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Vlad Tepes

Publié le 18/03/2012

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Il serait né fin 1431 dans un lieu non connu. Il s’affiche lors de la lutte des chrétiens contre l’Empire Ottoman. Vlad III est un homme inflexible quand il s’agit d’honnêteté et d’ordre. Pour lui, la moindre infraction que ce soit du mensonge jusqu’au crime pouvait être puni de mort. La légende lui attribue un grand nombre d’empalements perpétués par son armée ou par sa seule personne, dont des hommes de haut rang tels que des chefs de grandes familles de Boyard à l’origine de la mort de son père et de son frère. Ce sont ces tueries qui frappèrent les esprits et lui valurent le surnom de Tepes, du roumain, empaleur. Vlad Tepes est un exemple de cruauté pure, sadique en tous points.  Ainsi, il n’hésite pas à faire travailler sans repos ses prisonniers. Contre les turcs, Vlad Tepes fait preuve d’une grande cruauté. Lorsque les émissaires turcs refusèrent d’ôter leur turbans face à lui, il les leur fait clouer sur le crane. Pire, il brula ses propres villages et empoisonna les sources sur sa route pour que lorsque l’armée turque arrive, elle n’ait plus rien pour se ravitailler. Une scène terrifiante marqua les esprits des peuples alentour : « La Foret des Pals » tirant son nom des centaines de corps de prisonniers turcs empalés. La rumeur prétendait qu’ en organisant la résistance dans les Carpates, il aurait conclu un pacte avec les forces du mal devenant un vampyr, terme désignant Diable en roumain. Vlad Tepes meurt au combat en décembre 1476 à Bucarest. Son corps est décapité et sa tête empalée comme preuve de sa mort par le Sultan turc. Vlad III or son surnom de Tepes a été surnommé Draculea car son père était membre de l’ordre du Dragon (société militaire à caractère religieux ayant pour but la protection des intérêts catholiques et la  défense de l’Europe contre la menace du puissant Empire Ottoman) surnom que Stoker reprit pour son personnage vampirique. Sa vie est connue grâce aux sources écrites et gravures chroniques relatant ses faits et gestes mais surtout grâce à des sources orales. Ses ennemis haineux, voulant une revanche contre lui amplifièrent sa cruauté et en fit un monstre, notamment avec le moyen de libelles. Les premières représentations de Vlad Tepes en « vampire sanguinaire se repaissant de chair humaine et buvant du sang » attablé devant une forêt de pals viennent de gravures de bois et de libelles reproduites à une centaine d’exemplaires, commandées par des marchands saxons de Transylvanie en Valachie. Marchands dont Vlad III avait augmenté les droits de douanes. Cette mauvaise réputation est oubliée avec sa mort mais la thèse faisant de Vlad Tepes un monstre incontrôlable est relancée au XIXème siècle par Johan Christian Engel dans sa publication « Histoires de la Moldavie et de la Valachie », le présentant comme un tyran sanguinaire. Cette mauvaise réputation est aussi ressortie avec le roman de Bram Stoker, Dracula, publié en 1897. Bien qu’étant censé être une fiction, l’histoire se base grandement sur la personne qu’est Vlad Tepes et ses lieux de vie. Son histoire est mêlée de cette brume qui mélange histoire, légendes et folklores. Sur un plan folklorique, le pal deviendra le pieu, arme ultime contre les vampires, et sur un plan littéraire Vlad Drakul deviendra la forme vampirique du comte Dracula.