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trophique, réseau (faune & Flore).

Publié le 21/04/2013

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trophique, réseau (faune & Flore). 1 PRÉSENTATION trophique, réseau, ensemble de chaînes alimentaires reliées entre elles au sein d'un écosystème et par lesquelles l'énergie et la matière circulent (voir écologie). Le réseau trophique est divisé en deux catégories : un réseau qui commence avec les plantes vertes, les algues ou le phytoplancton, et un réseau qui commence avec les débris organiques. Ces deux réseaux sont constitués de chaînes alimentaires individuelles. Dans le premier, on a un schéma type selon lequel les matières passent des plantes aux espèces animales qui s'en nourrissent (les herbivores), puis à celles qui se nourrissent de ces mêmes espèces animales (les carnivores). Dans le réseau commençant par les débris organiques, les matières passent des substances végétales et animales, aux bactéries et aux champignons (micro-organismes qui se nourrissent des matières en décomposition), puis aux espèces qui se nourrissent de débris (les détritivores) et enfin à leurs prédateurs (les carnivores). Il existe par ailleurs de nombreuses interconnexions entre ou à l'intérieur des chaînes alimentaires. Par exemple, les champignons, qui décomposent la matière dans le réseau des détritivores, peuvent être responsables de la croissance des champignons qui sont consommés par les écureuils, les souris et les cerfs, animaux rattachés au premier réseau. Les rouges-gorges, par exemple, sont omnivores, c'est-à-dire qu'ils consomment indifféremment des végétaux ou des animaux, et appartiennent donc aux deux réseaux. Ils se nourrissent de vers de terre, animaux détritivores dont l'alimentation est à base de feuilles en décomposition. 2 NIVEAUX TROPHIQUES Le réseau trophique peut être considéré non seulement comme un réseau de chaînes alimentaires, mais aussi comme une série de niveaux trophiques (nutritionnels). Les plantes vertes, premiers producteurs de matières organiques, appartiennent au premier niveau trophique. Les herbivores, consommateurs de plantes vertes, relèvent du deuxième niveau. Les carnivores, prédateurs se nourrissant d'herbivores, sont eux rattachés au troisième niveau trophique. Les omnivores, consommateurs à la fois de substances végétales et animales, appartiennent aux deuxième et troisième niveaux. Les carnivores secondaires, qui sont des prédateurs se nourrissant de prédateurs, relèvent du quatrième niveau trophique. Plus le niveau est élevé, moins les prédateurs sont nombreux. Mais à ce stade, ils sont plus gros, plus féroces et plus agiles. À partir du deuxième niveau, les décomposeurs des matières organiques disponibles dans l'environnement fonctionnent comme des herbivores ou des carnivores, selon que leur alimentation est végétale ou animale. 3 FLUX D'ÉNERGIE Cette série de stades (manger et être mangé) permet le transfert d'énergie d'un niveau trophique à l'autre. Les végétaux, ou autres organismes photosynthétiseurs, utilisent l'énergie lumineuse du soleil pour synthétiser les glucides dont ils ont besoin. Une grande partie de cette énergie chimique est transformée par le métabolisme, puis dissipée sous forme de chaleur dans la respiration. Les végétaux utilisent l'énergie restante et la transforment en biomasse, au-dessus du sol sous forme de tissus ligneux et herbes, et sous le sol sous forme de racines. Cette matière, qui est de l'énergie emmagasinée, passe enfin au deuxième niveau trophique, auquel appartiennent les herbivores, les décomposeurs et les détritivores. La majeure partie de cette énergie assimilée au second niveau trophique est une nouvelle fois perdue, sous forme de chaleur dans la respiration, et transformée en biomasse. Les organismes de tous les niveaux trophiques transmettent moins d'énergie qu'ils n'en reçoivent. Ainsi, plus il y a d'étapes entre le premier et le dernier niveau, moins il reste d'énergie disponible. Il est rare qu'il y ait plus de quatre liens, ou cinq niveaux, dans un réseau trophique. Finalement, toute l'énergie circulant entre les niveaux trophiques est dissipée sous forme de chaleur. Le procédé selon lequel l'énergie perd sa capacité à produire du travail utile est appelé entropie (voir thermodynamique).

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