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Arguments en faveur de la Réforme des retraites

Publié le 27/11/2011

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Tout cela est en grande partie dû aux spécificités de l’emploi en France ; La France se distingue en étant un des pays où on travaille le moins dans l’Union Européenne (Fig. 9), notamment à cause de la convention des 35h/semaine. De plus, la productivité de la main-d’œuvre française pourtant réputée élevée, est d’une part plus faible qu’aux Etats-Unis (Fig. 10) mais surtout, elle ne progresse que très peu (Fig. 11). En outre, l’âge moyen de sortie du marché du travail est très jeune : 59,1 ans pour les femmes et 59,4 pour les hommes.  A titre de comparaison, la moyenne d’heures de travail hebdomadaires en Europe est de 38,6h/semaine. Si on reprend le cas de l’Allemagne, la durée conventionnelle du temps de travail est de 37h par semaine et l’âge moyen de sortie du marché du travail est de 61,4 ans pour les femmes et 62,1 ans pour les hommes, ce qui lui permet de se placer en tête du classement des économies européennes.   

« Fig.

5 Pour le moment, la France bénéficie de son statut de « AAA » auprès des agences de notations, ce qui lui permetd'emprunter à des taux extrêmement bas (presque aussi bas que les taux allemands).

Pourtant, elle a un des ratiosdette/PIB les plus élevés parmi les pays notés « AAA » : d'après Fitch Ratings, ce ratio devrait monter à 88% du PIBen 2011, ce qui placerait la France au même niveau que le Royaume-Uni, n'ayant plus que les Etats-Unis quipossèderait un ratio encore plus élevé.

La perte de son triple A serait un désastre pour le pays, c'est donc une desraisons qui nous amène à penser qu'il est urgent de poursuivre la réforme des retraites afin de réduire la dette. Le graphique ci-dessous (Fig.

6) représente l'évolution du déficit du financement des retraites au fur et à mesureque le ratio cotisant/retraité baisse : nous pouvons voir que si nous ne faisons rien, d'ici 40 ans, le déficit aura plusque triplé. Fig.

6 II.

Le texte de loiUne autre raison est inhérente au texte de la réforme en lui-même : cette réforme des retraites comprend une priseen compte de la pénibilité du travail : Les personnes étant en incapacité de travail après un accident du travail ouune maladie professionnelle pourront cesser le travail à 60 ans.

Le dispositif « carrières longues » permettra lui àtoutes personnes ayant commencé à travailler à 17 ans de partir en retraite plus tôt.Les syndicats reprochent souvent le fait que la pénibilité ne concerne pas assez de monde (10 000 personnesprévues initialement), mais à cela, il faut ajouter les personnes concernées par le dispositif de « carrières longues »(90 000 personnes).

Nous arrivons déjà à un total de 100 000 personnes qui partiront en retraite à 60 ans ou avantsur les 700 000 départs annuels en retraite, sans compter les départs dans la fonction publiques et les régimesspéciaux qui permettent de partir encore plus tôt.

Les conditions ont été assouplies depuis, pour bénéficier dudépart à la retraite anticipé pour incapacité, les personnes devront avoir un taux d'incapacité de 10% au lieu des20% prévus initialement.

Selon les estimations de l'Elysée, cela étendrait ce dispositif à 30 000 personnes.

Au total,que ce soit pour incapacité, carrières longues, ou régimes spéciaux, il y aurait donc environ 120 000 personnes paran qui partiraient en retraite avant l'âge légal de 62 ans.« L'exception » concernerait donc quasiment 1 salarié sur 5, de quoi remettre en cause sa définition ! III.

Compétitivité de l'économie française Fig.

7 | La France devient un pays de moins en moins compétitif sur le plan international.

Comme nous pouvons leconstater sur le graphique ci-dessous, après une période de récession durant la crise, l'économie française abeaucoup de mal à redémarrer.

La croissance du PIB est quasiment nulle : -0,30% lors du 3ème trimestre 2010 (Fig.7).

|De plus, les entreprises françaises ne sont pas assez attractives sur le plan international, ce qui conduit à unebalance commerciale largement déficitaire comme nous pouvons le voir sur le graphique (Fig.8). Fig.

8 Fig.

9 |Tout cela est en grande partie dû aux spécificités de l'emploi en France ; La France se distingue en étant un despays où on travaille le moins dans l'Union Européenne (Fig.

9), notamment à cause de la convention des35h/semaine.

De plus, la productivité de la main-d'œuvre française pourtant réputée élevée, est d'une part plusfaible qu'aux Etats-Unis (Fig.

10) mais surtout, elle ne progresse que très peu (Fig.

11).

En outre, l'âge moyen desortie du marché du travail est très jeune : 59,1 ans pour les femmes et 59,4 pour les hommes.A titre de comparaison, la moyenne d'heures de travail hebdomadaires en Europe est de 38,6h/semaine.

Si onreprend le cas de l'Allemagne, la durée conventionnelle du temps de travail est de 37h par semaine et l'âge moyende sortie du marché du travail est de 61,4 ans pour les femmes et 62,1 ans pour les hommes, ce qui lui permet dese placer en tête du classement des économies européennes. Fig.

10 | Fig.

11 |A partir de ce constat, nous pouvons nous demander comment est-ce que la France compte rester sur le devant dela scène internationale en combinant un temps de travail limité et une productivité inférieure aux autres grandespuissances économiques ?Les entreprises semblent avoir, pour un grand nombre d'entre elles, tranché la question.

Les exemples d'entreprisesqui délocalisent hors de France sont légions (Renault en Slovénie ; Photowatt en Pologne ; Michelin en Inde etc.),et nous sommes convaincu qu'il est grand temps d'agir.

La poursuite de la réforme des retraites est le prix à payerpour la sauvegarde de notre économie.. »

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