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LES EAUX SOUTERRAINES

Publié le 02/02/2019

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cependant, sont des eaux magmatiques ou juvéniles: ce sont des eaux «jeunes» qui proviennent de l’intérieur de la Terre, où elles sont restées emprisonnées pendant des millions d’années, et qui s’échappent au cours de phénomènes volcaniques.

 

Les geysers sont des sources chaudes qui expulsent, de temps à autre, un puissant jet d’eau et de vapeur. Le mot geyser vient de l’islandais geysir, qui signifie «source jaillissante». Ces phénomènes spectaculaires sont rares. Ils ne se produisent que dans quelques zones du globe: en Islande, dans lTle du Nord de la Nouvelle-Zélande, et dans le parc national de Yellowstone, aux États-Unis. Le record de hauteur appartient au Géant, au Kamtchatka, à l’extrémité orientale de l’Asie, dont le jet peut monter jusqu’à 400 ou 500 m.

 

Les eaux souterraines fournissent une grande partie de l’eau utilisée pour l’agriculture, l’industrie, la boisson et les besoins domestiques. Environ 20% des réserves d’eau des États-Unis, par exemple, proviennent des nappes souterraines. Dans de nombreuses régions, toutefois, y compris dans les grands États de Californie et du Texas, les eaux souterraines sont extraites beaucoup plus rapidement qu’elles ne sont renouvelées, entraînant de graves pénuries d’eau.

 

Les ressources

 

L’accroissement de la consommation pose de manière de plus en plus aiguë le problème des ressources en eau douce. Dans le sud-est de l’An-

 

▼ Les sources thermales du parc national de Yellowstone, dans le Wyoming, ruissellent sur des marches naturelles, laissant des dépôts minéraux sur les roches.

GEYSERS, FUMEROLLES ET SOURCES CHAUDES

roche volcanique

dépôts minéraux

L'eau jaillit sous l’effet de l'expansion de la vapeur surchauffée.

L’eau est-pb(tée. à ébullition..

résèrvojrjdutertalh.

gleterre, les eaux souterraines assurent plus de la moitié des besoins de la région. Dans les années 1980, de longues sécheresses ont abaissé la surface piézométrique, imposant des restrictions -notamment en ce qui concerne l’utilisation des tuyaux d’arrosage.

 

La qualité de l’eau

 

La baisse du niveau des eaux souterraines n’est pas le seul sujet d’inquiétude des scientifiques: depuis quelques années, ils se penchent sur le problème des matières solides qui s’infiltrent dans les eaux souterraines.

« Les eaux souterraines La roche à perméabilité généralisée fait d'elle une véritable éponge qui stocke l'eau.

En revanche, la roche partiellement perméable car fissurée entraîne souvent la formation de grottes et de réseaux hydrographiques souterrains, par­ fois gigantesques.

On a ainsi découvert en 1980 à Sarawak, sur l'île de Bornéo, une grotte qui mesure pas moins de 700m de long, 300m de large et qui atteint, dans sa partie la plus basse, 70m de haut.

Les eaux souterraines infiltrées dans les couches calcaires se rejoignent parfois pour for­ mer des rivières.

Celles-ci peuvent enfler en très peu de temps en cas de pluies importantes.

La montée très brutale des eaux dans les grottes calcaires peut mettre en danger la vie des spé­ léologues alors pris au piège.

Une différence essentielle existe entre les deux types de roches perméables; l'eau s'insi­ nue lentement dans les roches à perméabilité E Les sources de ..,.._ vallée se forment lorsque le contour du terrain met à nu le sol saturé.

Les lacs naissent quand la surface du sol plonge en dessous de la surface piézométrique.

roche Imperméable généralisée, qui agissent à la manière d'un crible en filtrant les matières solides et les impuretés charriées par les eaux souterraines.

Les roches partiellement perméables sont beaucoup moins efficaces et ont tendance à laisser passer les eaux polluées.

La perméabilité L'eau infiltrée dans le sol continue à descendre jusqu'à ce qu'elle atteigne une couche de roche imperméable qui l'arrête.

Elle s'étale alors hori­ zontalement à l'intérieur des couches perméa­ bles de pore en pore.

Les couches perméables, qui permettent la création de nappes d'eaux sou­ terraines, sont appelées aquifères.

Elles s'oppo­ sent aux couches de roches imperméa bles (argiles ou marnes), qui agissent comme un bar­ rage à la migration des eaux.

La surface piézométrique L'eau arrêtée dans sa progression par une couche de roche imperméable s'accumule, imprégnant peu à peu tous les interstices, les pores et les fissures de la couche perméable.

::> tl 1i "' ! Cette doline a a été creusée par un ruisseau qui a pénétré le sol par le biais d'une fissure ou d'un interstice.

C'est ce que l'on appelle la zone de saturation.

Elle se situe rarement loin de la surface car, en dessous de SOm, les roches sont plus compactes du fait de la pression exercée par les couches supérieures.

Cette pression tend à refermer les pores des roches.

L'eau stockée dans les zones de saturation est parfois là depuis des milliers d'années.

Au Saha­ ra, par exemple, des géologues ont découvert une énorme réserve d'eau douce, accumulée sous le désert depuis la dernière période glacière, lorsque le Sahara était une région beaucoup plus humide recouverte de rivières et de lacs.

Ce réservoir contiendrait, selon les estimations, 35000 km3 d'eaux souterraines.

Au dessus de la zone de saturation, on trouve la surface piézométrique de la nappe d'eau.

Elle monte ou descend en fonction de la quantité de pluie qui tombe à la surface.

Le niveau en des­ sous duquel les roches restent constamment satu­ rées porte le nom de frange capillaire.

La surface piézométrique varie aussi en fonc­ tion du paysage: elle est plus haute sous les mon­ tagnes et plonge vers les vallées des rivières.

Il peut arriver qu'une large surface de sol descende en dessous de la surface piézométrique.

Il se ! Des roches comme le sable sont très a poreuses car l'eau circule librement entre les grains.

Un dépôt d'argile sera relativement imperméable, les espaces entre les grains étant comblés par un " ciment " de colmatage.

! Dans les grottes spectaculaires de Carlsbad, a au Nouveau-Mexique, les stalactites et les stalagmites continuent à se développer.

Lorsqu'elles se rejoignent, elles forment de splendides colonnes, que l'on appelle des •grandes orgues".

LE SAVIEZ-VOUS ? • Entre 1983 et 1991, la Libye a investi d'énormes capitaux pour mettre sur pied un vaste projet d'irrigation, appelé le ·Grand Fleuve artificiel•.

Ce projet consiste à pomper la vaste réserve d'eau douce située sous le désert, et à la transporter, grâce à des pipe­ lines, jusqu'aux côtes méditerranéennes, où vit la majorité de la population.

De cette façon, la Libye bénéficierait d'une réserve d'eau douce abondante au moins jus­ qu'au milieu du xx1' siècle.

Mais les spécia­ listes de l'environnement soulignent qu'une fois prélevée cette eau ne se renouvellerait pas et que les puits finiraient par se tarir.

• Une ville comme Paris consomme environ 800000 m2 d'eau par jour.

Elle est alimentée par 3 300 km de canalisations divisées en deux réseaux (eau potable, eau non potable).

Paris est l'une des seules capitales dans le monde à être alimentée à environ 50% par de l'eau de source, acheminée de très loin par aqueducs.

New York, Londres, Amsterdam sont alimentées exclusivement en eau de rivière.. »

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