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Faut-il de nouveaux indicateurs de richesses ?

Publié le 11/02/2012

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Peut-on monnayer les services publics non marchands comme la santé l’éducation ou encore les services sociaux ? C’est la question qui a été  posée par  la commission Stiglitz, qui a rendu son rapport en septembre 2009. En effet, cette commission mandaté par M. Nicolas Sarkozy, Président de la République française, en février 2008 était composée de M. Joseph Stiglitz économiste américain connu pour ses vives critiques du néolibéralisme mondial (Président de la Commission), un autre prix Nobel, Amartya Sen, auteur notamment de travaux sur le développement humain dans le monde (conseiller de la commission) et Jean- Paul Fitoussi (coordinateur de la commission) à réfléchi sur la meilleure façon de mesurer la santé économique d’un pays et  mettre au point de nouveaux indicateurs de richesses qui mesurent mieux le progrès économique et social, sachant qu’en économie, un indicateur est une statistique construite afin de mesurer certaines dimensions 

« 2 avec la mise au point de la Comptabilité Nationale.

On assiste donc après la deuxième Guerre mondiale à sa mis en place (le système de comptabilité nationale) dans plusieurs pays. Pendant longtemps les économistes et /ou les hommes politiques ont été satisfaits du PIB.

Ils ont sans cesse vanter ses mérités, du moins tant qu’il était en constante augmentation.

Pendant les Trente Glorieuses le PIB augmentait de 5% par an en France.

Durant cette période le PIB était un indicateur central qui ne souffrait d’aucune contestation, car un PIB positif était d’une part synonyme de bonheur et d’autre part un bon reflet du système économique (système capitaliste).

Il est dorénavant évident que dans un monde qui change, où l’on passe d’une économie purement marchande à une économie de bien être avec une notion de développement durable, le PIB comme indicateur pertinent de richesse économique soit sujet à des questionnements.

Dès lors nous nous posons les questions suivantes : faut-il de nouveaux indicateurs de richesses ? Le PIB est-il un indicateur pertinent de mesure de la richesse économique ? Faut-il aller au-delà du PIB? Faut-il des indicateurs alternatifs aux PIB ? Une réponse à cette question va nous amener à défendre l’idée selon laquelle le PIB comme indicateur de richesse économique présente des limites, pour pallier à son insuffisance il faudrait de nouveaux indicateurs de richesse.

Dans une seconde partie nous monter que le PIB reste un outil pertinent pour mesurer la richesse économique. I.

La nécessité de nouveaux indicateurs de richesse A.

Les critiques que l’on peut adresser au PIB ( Produit Intérieur Brut) 1.

Ce dont le PIB ne tient pas compte Phrase introductive= Le développement puis le maintien à un haut niveau du taux de chômage en France ont bloqué net la réflexion (impossible de remettre en cause la croissance comme objectif central dans la mesure où celle-ci génère des emplois, sans compter que les recherches sur le bien-être apparaissaient soudainement comme un luxe dont on pouvait se passer ) qui avait commencé à faire son chemin dans les années soixante dix et à remettre en cause l’usage exclusif du Produit Intérieur Brut et plus généralement de la production comme indice majeur de l’état de la société.

Le moment semble à nouveau propice pour reprendre cette réflexion : la crise financière actuelle a mis sur les bancs des accusés cette statistique paradoxale. En effet, il n'y a pas de progrès sans un instrument de mesure fiable et précis.

Or, l'indicateur PIB Produit Intérieur Brut, traditionnellement utilisé pour évaluer la richesse des nations, est régulièrement critiqué à juste titre parce qu’il ne donne qu’une vue partielle et faussée de la richesse d’une société. Tout d’abord il exclut de son calcul toutes les activités non rémunérées.

En effet, de nombreuses activités qui contribuent au bien-être ne sont pas comptées dans le PIB : le bénévolat, le travail domestique.

Elles n'intègrent le PIB que lorsqu'elles sont réalisées par d'autres unités économiques et qu'elles-mêmes ou les facteurs de production mobilisés peuvent faire l'objet d'un échange monétaire.

Pourtant, ces activités et ces temps partagés sont extrêmement importants pour le développement, la stabilité et la pérennité de notre société, mais également pour notre épanouissement personnel, notre bonheur individuel.

Mais ces temps essentiels, considérés comme improductifs, sont ignorés par le PIB, tout comme le fait que les citoyens aient une espérance de vie de plus en plus longue, un niveau d'instruction plus élevé, etc.. »

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