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Vlaminck

Publié le 18/05/2012

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vlaminck

Maurice de Vlaminck est né a Paris le 04 avril 1876. Il s’engage tout d’abord, comme ses parents, tous deux musiciens, dans la voie musicale. En 1892, Maurice Vlaminck quitte le domicile familial avec une formation de contrebassiste et s’installe à Chatou près de Versailles. Il fait de la peinture mais aussi du cyclisme. Il prend rapidement le métier de coureur cycliste qui lui permet de mieux gagner sa vie jusqu' a 18 ans oů il rencontre Suzanne Berly qui deviendra sa femme. A l'issue d'une maladie vers l'âge de 20 ans, il quitte le sport et donne des leçons de violon. Il suit aussi les cours du peintre Robichon, mais il se lasse tres vite de sa formation académique. C'est en 1900 qu'il rencontre par hasard André Derain. Il incite Vlaminck à concrétiser ses ambitions artistiques. Tous les deux  louent une vieille baraque qu’ils aménagent en atelier. Vlaminck prend une ferme decision de devenir peintre. La visite d’une exposition van Gogh à Paris est d’une importance capitale pour son émancipation artistique. En 1902 Vlaminck fait la connaissance d’Henri Matisse qui l’encourage à exposer ses tableaux. La primauté qu'il donne a la couleur et la vigueur de son pinceau le font naturellement ranger parmi les " Fauves” Le marchand Vollard achate l’oeuvre integrale de Vlaminck et c’est la preuve que cette nouvelle façon de peindre suscite de plus en plus de curiosite. Vollard arrange également la première exposition individuelle du peintre en 1906. Quand la guerre eclate, il entre dans l’armee et arête de peindre. Apres 4 ans Maurice Vlaminck s’aménage un petit atelier à Paris dans lequel il se prépare à sa prochaine exposition. Il renonce aux explosions colorees et s’engage dans une peinture de paysages tourmentes, aux tons sombres et obscures. L’exposition qui a lieu chez Druet en 1919 est un veritable succes. La même année, l’artiste s’installe à Valmondois ou il epouse sa seconde femme Berthe Combes. Il meurt en 1958.

 

Le paysage est son principal sujet de prédilection. Ses sujets sont souvent situés en dehors de grandes zones urbanisées. Il peint en plein air. Le dessin est vite esquissé, sans croquis préalable.

Le motif du pont est récurent chez l'artiste. Toutefois, le pont disparait parfois pour privilégier l'activité humaine. La représentation de l'activité commerciale n'est pas le but recherché par Vlaminck. Il cherche à représenter le pittoresque d'une scène

Il représente à plusieurs reprises la grande papeterie de Nanterre construite en 1904. Il l'intégre régulièrement dans ses œuvres jusqu'en 1907. (cf. Les pêcheurs à Nanterre, La papeterie Nanterre, Les bords de la seine à Nanterre).   Des petites silhouettes animent des paysages habituellement dénués de toute présence humaine et illustrent en général le travail de la terre, les loisirs liés à la nature ou la navigation fluviale. Ces silhouettes sont rapidement figurées et constituent un élément stabilisant de la composition, un rôle structurel dans l'organisation de l'espace. Il emploie des couleurs pures telles que sorties du tube, sans mélange et nuances.

A partir de 1907-1908, Vlaminck prend ses distances avec le fauvisme mais continu à privilégier les paysages de la Seine. La simplification des formes, réduction des volumes à des figures géométriques rapprochent Vlaminck de Picasso mais il ne franchira jamais totalement la frontière vers le cubisme. L’intérêt de Vlaminck pour le cubisme se manifeste uniquement par un bref episode marqué de quelques compositions cubistes En effet, Vlaminck considère le cubisme comme une totale négation de la nature.

 

Après la deuxième guerre mondiale, Vlaminck se tourne vers un naturalisme à résonnance romantique : paysages tempétueux et villages enneigés.

 

La présence de portraits reste très rare dans la production de Vlaminck. Il privilegie les déformations expressionnistes. Il s'agit de simplifier et d'accentuer les formes avec une brutalité proche de la caricature. Apres la rencontre avec Derain les couleurs sont violentes, les corps sont situés au premier plan, le fond est entièrement recouvert de touches de couleur, organisées de deux manières différentes : mosaique ou touches libres.

 

Les natures mortes: Il choisit de représenter les objets les plus banals, la vaisselle la plus ordinaire, les fruits de saison les plus commun. Il aime peindre les torchons, les pots à fleurettes, les compotiers. 

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