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Règne végétal LES FORÊTS

Publié le 10/02/2019

Extrait du document

La méthode du défrichement sélectif consiste en revanche à n’abattre que des arbres d’une certaine taille, à les remplacer aussitôt par de nouveaux plants, et à conserver en attente les arbres les plus jeunes qui n’ont pas atteint leur pleine maturité. Cette méthode présente un réel avantage puisque les arbres épargnés protègent notamment les nouvelles plantations. Les abattages sélectifs laissent intacte une grande partie de l’habitat et provoquent ainsi moins de bouleversements écologiques.

Actuellement, les pays développés ont entrepris une gestion scientifique de leurs forêts. Les problèmes persistants résident dans les pays en voie de développement.

 

L’avenir

 

En certains endroits du monde, il est en effet déjà trop tard pour protéger les forêts. Celles des pays tropicaux disparaissent à un rythme consternant d’environ 140 000 km2 par an. Certains pays, comme l’Inde, la Côte-d’Ivoire, le Ghana ou l’Équateur, ont déjà perdu leurs massifs forestiers. Certes, plusieurs États situés dans les zones concernées, comme la Bolivie ou le Brésil, ont fait des progrès en matière de protection de l’environnement. En 1986, l’Organisation internationale pour les bois tropicaux a été créée par quarante pays, sous l’égide des Nations unies. Elle rassemble les producteurs et les importateurs de bois tropicaux et se charge d’exploiter scientifiquement les forêts équatoriales et tropicales, afin d’endiguer la déforestation et ses conséquences désastreuses.

À Dans les pays développés, l’abattage requiert une main-d’œuvre peu importante.

 

Une machine seule rassemble les troncs, les soulève, enlève leurs branches et les stocke, comme ici, en Forêt-Noire (Allemagne).

Zefa Zefa

Robert Harding

À Au Portugal, une récolte de liège, l'écorce intérieure du chêne-liège. Cette écorce s’épaissit d’environ 50mm tous les trois ans. On doit la prélever avec soin pour éviter que des écorchures n'altèrent bientôt la prochaine écorce.

Une usine de traitement du bois, au Canada. On peut voir, à gauche, des troncs de bois flottant avant d’étre traités; au centre, des troncs élagués; et à droite, des tas de planches prêtes à la commercialisation.

« Les forêts forêt équatoriale est constituée de quatre strates (étages) superposées.

La strate principale, la canopée, est formée par les branches et les feuilles qui poussent au sommet de troncs nus, hauts de 30 à 40m.

Exceptionnellement grands, quelques arbres peuvent dépasser la canopée et forment l'étage supérieur.

Au-dessous de la cano­ pée, la strate médiane est formée par les jeunes arbres de lOm de haut dont la croissance est gênée par le manque de lumière.

L'étage le plus bas est au niveau du sol.

Lorsque la canopée est réellement fournie, la végétation du sol est clair­ semée; la jungle, une végétation dense aux espèces rampantes, ne se développe qu'aux en­ droits où la lumière peut percer.

On trouve les forêts équatoriales les plus impor­ tantes en Amazo nie, en Amérique du Sud, en Afrique centrale (notamment dans l'ex-Zaïre), en Asie du Sud-Est (Indonésie et Philipp ines).

Des forêts tropicales plus clairsemées se rencon­ trent à la hauteur des tropiques, dans des régions où alternent saison sèche et saison humide: for­ mations végétales de l'Asie des moussons, forêts subtropicales de Chine, du sud et du nord de l'A ustralie et de Nouvelle-Zélande.

Les forêts tem- SOm pérées à feuilles caduques sont en Europe de l'Ouest, en Extrême-Orient et à l'est de l'Amé­ rique du Nord.

Principalement peuplées d'arbres à feuilles caduques, elles abritent également des arbres à feuilles persistantes et des épineux, mais ces derniers sont en moins grand nombre.

Les forêts à feuilles persistantes des zones tempérées sont des forêts de conifères.

Les forêts boréales des régions froides com­ prennent essentiellement des conifères qui sup­ portent mieux le froid que les feuillus.

Caractéris­ tiques des pays aux étés courts et aux hivers longs et froids, elles couvrent de larges espaces au nord de l'Europe, de l'Asie et du continent nord-américain.

Elles se développent également plus près de l'équateur sur les pentes des hautes montagnes où le climat ressemble à celui des régions plus septentrionales.

Dans les zones très froides, les arbres croissent au ras du sol.

Il existe d'autres types de formations végétales dans les savanes et les plaines tropicales d'Afrique et d'Amérique du Sud (dans les llanos et les campos), où les arbres sont disséminés parmi les herbes hautes.

En Europe du Sud, la forêt méditerranéenne mêle des formations végétales que l'on trouve également ailleurs, dans les déserts, avec d'autres variétés typiques des forêts à feuilles caduques.

Les arbres poussent surtout près des rivières ou au-dessus de sources souterraines.

C'est le do mai- strate supérieure Récolte de résine ......

sur te tronc d'un pin, dans tes Landes.

Malgré ta concurrence forte des matières synthétiques, la résine est toujours employée pour te vernissage.

ne des chênes-lièges et des oliviers, répandus en Europe du Sud, et des eucalyptus en Aus tralie.

L'exploitation forestière On exploite principalement les forêts en abattant les arbres pour se servir du bois, le premier com­ bustible utilisé par l'homme.

Les bois de bonne qualité sont réservés à la construction d'habita­ tions, de ponts et de bateaux.

Ils entrent aussi dans la fabrication de meubles, d'instruments de musique et de bien d'autres objets.

Les bois de moins bonne qualité peuvent servir à faire du papier ou des planches d'aggloméré.

Les arbres à feuilles caduques offrent des bois durs, réputés les meilleurs pour la construction.

Le bois des conifères, généralement plus tendre, est également utilisé comme matériau de cons­ truction, même si certaines espèces, comme le pin parana, sont dures.

Le balsa, à l'origine un bois dur, est aujourd'hui une essence tendre et légère.

Enfin, de nombreux arbres sont exploités pour leurs fruits.

Depuis fort longtemps, l'homme a utilisé l'écor­ ce et la résine de certains arbres: le liège, que l'on retire de l'écorce spongieuse du chêne-liège; le latex, que l'on extrait de l'hévéa; le chicle, une sorte de latex, que l'on retire du sapodillé et que l'on utilise pour produire le chewing-gum; le quinquina, une écorce amère à partir de laquelle. »

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