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Des perspectives de croissance contrariées

Publié le 04/12/2018

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D’autres analystes, en revanche, estiment que les États-Unis et, à un degré moindre, l’Europe, auront des difficultés à conserver leurs parts de marchés. En effet, en raison des remèdes prodigués pour surmonter la crise asiatique et ses conséquences sur la situation économique générale (baisse des taux de change des monnaies locales, dévaluation du yen pour relancer l’économie nippone, ralentissement général de la croissance, politiques de stabilisation et d’austérité), le niveau des exportations vers cette zone sera bien inférieur à celui de 1997. En ce qui concerne l’Europe, le volume déjà faible des échanges avec ces économies (7 % des exportations, Japon non compris) risque de se réduire encore. Il en sera ainsi, par exemple, des exportations françaises, notamment dans le matériel ferroviaire, les moyens de

Jusqu'à la crise asiatique de juillet 1997 et l'« effet saké », le FMI et d'autres institutions internationales telle l'OCDE prévoyaient une nette reprise de la croissance économique mondiale en 1998 : les taux de croissance, bien que contrastés selon les régions et les pays, devaient être supérieurs à ceux de 1996 et 1997 de plus de 1 point. Depuis, les experts monétaires mondiaux - avec à leur tête, le président de la Réserve fédérale américaine, préviennent de « la probabilité non négligeable qu 'il y ait des effets négatifs au Japon, en Amérique latine, en Europe centrale et orientale et, en conséquence, des répercussions partout dans le monde, Etats-Unis compris ».

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