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vache (faune & Flore).

Publié le 21/04/2013

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vache (faune & Flore). 1 PRÉSENTATION vache, femelle de l'espèce bovine, élevée pour la production de lait ou de viande. La vache est la femelle du taureau et donne naissance au veau ; elle occupe une place importante dans les différentes mythologies, ainsi que dans l'économie de nombreux pays. 2 DESCRIPTION 2.1 Morphologie La taille et le poids de la vache varient en fonction des races, de 1 m à 1,40 m de hauteur au garrot, et de 250 à 800 kg. Elle porte des cornes creuses, de part et d'autre du chignon. Le front, bombé, se poursuit par le chanfrein, qui va de la ligne des yeux jusqu'au mufle. La mamelle forme un pis, outre de lait située sous le ventre et en arrière. Elle est constituée par quatre glandes mammaires enfermées dans une même poche protectrice. Les trayons en forme de doigts de gant qui permettent au veau de téter mesurent de 5 à 10 cm de long et 2 à 3 cm de diamètre. 2.2 Comportement La vache est un animal d'une grande sensibilité. Elle possède une bonne faculté d'attention et une mémoire développée, remarquable notamment dans les cas de transhumance. Elle s'exprime par son beuglement ou mugissement, dont les nombreuses variations peuvent dire la souffrance, la faim, la soif, l'appel d'un veau ou d'une congénère. Dans le troupeau s'établissent des relations d'affinité et des phénomènes de dominance. La « vache-maîtresse « s'impose en donnant des coups aux autres. La domination s'exprime par divers signes tels des mouvements de tête. L'agressivité, qui reste faible, est recherchée notamment chez les vaches espagnoles, pour la course landaise. La vache passe le plus clair de ses journées à ruminer : cette activité l'occupe de huit à douze heures par jour. 3 ALIMENTATION La vache absorbe quotidiennement de 60 à 100 l d'eau, et de 50 à 80 kg de nourriture, qu'elle mélange à une salive abondante. L'alimentation varie en fonction du type d'élevage. En hiver, elle se compose principalement de fourrages conservés, et en été d'herbes pâturées. Les bovins français consomment essentiellement de l'herbe, du foin, du maïs-fourrage, des betteraves fourragères et de la luzerne. La France est le pays européen où la tradition herbagère demeure la plus ancrée. 4 TYPES DE RACES On distingue quatre grands types de vaches : les vaches laitières, les vaches allaitantes ou vaches à viande, les races mixtes et les rustiques. L'expression « vaches de réforme « désigne les vaches abattues pour production insuffisante, stérilité, troubles infectieux, troubles de locomotion, etc. L'âge moyen d'une vache laitière de réforme est compris entre 5 et 8 ans. Les vaches allaitantes (à viande) sont abattues entre 8 et 15 ans. Cinq races seulement (sur 45 recensées) représentent 85 p. 100 du cheptel bovin français : la Prim'Holstein, la Charolaise, la Normande, la Montbéliarde et la Limousine. Avec une moyenne de 28 têtes par éleveur, le cheptel national représente près de 8,5 millions de têtes. 4.1 Les vaches laitières Les vaches laitières sont destinées à la traite ; elles sont à cet effet séparées de leur veau dès le premier vêlage. Elles donnent ensuite naissance, en théorie, à un veau chaque année. La lactation commence après chaque vêlage et se poursuit jusqu'à environ deux mois avant la naissance suivante. L'alimentation des vaches laitières consiste en une ration de base composée de fourrages cellulosiques (herbe, foin, ensilage, selon la saison) à laquelle on ajoute, selon chaque animal, une ration complémentaire d'aliments concentrés (céréales, tourteaux, ...). Depuis la mise en place des quotas laitiers en 1984, le cheptel des vaches laitières en France est passé de 7,5 à 4 millions de têtes (en moyenne 33 têtes par exploitation). Les races « laitières spécialisées «, comme La Prim'Hostein ou la Montbéliarde, produisent jusqu'à 10 000 l de lait par an. La Prim'Hostein, suivie de la Normande, dominent le troupeau laitier français. On trouve aussi des laitières dans les zones montagneuses, dont le lait est destiné principalement aux productions fromagères : la Montbéliarde (comté) en Franche-Comté, l'Abondance et la Tarentaise dans les Alpes (respectivement reblochon et gruyère), ou encore la Vosgienne (munster) dans les Vosges. Il existe également quelques races à effectif réduit telles la Bleue du Nord, la Rouge Flamande et la Bretonne Pie Noire. 4.2 Les vaches allaitantes ou vaches à viande Les vaches allaitantes, ou vaches à viande, sont les vaches non traites exploitées pour la production de veaux destinés à fournir de la viande de boucherie. Les troupeaux de vaches allaitantes vivent la plus grande partie de l'année dans les pâturages, s'adaptent à la végétation existante et ne reçoivent que peu d'alimentation complémentaire. Le cheptel français de vaches allaitantes compte aujourd'hui environ 4 millions de têtes (en moyenne 25 bêtes par exploitation). L'importance numérique de ce cheptel est une spécificité française. Les quatre grandes races « à viande «, élevées uniquement pour la production de veaux de boucherie et d'élevage, sont la Charolaise, la Blonde d'aquitaine, la Limousine et la Maine-Anjou. Plus « rustiques «, la Gasconne, la Parthenaise ou la Bazadaise ont su également s'imposer. 4.3 Les races mixtes Les races mixtes sont appréciées aussi bien pour la richesse ou les qualités fromagères de leur lait que pour leur viande. Leur nombre a fortement diminué avec la spécialisation des races apparue au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Parmi les principales races mixtes qui se sont maintenues figurent la Normande, la Montbéliarde, la Maine Anjou, la Parthenaise et la Simmental française. 4.4 Les rustiques Les races « rustiques « ou « locales « sont liées à un terroir et à une production localisés, aux effectifs réduits ou en voie de disparition. Leur cheptel s'est réduit depuis les années 1950-1960, au profit de vaches plus productives, mais elles retrouvent aujourd'hui une certaine faveur. On peut citer l'Aubrac et la Ferrandaise dans le Massif central, ainsi que la Lourdaise et la Béarnaise dans les Pyrénées. 5 RELATIONS AVEC L'HOMME ET SYMBOLIQUE 5.1 La vache sacrée Symbole de fertilité et de fécondité, signe de richesse et de renouveau, la vache est également associée à la Lune et au monde céleste. Dans le panthéon égyptien, la déesse du Ciel Hathor est ainsi souvent représentée sous la forme d'une vache. Des cornes de vache entourent également le disque solaire qui surmonte la tête d'Isis, déesse de la Fertilité et de la Maternité. Dans les mythologies et les cultures occidentales, la vache est l'image de la terre féconde et nourricière. On trouve dans la mythologie scandinave Audhumla, vache sacrée originelle, du pis de laquelle jaillissent quatre fleuves de lait nourricier destiné au géant Ymir. En Inde, considérée comme la mère nourricière du peuple Hindou, la vache (en fait un zébu) est « sacrée « depuis le Ve siècle av. J.-C. Elle mène une vie paisible, en pleine ville au milieu du trafic automobile ou à la campagne, achevant parfois sa vie dans une « maison de retraite pour déesse «. Le mot vache viendrait d'ailleurs du sanscrit vaç, désignant une génisse qui vêle pour la première fois. 5.2 La vache utile La symbolique nourricière de la vache tient en partie à la viande qu'elle procure, mais surtout à son lait, qui possède de nombreuses vertus nutritives et dont on peut en tirer des produits variés, comme le fromage et le beurre. Mais la vache présente également d'autres utilités. Ses cornes, par exemple, ont longtemps été utilisées dans la fabrication de boutons ou de peignes. La coutellerie Laguiole utilise toujours aujourd'hui pour les manches de ses couteaux les longues cornes des vaches Aubrac. Le cuir est employé dans la maroquinerie et l'ameublement. Le sang séché, la corne de sabots broyée ou la poudre d'os font partie de la panoplie du jardinier. La bouse est utilisée comme engrais -- une vache en évacue chaque année environ dix tonnes. Dans le passé, elle constituait une véritable réserve d'énergie pour l'hiver. Au Pérou, on lui donne le nom « bois de vache «. On lui a également attribué des pouvoirs magiques et des vertus médicinales. 5.3 La vache et l'environnement L'élevage bovin joue un rôle important dans la protection de l'environnement comme rempart contre la désertification progressive des campagnes, dans la prévention des risques naturels (avalanches) et comme régulateur écologique. Les vaches qui broutent l'herbe entretiennent en effet naturellement la végétation en « tondant « les pâturages et en les enrichissant de leur fumier. Mais dans les élevages intensifs, les déjections des vaches participent à la pollution des eaux de surface ou des nappes phréatiques. On cherche aujourd'hui à maîtriser la gestion des énormes quantités de fumier produites par ce type d'élevages. Par ailleurs, en raison de la fermentation intestinale, la vache évacue également une grande quantité de méthane (400 l par jour), un gaz qui contribue à l'effet de serre et au réchauffement de la planète. 5.4 La « vache folle « La maladie de la « vache folle « désigne l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), apparue en Europe, et principalement en Grande Bretagne, au début des années 1980. Un règlement communautaire adopté le 17 juillet 2000 a rendu obligatoire, sur le territoire de l'Union européenne, l'étiquetage de l'origine des viandes, en deux étapes : depuis le 1er septembre 2000, mention du pays d'abattage et du pays de découpe (ou de fabrication pour la viande hachée) ; à compter du 1 er janvier 2002, mention supplémentaire des pays de naissance et d'élevage des animaux.

« 5 RELATIONS AVEC L’HOMME ET SYMBOLIQUE 5.1 La vache sacrée Symbole de fertilité et de fécondité, signe de richesse et de renouveau, la vache est également associée à la Lune et au monde céleste.

Dans le panthéon égyptien, ladéesse du Ciel Hathor est ainsi souvent représentée sous la forme d’une vache.

Des cornes de vache entourent également le disque solaire qui surmonte la tête d’Isis,déesse de la Fertilité et de la Maternité.

Dans les mythologies et les cultures occidentales, la vache est l’image de la terre féconde et nourricière.

On trouve dans lamythologie scandinave Audhumla, vache sacrée originelle, du pis de laquelle jaillissent quatre fleuves de lait nourricier destiné au géant Ymir. En Inde, considérée comme la mère nourricière du peuple Hindou, la vache (en fait un zébu) est « sacrée » depuis le Ve siècle av.

J.-C.

Elle mène une vie paisible, en pleine ville au milieu du trafic automobile ou à la campagne, achevant parfois sa vie dans une « maison de retraite pour déesse ».

Le mot vache viendrait d’ailleurs du sanscrit vaç, désignant une génisse qui vêle pour la première fois. 5.2 La vache utile La symbolique nourricière de la vache tient en partie à la viande qu’elle procure, mais surtout à son lait, qui possède de nombreuses vertus nutritives et dont on peut entirer des produits variés, comme le fromage et le beurre.

Mais la vache présente également d’autres utilités.

Ses cornes, par exemple, ont longtemps été utilisées dans lafabrication de boutons ou de peignes.

La coutellerie Laguiole utilise toujours aujourd’hui pour les manches de ses couteaux les longues cornes des vaches Aubrac.

Le cuirest employé dans la maroquinerie et l’ameublement.

Le sang séché, la corne de sabots broyée ou la poudre d’os font partie de la panoplie du jardinier.

La bouse est utiliséecomme engrais — une vache en évacue chaque année environ dix tonnes.

Dans le passé, elle constituait une véritable réserve d’énergie pour l’hiver.

Au Pérou, on lui donnele nom « bois de vache ».

On lui a également attribué des pouvoirs magiques et des vertus médicinales. 5.3 La vache et l’environnement L’élevage bovin joue un rôle important dans la protection de l’environnement comme rempart contre la désertification progressive des campagnes, dans la prévention desrisques naturels (avalanches) et comme régulateur écologique.

Les vaches qui broutent l'herbe entretiennent en effet naturellement la végétation en « tondant » lespâturages et en les enrichissant de leur fumier. Mais dans les élevages intensifs, les déjections des vaches participent à la pollution des eaux de surface ou des nappes phréatiques.

On cherche aujourd’hui à maîtriser lagestion des énormes quantités de fumier produites par ce type d’élevages.

Par ailleurs, en raison de la fermentation intestinale, la vache évacue également une grandequantité de méthane (400 l par jour), un gaz qui contribue à l’effet de serre et au réchauffement de la planète. 5.4 La « vache folle » La maladie de la « vache folle » désigne l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), apparue en Europe, et principalement en Grande Bretagne, au début des années1980.

Un règlement communautaire adopté le 17 juillet 2000 a rendu obligatoire, sur le territoire de l’Union européenne, l’étiquetage de l’origine des viandes, en deuxétapes : depuis le 1 er septembre 2000, mention du pays d’abattage et du pays de découpe (ou de fabrication pour la viande hachée) ; à compter du 1 er janvier 2002, mention supplémentaire des pays de naissance et d’élevage des animaux.. »

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