ne peut s'en empêcher, on voit une ligne, il faut qu'on la franchisse, c'est peut-être pour le frisson de passer du connu à l'inconnu, une sorte de défi personnel. Le seul problème, c'est qu'une fois qu'on a franchi la ligne, c'est pratiquement impossible de revenir en arrière. Mais, si on réussi malgré tout à revenir en arrière, on se sent à l'abri de tout. « Episode 15, Saison 2. « La vie n'est pas un sport qu'on se contente de regarder. Gagner, perdre, ou faire match nul, la partie est en cours, qu'on le veuille ou non. Alors allez y, discutez avec l'arbitre, changez les règles, trichez un peu. Faites une pause et soignez vos plaies. Mais jouez. Jouez ! Jouez le jeu. Jouez vite. Jouez librement. Jouez comme s'il n'y avait pas de lendemain. D'accord, l'important n'est pas de gagner ou de perdre, l'important c'est la manière de jouer. Vous ne croyez pas ? « Episode 22, Saison 2. « On aime croire qu'on est des êtres rationnels, humains, consciencieux, civilisés, censés. Mais quand les choses partent en vrille, même rien qu'un peu, on voit clairement, qu'on ne vaut pas mieux que les animaux. On a des pouces opposables, on pense, on se tient debout, on parle, on rêve. Mais au fond, on patauge toujours dans la boue originelle, mordant, griffant, grattant une existence dans un monde froid et sombre comme le reste des crapauds et des paresseux. « Episode 12, Saison 4. « On préfère croire qu'on a peur de rien, qu'on est à vide de nouvelles expériences, de territoires inconnus à explorer.... Mais en réalité, on est toujours terrifiés. C'est peut être en partie ce qui nous attire. Certains vont voir des films d'horreur, d'autre découpent les gens, plongent en eaux troubles. Mais au final, ce n'est pas ce genre d'histoires qu'on a envie d'entendre ? Avec un verre, une amie, et la soirée devant soi ? Quand tout va bien, on a rien à se raconter, on s'ennuie. Un soupçon de catastrophe... Ça, ça vaut la peine qu'on en parle. « Episode 4, Saison 5. « Il est parfois impossible d'expliquer ce qui nous lie. Il arrive qu'on reste connecté, même quand le lien semble définitivement rompu. Certains liens défient la distance, le temps, la logique...Parce que ces liens sont tout simplement ceux du destin. « Episode 8, Saison 5. Lorsque l'on meurt ou que l'on souffre d'une horrible perte nous traversons tous cinq étapes de la peine. On passe par le déni car la perte n'est pas envisageable, on ne peut imaginer que c'est réel. On s'énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-même. Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu'on a, on offre nos propres âmes en échange d'un jour de plus. Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu'à ce qu'on accepte finalement que l'on a tout tenté. On abandonne. On abandonne et on accepte. Le chagrin peut être une chose que l'on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Il n'y a pas que la mort dont on fait le deuil, de la vie, d'une perte, d'un changement. Et on se demande pourquoi ça bloque autant parfois, pourquoi ça fait tant de mal mais la chose dont on doit se souvenir c'est que ça peut changer. C'est comme ça qu'on reste en vie, quand ça fait si mal, qu'on ne peut plus respirer, c'est comme ça qu'on survit. En se rappelant, qu'un jour, qu'en quelque sorte, vous ne le ressentirez plus de la même manière, ça ne fera plus aussi mal. Le chagrin vient à chacun en son temps, de sa propre manière. Alors le mieux que l'on puisse faire, le mieux que chacun puisse faire est de recourir à l'honnêteté. Le truc vraiment merdique, la pire partie du chagrin est que vous ne pouvez le contrôler. Le mieux que l'on puisse faire est d'essayer de laisser nos sentiments quand ils viennent. Et les laisser partir quand on peut. La pire chose c'est qu'à la minute où vous pensez l'avoir surmonté, ça recommence. Et toujours, à chaque fois, vous ne pouvez plus respirer. Le chagrin comporte cinq étapes. Elles nous semblent à tous différentes, mais il y en a toujours cinq : le déni, la colère, les négociations, la dépression, l'acceptation. J'étais prêt à tourner la page mais c'est la page qui ne veut pas se tourner. Il me manque. C'est atroce, il me manque tellement. C'est pas par vagues, c'est constant. Tout le temps, sans répits. La douleur, vous devez arriver à la surmonter,Espérer quelle disparaisse d'elle-même,Espérer que la blessure qui l'a causée ce referme.Il n'y a pas de solution, pas de remède miracle,Vous devez respirer à fond, et attendre qu'elle s'estompe.La plupart du temps, on peut gérer la douleur.Mais parfois la douleur s'abbat sur vousQuand vous vous y attendez le moins.Elle vous attaque en traître. Et ne vous lâche pas. La douleur, vous devez juste continuer à vous battre,Parce que de toute façon vous ne pouvez pas l'éviter.Et la vie en fourni toujours plus. Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu'on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu'on tienne le coup... La vie est faite de choix : Oui ou non. Continuer ou abandonner. Se relever ou rester à terre. Certains choix comptent plus que d'autres : aimer ou haïr. Être un héros ou un lâche. Se battre ou se rendre. Vivre ou mourir. Je vais le répéter une dernière fois, pour ceux qui en douteraient encore... La vie est faite de choix. Vivre ou mourir, le choix le plus important, mais la décision nous appartient rarement. Je t'aime depuis toujours, depuis le début ; j'ai continué à t'aimer quand j'étais en couple, j'ai continué à t'aimer quand j'étais seule, j'ai continué à t'aimer chaque seconde de chaque jour, j'ai continué... Je t'aime, je t'aime, depuis toujours. Je sais que c'est dur d'être celui qui s'en va. Mais bon sang, c'est pas non plus facile d'être celui qui reste. Je suis un évier qui n'a plus de bouchon, et tout ce que tu peux me dire va tout droit à l'égout. Alors ça sera toujours insuffisant. On passe notre vie entière à s'inquiéter de l'avenir, à faire des projets pour l'avenir, à essayer de prédire l'avenir... Comme si savoir à l'avance pouvait amortir le choc. Mais l'avenir change constamment. L'avenir est le lieu de nos plus grandes peurs, et de nos espoirs les plus fous. Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l'avenir, n'est jamais comme on l'avait imaginé. J'ai toujours dit que je serai heureuse seule. J'aurais mon travail, mes amis. Mais quelqu'un dans votre vie tout le temps ? Ça fait plus de problèmes qu'autre chose. Apparemment je m'en suis remise. Il y a une raison pour laquelle je dis que je serai mieux seule. C'est pas parce que je pensais être mieux seule. C'est parce que je pensais que si j'amais quelqu'un... et que ça foirait je le supporterais pas. C'est plus simple d'être seule. Car si vous apprenez que vous avez besoin d'amour mais que vous n'en avez plus ensuite ? Si vous aimiez et que vous en aviez besoin ? Si vous construisiez votre futur autour... et que ensuite ça foirait ? Vous pourriez survivre à tant de peine. Perdre l'amour c'est comme endommager un organe, c'est comme mourir. La seule différence c'est que la mort a une fin mais cette souffrance, elle peut durer éternellement. Il n'y a pas de petits faux semblants, il n'y a qu'un océan de mensonges. J'hésitais, j'ai changé trois fois de robe, je voulais être élégante, j'aurais pu être là plus tôt, mais j'arrivais pas à choisir la robe que j'allais mettre. [...] Toute à l'heure il me demandait en mariage, et maintenant il va être envoyé à la morgue... C'est ridicule non ? C'est pas le truc le plus débile que vous ayez entendu ? On est seul en venant au monde et on est seul en le quittant, dans l'intervalle c'est à chacun de se débrouiller pour trouver un peu de compagnie. On a tous besoin d'aide, on a tous besoin de soutien sinon on serait trop seul : des étrangers coupés les uns des autres et on oublierait à quel point on est tous liés. Alors en fin de compte on choisit l'amour, on choisit la vie et pendant quelques instants on se sent un tout petit peu moins seul.