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Grand oral du bac : L'INDUSTRIE DANS LES PVD

Publié le 28/01/2019

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grande autonomie de gestion et une attention particulière à la production agricole.

 

Le Brésil

 

Les ressources naturelles dont est pourvu le Brésil ont toujours été l'épine dorsale de son économie. Les industries de transformation ont réellement existé à partir du xix' siècle, mais l'essor de l'industrialisation est postérieur à la Seconde Guerre mondiale. En dépit de la richesse de son sol et des progrès industriels, la prospérité a longtemps semblé lointaine.

 

Les inégalités sociales du Brésil sont le plus gros problème de développement de ce pays. La puissance économique du Brésil est essentiellement due aux investissements étrangers, aux emprunts et aux programmes gouvernementaux engagés dans les années 1980. Premier producteur mondial de café, de canne à sucre et de fer, deuxième producteur de bananes, de bovins et de cacao, le Brésil présente un paysage humain des plus alarmants. 30% des familles disposent pour vivre de moins de 100 dollars par mois ; sur une population active de 60 millions, 28 millions gagnent moins de 152 dollars par mois; 34 millions de personnes n'ont pas d'argent pour manger et 15% des enfants âgés de moins de cinq ans souffrent de malnutrition. Pire, au moins 500000 enfants se prostituent pour manger.

 

Depuis 1994, coïncidant avec l'arrivée au pouvoir de Fernando Cardoso, le Brésil a amorcé une remontée spectaculaire. Le taux d'inflation est passé de 2408% en 1994 à 67,4% un an plus tard et le PNB par habitant se situe actuellement autour de 3640 dollars.

 

Un tiers du PNB du Brésil provient des mines et de l'industrie. Le pétrole et le gaz naturel y contribuent pour beaucoup et l'industrie brésilienne n'est pas celle d'un pays sous-développé. Les principaux secteurs de l'industrie sont les machines et le matériel de transport, l'agroalimentaire et la chimie.

 

L’industrie automobile du Brésil est particulièrement florissante. Elle devrait rapporter 18 milliards de dollars d'ici l'an 2000. Depuis plus de trente ans, des constructeurs automobiles tels que

Avant les années 1980, l'Algérie investit dans la production de biens intermédiaires, puis de biens d'équipement pour l'agriculture et l'industrie et enfin dans les biens de consommation courante, l'objectif étant de limiter les importations. Durant les deux dernières décennies du xxe siècle, les branches sidérurgique, mécanique, métallique et électrique de l'industrie ont été développées. En 1996, l'Algérie enregistrait des résultats économiques encourageants. Deuxième producteur mondial de gaz naturel liquéfié après les États-Unis, l'industrie laisse également la part belle aux secteurs de l'agroalimentaire et du textile. 18% de la population active travaille dans le secteur primaire et rapporte 12% du PNB, 33% sont employés par les mines et l'industrie et rapportent 49% du pNb et les 49% d'employés du secteur tertiaire contribuent à 39% du PNB. Malgré la situation politique et sociale régulièrement déstabilisée par les attentats terroristes, l'économie se maintient et la restructuration industrielle reste positive, même si la production a chuté de 7%.

 

L'industrie algérienne présentait encore, au début des années 1990, de nombreux défauts originels. Elle était totalement protégée de la concurrence étrangère - ce qui n'est jamais synonyme de vitalité et d'innovation -, et elle restait constituée de très grosses unités de production qui la rendaient lourde à gérer. Enfin, essentiellement publique, elle était trop souvent affectée par des considérations politiques. La faillite de ce schéma de développement, qui est typique des démocraties populaires, a conduit les autorités algériennes à reconsidérer leur politique économique. Celle-ci passe désormais par la mise sur pied de partenariats avec des entreprises étrangères (joint ventures) une plus

L'Arabie Saoudite

 

L’Arabie Saoudite dispose d'une seule et grande ressource: le pétrole. Elle est d'ailleurs le troisième producteur mondial et le premier exportateur de pétrole au monde. Principal membre de l'OPEP, ce pays dispose d'un vaste réseau d'oléoducs, de raffineries, de terminaux pétroliers et de terminaux de consommation.

 

La pétrochimie domine naturellement le secteur industriel et l'industrie légère est peu développée. Quant aux biens de consommation courante, ils sont pour la quasi-totalité importés.

 

Malgré toutes ses richesses, le PNB par habitant de l'Arabie Saoudite est de 7 040 dollars. Les deux freins majeurs au développement de ce pays concernent les ressources en eau et la démographie.

 

La population (19,5 millions, immigrés compris) atteint un taux de croissance de 3,7% par an. Avec plus de la moitié de la population âgée de moins de quinze ans, les perspectives en matière d'emplois sont réduites.

 

!.:autosuffisance alimentaire est le deuxième problème saoudien. Des investissement lourds ont été consentis pour mettre en place des installations techniques modernes pour développer l'agriculture, longtemps restée l'apanage des nomades. L'eau est un autre problème: l'agriculture utilise 95% de l'eau consommée par le pays. Les territoires saoudiens désertiques et semi-désertiques sont constamment irrigués grâce au dessalement de l'eau de mer et à l'exploitation d'une nappe phréatique.

 

!.:Arabie Saoudite est considérée comme un pays relativement riche selon le critère du PNB. Néanmoins, pour passer au stade de pays développé, elle doit continuer dans sa démarche de privatisation de l'économie, d'ouverture vers l'extérieur, de développement dans le secteur de l'éducation, d'amélioration de la qualité de vie de ses habitants et surtout régler sa dette extérieure qui s'élève à 3 milliards de dollars.

« L' industrie dans les PVD dustrie), et tertiair e (les services).

Théorique­ ment, un pays développe d'abord l'agricultur e, puis l'industrie, et ensuite les services.

Dans un pays développé comme la France, seulement 6% de la population active trava ille encore dans l'agricultur e, alors que l'indu strie emploie 29 % de la population active, et les ser­ vices 65%.

Par contr aste, un pays en voie de développement comme l'Inde est resté fonda­ mentalement agricole (62% de la population active), avec seulement Il% d'emp lois dans l'in dustrie et 27% dans les services.

La plupart des pays anciennement colonisés sont des PVD.

L'indus trie n'y a pas été dévelop­ pée, car les coloni sateurs préféraient extraire les matières premières pour alimenter leurs propr es ind ustries de transformation plutôt que d'effec­ tuer cette opération sur place, impliquant des coûts supplémentair es.

Après la décolonisation, dans les années 1950 -1 960, les pays nouvelle­ ment indépendants durent organiser leur écono­ mie, et en particulier leur industrie.

Une des pre­ mièr es mesur es prises par les gouv ernement s fut de réduire les importations de produits manufac­ turés dans les pays riches.

Cette politique de subs titution concerna d'a bord les textiles et les vêtements, puis l'ind us­ trie légère, qui comprend la fabrication des biens de consommation courante (ustensiles ména­ gers) , pour déboucher sur les industries intermé­ diair es (chimie et hydrocarbu res) et enfin sur l'i nd ustrie lourde (métaux, transports, matériel électrique).

Parallèlement, cette politique indus­ trielle entraîna la création d'un marché national : sensibil isés aux nouveaux produits qu'ils déve­ loppaient, les habitants dépensèrent leurs reve­ nus pour les acheter , stimulant ainsi l'économie.

1972 ! Malgré ses a problèmes sociaux, le Salvador survit notamment grâ ce à l'exportation de son café, principale richesse du pays.

Dans un pays � en voie de dévelop pement, la répa rtition des emplois progresse de l'ag riculture (secteur primaire) vers les industries (secteur secondaire) et les services (secteur tertiaire).

Dans un pays comme l'Inde, la population active reste occupée par l'agri culture (62 %), alors qu'en Fr ance, la ma jorité des emplois réside dans les sociétés de services (65%).

1 (en %1 1 AlGÉRIE ARABIE SAouDITE BIÉSIL c-: CollÉE DU SUD FRANCE GHANA ...

LYBIE MaRoc MExiQuE I PIIIUPPINES THAÏLANDE 1 La diversité du paysage économique Aujour d'hui, si les pays en voie de développe­ ment ont tous suivi, dans les grandes lignes, ce schéma, chaque pays constitue en fait un cas par­ ticulier dans un paysage économique aux diffé­ rences marquées.

Ainsi, les pays pétrolier s ont su profiter de leur «or noir» pour s'industrialiser rapidement : c' est le cas de l'Arabie Saoudite, de l'Ir ak, de l'Algérie, de la Libye et, à un moindr e Secteur Secteur Secteur primaire secondaire tertiaire 18 33 49 9 26 65 25 25 47 73 14 13 43 30 27 6 29 65 59 11 30 62 11 27 20 30 50 46 25 29 23 29 48 45 16 39 67 11 22 degré, des émir ats du golfe Persique.

En Asie, les PVD, ayant contracté peu d'emprunt s, n'ont connu qu'un endettement limité.

De plus, un meilleur consensus social et une ouverture plus précoce vers l'extérieur (notamment une poli­ tique d'écha nges à l'é chelle régiona le) ont consolidé leur économie.

Un tel succès découle de l'exploitation d'une mai n-d'œu vre peu coû­ teuse, d'un autoritarism� politique, de l'interven­ tion systématique de l'Etat, de la généralisation. »

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