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Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ?

Publié le 30/01/2022

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La réalité concrète des échanges est bien éloignée des hypothèses théoriques reposant sur la dotation factorielle  l’ampleur de la tripolarisation montre que l'essentiel des échanges se réalisent entre pays aux dotations identiques et non complémentaires, et il porte le plus souvent sur des produits comparables. Cela s'explique par l'action des firmes multinationales (FMN) qui, depuis 1945, on internationalisé leur production et contribué à la multiplication des échanges internationaux. Poussées par la nécessité d'élargir leur demande potentielle, elles ont aussi très vite cherché à implanter leurs usines directement sur les marchés les plus prometteurs, ceux des pays riches à fort pouvoir d'achat, mais aussi ceux des pays émergents ou les classes moyennes naissantes cherchant à adopter le mode de vie occidental. Comme Ikea, McDonald's ou Apple, les firmes cherche alors à proposer un unique modèle de consommation même s'il leur faut parfois s'adapter aux goûts de la clientèle locale. Une FMN a donc des activités de production, et pas seulement de vente à l'extérieur de son pays d'origine. Aujourd’hui, la multinationalisation se mesure surtout par l'ampleur des flux d'investissements directs à l'étranger (IDE) réalisés par les firmes chaque année. Ces IDE consistent soit à prendre une participation au moins égale à 10% du capital, donnant un pouvoir de décision dans une entreprise existante, soit à créer des unités de production entièrement nouvelle, financées seules ou en partenariat avec une autre entreprise locale où étrangère on parle alors de coentreprises, comme les usines communes à PSA et Toyota en République tchèque. De plus, l’implantation sur place permet de contourner les différentes barrières à l'entrée des marchés nationaux (taxes douanières où normes contraignantes imposées aux produits importés). Les IDE permettent donc de répartir les différentes étapes de la filière de production entre les pays en fonction des avantages comparatifs de chacun. On parle désormais de chaîne de valeur à propos de cette décomposition internationale du processus de production qui va de l'amont (la conception du produit) À Laval (l’assemblage et la

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Quels sont les déterminants des échanges internationaux ? A/ Les avantages comparatifs et les dotations factorielles et technologiques Objectif : comprendre les intérêts économiques des échanges internationaux. Depuis 1945, les échanges internationaux de biens et de services ont été justifiés au nom de théories, conçues dès le début de la révolution industrielle, affirmant la supériorité du libre-échange sur une autre logique commerciale.

Tour à tour, Adam Smith (1723-1790) puis David Ricardo (1772-1823) cherchent à montrer à quel point ce libre-échange correspond à l’intérêt des pays qui décident d’avoir des liens commerciaux entre eux.

Ils présentent donc deux versions successives de la théorie du libre-échange. Pour Smith  chaque pays à intérêt à se spécialiser dans les activités pour lesquelles il dispose d’un avantage absolu (meilleure productivité du travail) par rapport à ses partenaires et à acheter à ces derniers les produits pour lesquels il est moins performant.

La spécialisation de chaque pays qui en résulte conduit à parler d’une division internationale du travail (DIT). Mais Ricardo perçoit une limite au raisonnement de Smith : comment faire en sorte que les pays qui ne disposent d'aucun avantage absolu puissent être malgré tout intégré aux échanges ? il cherche donc à démontrer que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les activités pour lesquelles il dépose de l'avantage relatif le plus élevé ou le désavantage relatif le moins important.

Ainsi, même si l'Angleterre du début du 19e siècle avait une productivité plus élevée que ses principaux partenaires dans l'agriculture et dans l'industrie, elle avait, selon lui, intérêt à se spécialiser dans l'industrie ou son avantage relatif était le plus important et à laisser ses partenaires commerciaux se spécialiser dans l'agriculture ou leur désavantage relatif était moins grand.  + Production mondiale  + PIB  + croissance économique  Chaque pays va accéder à une production moins couteuse : - cher  + de pouvoir d’achat des consommateurs Si ces 2 théories proposent une spécialisation des pays dans les productions ou leur productivité du travail et la meilleure, leurs successeurs dans la première moitié du 20e siècle, les économistes (HOS) ont élargi cette approche en prenant en compte les avantages liés à l'ensemble des facteurs de production disponibles.

Selon cette logique de la dotation factorielle, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les produits qui nécessitent le(s) facteur(s) (travail, , capital produits primaires) dont il dispose en abondance.

De ce fait, chaque pays réalise une augmentation de sa productivité, ce qui lui permet de produire plus et ainsi de réaliser des gains à l’échange.. »

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