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Transgénèse naturelle

Publié le 04/04/2012

Extrait du document

Dans ce sujet deux questions sont à traiter. La première est d’expliquer comment se dérouler une transgénèse naturelle. Et la seconde consiste à préciser les différentes étapes pour obtenir un organisme génétiquement modifié.( cas d’une transgénèse artificielle).

 

 

Le document 1, nous montre comment la bactérie Agrobacterium tumefaciens s‘introduit dans les cellules végétales d’une plante blessée. La bactérie Agrobacterium tumefaciens vit dans le sol. Quand elle rentre en contact avec la tige blessée d’un végétal supérieur elle transfert un petit morceau de son ADN circulaire ( = plasmide ) dans la cellule végétale avec laquelle elle est en contact. Ce morceau d’ADN transféré est appelé ADN-T. Ce morceau d’ADN est issu du plasmide de la bactérie ; Après l’entrée de l’ADN-T  dans la cellule végétale, il s’intègre au génome de la cellule c'est-à-dire qu’il s’introduit dans l’ADN du noyau et modifie le génome de la cellule. Cette incorporation de l’ADN-T est possible en raison de la structure universelle de l’ADN. Ce changement de génome entraîne la formation d’une tumeur au niveau de la blessure de la plante. C’est la réaction de la plante. Cette tumeur produit des opines qui sont deux acides aminés couplés. Ces opines vont servir aux bactéries qui sont à proximité de la blessure dans le sol. Elles vont s’en servir pour fabriquer de l’énergie et de la matière organique. Cette bactérie a donc parasité la plante, cette dernière a produit des opines qui vont permettre le développent d’autres bactéries vivant dans le sol. Ces bactéries sont hétérotrophes. Elles ne se suffisent pas à elles mêmes pour produire une partie de leur propre matière organique.

 

 

La réponse à la question deux se fait grâce à l’analyse des documents 1 et 2.

Le document 2 nous montre les différentes parties du plasmide de la bactérie  avant le transfert de l’ADN-T. Le plasmide se divise en 4 parties. La première  est celle où l’ARN-T est présent et ce fragment se divise en deux. Une est  partie est responsable du développement de la tumeur sur la tige du végétal et  la seconde est celle qui sert à la synthèse des opines qui serviront au  développement des autres bactéries. Un deuxième fragment est présent dans  le plasmide. C’est celui qui est responsable de la virulence de la bactérie. Et  enfin un dernier fragment est présent, c’est celui qui permet l’utilisation de  l’opines pour les bactéries. Le plasmide n’a donc pas toujours le même rôle en fonction du fragment qui est transféré. Mais dans le cas du transfert d’ARN-T, il y a deux fonctions : une pour le développement de la tumeur et l’autre qui sert à la production des opines.

Le troisiéme document nous montre comment font les scientifiques pour fabriquer un type d’organismes génétiquement modifiés. Pour cette expérience ils veulent créer du colza ayant une nouvelle propriété : une amélioration des acides gras des graines. Pour cela les scientifiques modifient en premier la bactérie : à la

place de l’ARN-t qui devrait être transféré en cas d’infection de la plante par Agrobacterium tumefaciens ils intègrent un gène permettant l’amélioration de la composition en acides gras des graines de colza et un gène de résistance à un antibiotique. Ces deux gènes sont à côté dans le plasmide. La deuxième étape consiste à mettre en contact des morceaux de feuilles de colza avec la bactérie génétiquement modifiée. Ce contact entre la bactérie et le morceau de feuille va permettre le transfert des 2 gènes qui ont remplacés l’ARN-T au niveau du plasmide( plasmide recombinant). Après plusieurs jours de contact, les disques de feuille sont mis dans un milieu contenant un antibiotique. C’est la troisième étape. C’est un test de sélection. L’antibiotique empêche la croissance des

disques non modifiés génétiquement. L’antibiotique présent est celui contre lequel le gène est résistant. Donc si on observe un développent des disques, c’est que les 2 gènes du plasmide recombinant ont bien été transférés dans la cellule végétale. La quatrième étape consiste à récupérer les cals développés et les mettre dans un milieu riche en hormones végétales et en présence de nutriments indispensables à la croissance des plantes modifiées génétiquement. En fin dernière étape, on récupère le plant que l’on le repique en pot.

 

 

Principales étapes de la fabrication d’un organisme génétiquement modifié :

1) Modification de la bactérie permettant le transfert 

des gènes ( gène d’intérêt et un gène de résistance à un antibiotique)qui veulent

être intégrés à l’organisme génétiquement modifié lui conférant de nouvelles

propriétés.

2) Mise en contact de la bactérie renfermant un plasmide recombinant et les

cellules végétales qui seront modifiées.

3)Test de sélection : Transfert des cellules modifiées sur un milieu avec

l’antibiotique 

 pour vérifier le transfert des gènes

4) transfert des cellules génétiquement modifiées dans un milieu renfermant des

 hormones végétales et des nutriments pour un développement d’une plante

entière.

5) Mise en terre des organismes génétiquement modifiés.

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