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Après avoir présenté les fondements et l’utilité du PIB dans l'analyse économique, vous exposerez les principales limites de cet indicateur

Publié le 21/12/2011

Extrait du document

Centrage. PIB et utilisation du PIB.

Justification. Les fondements du PIB : mesurer les richesses créées dans un pays. L’on ne peut répartir que

ce qui a été créé. Le PIB sera cet agrégat puisque le PIB étant la somme des valeurs ajoutées est une mesure

de la production des unités résidentes sur une année.

Le PIB est un indicateur de production : quand celle-ci augmente le PIB augmente. Mais c’est aussi un

indicateur de revenus, quand le PIB augmente, les revenus distribués augmentent.

Valeur totale de la production – Consommations intermédiaires = Σ Valeurs ajoutées = PIB 

        = Σ Revenus distribués

« 5.

Le document 3 nous présente le PIB par habitant en 2003 et 2004.

Ce PIB par habitant, non seulement augmente, mais il est aussi caractéristique d’un pays riche.

Or nous constatons que dans le même temps, d’une part le chômage se situe à un niveau élevé, proche des 10%, ensuite que l’emploi précaire concerne une part non négligeable de la population et enfin que le nombre de bénéficiaires du RMI a dépassé le million en 2004.

La mise en parallèle de ces différentes valeurs nous montre que le PIB par habitant peut être à un niveau élevé sans que cela traduise la situation vécue par la totalité de la population.

En effet, il s’agit d’une moyenne et ne nous renseigne par sur les écarts à la moyenne, les inégalités. 6.

Le PIB par habitant ou par tête se calcule en divisant le PIB d’un pays par sa population totale.

Il permet de prendre en compte les évolutions démographiques d’un pays.

En outre, ce calcul rend possible les comparaisons entre pays à PIB et densité de population différents.

Question de synthèse.

En question de synthèse, l’introduction comporte simplement deux parties.

D’abord, il faut présenter le sujet (le centrage) et sa justification.

C’est aussi dès l’introduction, que l’on donnera la ou les définitions indispensables, souvent les termes du sujet.

La deuxième partie de l’introduction est réservée à l’annonce du plan.

Dans le cas de l’épreuve de synthèse, il peut suffire de reprendre strictement le sujet tel qu’il vous est proposé puisque c’est celui qui doit être impérativement suivi.

En revanche, on ne vous demande pas d’inscrire la problématique dans l’introduction puisqu’elle est contenue dans le libellé du sujet. Introduction possible. Pour caractériser l’importance de l’activité économique d’un pays, les économistes ont élaboré des indicateurs permettant d’apprécier les niveaux de vie.

Le plus fréquemment retenu est le Produit Intérieur Brut (PIB).

Calculé en additionnant les valeurs ajoutées des unités résidentes, il prend en compte la production réalisée en une année.

Permettant les comparaisons entre pays et différentes époques, il est devenu une mesure officielle et une référence.

Dans un monde où domine l’idée que « plus c’est mieux », son utilisation s’est accompagnée d’une identification entre PIB et satisfaction globale d’un pays. Après avoir présenté les fondements et l’utilité du PIB dans l’analyse économique, j’exposerai les principales limites de cet indicateur.

Un début d’introduction possible en partant de la commission nommée par Nicolas Sarkozy pour réfléchir sur les indicateurs de la croissance et notamment sur le PIB.

Cela permet de justifier à la fois son importance (on réfléchit à partir de lui) et ses limites (il faut l’améliorer ?). Conclusion possible, conforme au plan donné par le sujet (la réponse est contenue dans la 2° partie). Le PIB s’avère une mesure ambiguë de la production en raison même de son mode de calcul.

En effet, il intègre des productions aux effets contradictoires à la fois sur la notion de croissance et sur les conditions de vie quand il s’agit d’additionner la production de tabac, d’alcool, les soins à la suite d’accidents et les travaux rendus nécessaires par la dégradation de l’environnement.

Il ne renseigne pas davantage sur le maintien des inégalités qui persistent malgré leur réduction.

Le PIB mesure la production et l’augmentation de cette production, mais ne nous dit rien sur l’utilité ou les désutilités de ces productions. S’il apparaît vain de rejeter en bloc cet indicateur, ne faudrait-il pas réfléchir à la construction d’autres indicateurs à côté du celui-ci et rendant compte de ses limites.

Déjà l’IDH cherche à rendre compte d’éléments plus qualitatifs comme la santé et l’éducation.

D’autres parlent aussi d’un PIB vert? 2. »

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