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Publié le 12/01/2011

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Pied : une syllabe. Mètre : nombre de syllabes contenu dans un vers. Les plus courants : alexandrin (12 syll.), décasyllabe (10 syll.), octosyllabe (8 syll.), heptasyllabe (7 syll.) Au Moyen Âge, les plus courants sont l’octosyllabe et le décasyllabe, détrônés par l’alexandrin avec les sonnets. Strophe : groupe de vers. Les strophes sont séparées les unes des autres par un espace. Distique : strophe de 2 vers - Tercet : strophe de 3 vers - Quatrain : strophe de 4 vers - Quintil : strophe de 5 vers - Sizain : strophe de 6 vers - Septain : strophe de 7 vers. E muet : Le E est muet (= ne se prononce pas et n’entre pas dans le décompte des pieds) lorsqu’il est en fin de vers, ou lorsqu’il précède une voyelle. Synérèse : quand il y a deux voyelles dans une même syllabe (= une diphtongue), on les prononce d’un seul trait, pour former une seule syllabe. Diérèse : quand il y a deux voyelles dans une même syllabe (= une diphtongue), on les prononce séparément, pour former deux syllabes. Ex : « Va te purifi-er dans l’air supéri-eur » L’Invitation au voyage de Baudelaire. Rime : répétition de sons communs à la finale de deux vers au moins.   genre : féminine (E muet en fin de vers) ou masculine (tout autre finale). « Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe » : fém - « Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur » : masc.   richesse : pauvre : 1 seul son commun : deux - cheveux - suffisante : 2 sons communs : chaudes - émeraudes - riche : 3 sons communs ou plus : ensemble - ressemble   disposition : rimes plates (aabb) , croisées (abab) ou embrassées (abba) Accent : prononciation plus tonique, plus forte, de certaines syllabes. L’accent se place sur la dernière voyelle d’un groupe de mots (si cette voyelle est muette, l’accent monte sur la voyelle précédente). Ex : « Le feu clair + Qui remplit + Les espaces + Limpides » Ici, il y a quatre groupes de mots (ou groupes logiques), accentués chacun sur la dernière voyelle ou sur l’avant-dernière, ce qui donne comme rythme de lecture : 1,2,3,1,2,3,1,2,3,1,2,3. Un vers binaire sera coupé en deux, par une césure centrale, alors qu’un vers ternaire n’aura pas une coupe au milieu, mais deux coupes : ce type de vers, plutôt rare, se nomme un trimètre. Rythme et coupes : césure : pause forte séparant le vers en deux parties. Elle divise l’alexandrin en deux hémistiches. Ex : « Sans rien voir au dehors sans entendre aucun bruit. »   enjambement : un groupe de mots n’est pas terminé à la fin du vers et se poursuit sur le vers suivant.   rejet : enjambement d’un ou deux mots seulement : XXXXXXXXXX XXXXXXXXXX .   contre-rejet : rejet, mais dans le sens inverse : la proposition commence à l’arrière (à gauche) de la césure, ou dans le vers précédent, au lieu de se terminer dans le suivant : XXXXXXXXXX XXXXXXXXXX. Sonorités : leur étude consiste à essayer de déterminer dans quel but l’auteur utilise certains sons.   allitération : retour d’une même consonne dans un vers ou un groupe de vers. Ex : « Son nom, je me souviens qu’il est doux et sonore »   assonance : retour d’une même voyelle dans un vers ou un groupe de vers. Ex : « et pour sa voix lointaine et calme et grave elle a »