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Institution et croissance

Publié le 15/12/2012

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Définissons le terme « institutions « tel qu’il est admis dans la littérature. Douglass North (1990), prix Nobel d’économie en 1993 et spécialiste des institutions, définit les institutions comme « les règles du jeu dans une société, ou plus formellement, les contraintes élaborées par l’homme pour façonner les interactions humaines «. Il définit de « bonnes institutions « selon trois critères, elles doivent permettre la protection des droits de propriété, limiter le pouvoir des élites et de ceux qui ont le pouvoir quelle que soit sa nature et promouvoir l’égalité des chances entre les individus.   Nous savons que l’intervention de l’État dans l’économie, pour assurer une dépense efficace en termes de croissance, doit être orientée en priorité dans des domaines ou des secteurs particuliers.Toutefois, l’histoire nous offre un terrain d’analyse très riche pour observer des trajectoires de croissance très différente...

« ne dispose que de peu d'information sur l'ampleur des changements induits par les institutions, ni sur l'importance relative de chaque institution ou de chaque combinaison d'institutions.

25 Les institutions sont donc susceptibles d'influencer la performance économique d'un pays selon par exemple la nature des règles de décision publique (démocratie ou autocratie), la nature des systèmes électoraux (système majoritaire ou système proportionnel) ou encore la nature de la règle de droit (système de droit civil ou de droit commun).         Pour cerner l'évolution du progrès technologique, on se sert souvent d'un indicateur macroéconomique particulier, appelé productivité globale des facteurs (PGF).

Cet indicateur correspond a l'accroissement relatif de richesse (la "croissance") qui n'est pas expliquée par l'accroissement d'un usage des facteurs de production, le capital et le travail.

Encore nouveau dans l'analyse et le débat de politique économique, sa construction statistique et son interprétation économique posent de nombreuses difficultés.

Pourtant, la productivité globale des facteurs est de plus en plus utilisée dans les analyses menées par les organisations internationales comme la Commission européenne ou l'OCDE.   L'augmentation de la PGF résulte en particulier de l'arrivée d'entreprises nouvelles, plus innovantes que les entreprises existantes.

Elle est caractéristique d'une économie où domine le processus d'innovation, et non celui d'imitation, c'est-à-dire d'une économie qui évolue à la « frontière technologique ». La PGF est considérée comme l'une des mesures possibles du progrès technique. La croissance économique, qu'elle soit considérée comme « extensive » (augmentation du nombre de personnes qui travaillent) ou « intensive » (gains de productivité du travail), emporte ce paradoxe qu'il n'y a pas immédiatement adéquation entre gains de productivité, répartition des revenus qui en sont issus, et évolution. »

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