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Analyse de texte «
Changer 
de 
modèle 
industriel
»
 
de Bernard Stiegler et Ruedi Baur

Publié le 20/09/2012

Extrait du document

baur

véritable
individualisme,
sur
le
particulier,
l'unique,
au
contraire
de
la
répétition
et
de
la
standardisation.
 Pour
 cela,
 il
 ne
 s'agit
 pas
 de
 se
 battre
 contre
 les
 technologies,
 mais
 de
 leur
 donner
 une
 forme,
 des
 formes
«.
Il
est
vrai
que
les
technologies
ont
déjà
une
importance
au
sein
d’une
entreprise.
C’est
le
cas
 des
sites
intranet.
Chaque
membre
de
la
société
à
accès
à
un
espace
qui
lui
est
propre
et
à
la
fois
qui
est
 commun
 aux
 autres
 employés.
 Il
 peut
 par
 exemple
 consulter
 ses
 informations
 personnelles
 mais
 aussi
 voir
 les
 actualités
 auxquelles,
 il
 n’a
 pas
 forcément
 accès
 au
 travail.
 En
 cela
 il
 se
 sent
 membre
 à
 part
 entière
 de
 l’entreprise,
 il
 est
 actif.
 Cette
 interactivité
 est
 un
 premier
 pas
 vers
 une
 amélioration
 de
 l’industrie.
 Il
 faut
 que
 chaque
 salarié
 prenne
 vie
 dans
 l’entreprise,
 qu’il
 ait
 envie
 de
 participer
 afin
 de
 créer
 une
 sorte
 de
 motivation
 et
 d’imagination
 collective.
 Imaginer
 ensemble
 de
 meilleures
 conditions
 de
travail,
de
nouveaux
produits
(et
en
cela
on
retrouve
le
rapport
concepteur/créateur).
Il
faut
en
fait
 trouver
 un
 équilibre,
 une
 interactivité
 au
 sens
 technique
 mais
 avant
 tout
 sur
 le
 plan
 humain,
 car
 la

baur

« transformateur.

».

Il doit alors réellement transformer, changer l’essence même des choses, et pas leur superficialité.

« Il est excessivement important aujourd’hui que le designer ne soit pas le stylicien, cette personne qui vient après que tout a été pensé et qui crée la forme.

Il faut absolument qu’il se confronte à la problématique, qu’il se mette en dialogue avec à la fois l’industrie et le monde politique, pour faire que la forme corresponde à un concept.» C’est à dire que le designer doit se raccrocher à sa vrai fonction : créer de l’utile, pas juste du beau.

Car après tout c’est ce que le designer est censé faire : créer une fonction avant la forme, ou en tout cas faire correspondre une forme à une fonction, et non pas l’inverse.

Il ne s’agit pas de créer pour créer, mais de créer pour remplir un besoin (et pas de créer un besoin non plus !).

Sinon, son travail ne fait que correspondre aux attentes du marché en quête d’hyperconsommation.

Le designer crée alors pour répondre à un besoin sociologique : posséder un objet pour sa fonction symbolique et pour son utilité réelle.

C’est pour cela que le designer doit vivre avec son temps et utiliser ce qui est mis aujourd’hui à sa disposition pour faire bouger le monde : les nouvelles technologies.

Elles «nous donnent des possibilités incroyables de revisiter les structures de pensée et les structures mêmes de production.

Nous sommes toujours dans les modèles industriels basés sur le répétitif, mais toutes les technologies mises à notre disposition pourraient tout à fait développer des concepts beaucoup plus fortement basés sur un véritable individualisme, sur le particulier, l'unique, au contraire de la répétition et de la standardisation.

Pour cela, il ne s'agit pas de se battre contre les technologies, mais de leur donner une forme, des formes ».

Il est vrai que les technologies ont déjà une importance au sein d’une entreprise.

C’est le cas des sites intranet.

Chaque membre de la société à accès à un espace qui lui est propre et à la fois qui est commun aux autres employés.

Il peut par exemple consulter ses informations personnelles mais aussi voir les actualités auxquelles, il n’a pas forcément accès au travail.

En cela il se sent membre à part entière de l’entreprise, il est actif.

Cette interactivité est un premier pas vers une amélioration de l’industrie.

Il faut que chaque salarié prenne vie dans l’entreprise, qu’il ait envie de participer afin de créer une sorte de motivation et d’imagination collective.

Imaginer ensemble de meilleures conditions de travail, de nouveaux produits (et en cela on retrouve le rapport concepteur/créateur).

Il faut en fait trouver un équilibre, une interactivité au sens technique mais avant tout sur le plan humain, car la machine ne fait pas tout, c’est à l’homme de faire le premier pas pour arranger les choses.. »

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