Faut-il de nouveaux indicateurs de richesses ?
Publié le 11/02/2012
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avec la mise au point de la Comptabilité Nationale.
On assiste donc après la deuxième Guerre
mondiale à sa mis en place (le système de comptabilité nationale) dans plusieurs pays.
Pendant longtemps les économistes et /ou les hommes politiques ont été satisfaits du PIB.
Ils
ont sans cesse vanter ses mérités, du moins tant qu’il était en constante augmentation.
Pendant
les Trente Glorieuses le PIB augmentait de 5% par an en France.
Durant cette période le PIB
était un indicateur central qui ne souffrait d’aucune contestation, car un PIB positif était d’une
part synonyme de bonheur et d’autre part un bon reflet du système économique (système
capitaliste).
Il est dorénavant évident que dans un monde qui change, où l’on passe d’une
économie purement marchande à une économie de bien être avec une notion de
développement durable, le PIB comme indicateur pertinent de richesse économique soit
sujet à des questionnements.
Dès lors nous nous posons les questions suivantes : faut-il de
nouveaux indicateurs de richesses ? Le PIB est-il un indicateur pertinent de mesure de
la richesse économique ? Faut-il aller au-delà du PIB?
Faut-il des indicateurs alternatifs aux PIB ? Une réponse à cette question va nous
amener à défendre l’idée selon laquelle le PIB comme indicateur de richesse économique
présente des limites, pour pallier à son insuffisance il faudrait de nouveaux indicateurs
de richesse.
Dans une seconde partie nous monter que le PIB reste un outil pertinent
pour mesurer la richesse économique.
I.
La nécessité de nouveaux indicateurs de richesse
A.
Les critiques que l’on peut adresser au PIB ( Produit Intérieur Brut)
1.
Ce dont le PIB ne tient pas compte
Phrase introductive= Le développement puis le maintien à un haut niveau du taux de
chômage en France ont bloqué net la réflexion (impossible de remettre en cause la croissance
comme objectif central dans la mesure où celle-ci génère des emplois, sans compter que les
recherches sur le bien-être apparaissaient soudainement comme un luxe dont on pouvait se
passer ) qui avait commencé à faire son chemin dans les années soixante dix et à remettre en
cause l’usage exclusif du Produit Intérieur Brut et plus généralement de la production comme
indice majeur de l’état de la société.
Le moment semble à nouveau propice pour reprendre
cette réflexion : la crise financière actuelle a mis sur les bancs des accusés cette statistique
paradoxale. En effet, il n'y a pas de progrès sans un instrument de mesure fiable et précis.
Or,
l'indicateur PIB Produit Intérieur Brut, traditionnellement utilisé pour évaluer la richesse des
nations, est régulièrement critiqué à juste titre parce qu’il ne donne qu’une vue partielle et
faussée de la richesse d’une société.
Tout d’abord il exclut de son calcul toutes les activités non rémunérées.
En effet, de
nombreuses activités qui contribuent au bien-être ne sont pas comptées dans le PIB : le
bénévolat, le travail domestique.
Elles n'intègrent le PIB que lorsqu'elles sont réalisées par
d'autres unités économiques et qu'elles-mêmes ou les facteurs de production mobilisés
peuvent faire l'objet d'un échange monétaire.
Pourtant, ces activités et ces temps partagés sont
extrêmement importants pour le développement, la stabilité et la pérennité de notre société,
mais également pour notre épanouissement personnel, notre bonheur individuel.
Mais ces
temps essentiels, considérés comme improductifs, sont ignorés par le PIB, tout comme le fait
que les citoyens aient une espérance de vie de plus en plus longue, un niveau d'instruction
plus élevé, etc..
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