Devoir de Philosophie

Concurrence

Publié le 19/02/2012

Extrait du document

 

1 La concurrence traduit l'état de compétition qui caractérise les rapports entre agents économiques dans le cadre d'une économie de marché. Elle constitue le fondement de la théorie libérale. Une entreprise est dite compétitive lorsqu'elle est en mesure de soutenir la concurrence des autres sur le marché. Il faut que ses prix soient assez bas pour déclencher le maximum de décisions d'achat. En se multipliant, celles-ci lui permettront de réaliser en fin de compte (grâce aux économies d'échelle) un bénéfice suffisant La concurrence est censée empêcher les producteurs et les commerçants d'accroître leurs profits par de fortes marges.

« deurs) temoignent de Iarigidite des structures de marche. 4 L'analyse de ces formes imparfaites a conduit plu- sieurs auteurs a proposer une nouvelle approche du phenomena, en introduisant lanotion de concurrence praticable, pouvant se manifester encore sainement entre Mines d'inegales dimensions.

IIsuffit simplement qu'il n'y ait pas d'entente ou d'accord de cartel.

Dans sa theorie du a pouvoir compensateur a, John Kenneth Gal- braith prend en compte d'autres facteurs que ceux nor- malement poses par l'offre et la demande.

D'apres lui, requilibre veritable sur un marche ne nalt pas des mecanismes concurrentiels, mais des structures et en particulier de la resistance que peuvent opposer soft des acheteurs groupes (cooperatives), soit certain agents de Ia production exterieurs au capital (syndicate couriers).

D'apres Galbraith, le developpement de ces pouvoirs compensateurs est susceptible de retablir de nouveaux elements de concurrence, meme dans la pers- pective d'une forte concentration de l'offre. 5 De leur cote les pouvoins publics ont tents de reagir contre l'etouffement de Ia concurrence en mettant au point une legislation speciale (lois anti-trusts).

Cet effort se heurte cependant a une evolution generale dans les economies modeines 00 la concentration est souvent une necessite.

Aussi les gouvemements se trouvent-ils pris entre le desir de soutenlr lour Industrie nationals (face aux entreprises etrangeres trim competitives) et leur volonte de proteger les consommateurs on essayant de maintenir un certain degni de concurrence sur le march6 national pour stabiliser les prix. deurs) témoignent de la rigidité des structures de marché.

4 L'analyse de ces formes imparfaites a conduit plu­ sieurs auteurs à proposer une nouvelle approche du phénomène, en introduisant la notion de concurrence praticable, pouvant se manifester encore sainement entre firmes d'inégales dimensions.

II suffit simplement qu'il n'y ait pas d'entente ou d'accord de cartel.

Dans sa théorie du «pouvoir compensateur», John Kenneth Gai- braith prend en compte d'autres facteurs que ceux nor­ malement posés par l'offre et la demande.

D'après lui, l'équilibre véritable sur un marché ne naît pas des mécanismes concurrentiels, mais des structures et en particulier de la résistance que peuvent opposer soit des acheteurs groupés (coopératives), soit certains agents de la production extérieurs au capital (syndicats ouvriers). D'après Galbraith, le développement de ces pouvoirs compensateurs est susceptible de rétablir de nouveaux éléments de concurrence, même dans la pers­ pective d'une forte concentration de l'offre.

5 De leur côté les pouvoirs publics ont tenté de réagir contre i'étouffement de la concurrence en mettant au point une législation spéciale (lois anti-trusts).

Cet effort se heurte cependant à une évolution générale dans les économies modernes où la concentration est souvent une nécessité. Aussi les gouvernements se trouvent-ils pris entre le désir de soutenir leur industrie nationale (face aux entreprises étrangères très compétitives) et leur volonté de protéger les consommateurs en essayant de maintenir un certain degré de concurrence sur le marché national pour stabiliser les prix.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles