Devoir de Philosophie

LA CROISSANCE PENDANT LES 30 GLORIEUSES

Publié le 31/08/2012

Extrait du document

- La tertiarisation : Le secteur tertiaire concentre de plus en plus d’actifs au dépend des secteurs primaires et secondaire qui son respectivement ceux de l’agriculture et de l’industrie. Cette évolution est dûe à l’élévation du niveau de qualification et à la spécialisation progressive de l’économie française (tourisme, finance, transport, recherche...) On assiste à une multiplication des “cols blancs”. 'expression col blanc est un terme d'argot utilisé pour désigner des individus faisant partie des élites, du monde des affaires et de l'entreprise en particulier, parfois aussi de la politique. On peut aussi parler de bureaucrate. L'émergence des cols blancs provient de la naissance de la grande entreprise qui créa des postes intermédiaires, la bureaucratie et le tertiaire. Les cols blancs correspondent à la nouvelle classe moyenne du début du xxe siècle. L'expression vient de la chemise blanche (à col blanc, donc) que portent les employés de bureau, opposé au bleu de travail des ouvriers, ou cols bleus. E) Periode de croissance 45-73 dans le reste du monde Si l’on excepte l’immédiat après-guerre, période de rattrapage par excellence, les pays de l’OCDE ont un TCAM de 4%. Mais à l’intérieure du groupe on distingue 3 sous ensembles : ▪ Croissance relativement lente : USA (3,5% l’an) et Grande Bretagne (2,7%) ▪ Un peu plus rapide en France (5,1%), RFA (5,1%),Suisse (5,25% 1944-1973) et en Italie (5,5%). ▪ Puis, une croissance tout à fait exceptionnelle au Japon avec 10%

« 2)Les transformations sociales - On parle d'avènement de la société de consommation.

La classe moyenne accède à un niveau de vie relativement élevé.

Symbole : la cadi et le supermarché.

Lecitoyen est devenu un consommateur. - On relève deux grandes mutations sociales.

C'est la fin de l'exode rural.

Les campagnes se vident définitivement et provoquent d'importantes concentrationsurbaines. - La tertiarisation : Le secteur tertiaire concentre de plus en plus d'actifs au dépend des secteurs primaires et secondaire qui son respectivement ceux de l'agriculture etde l'industrie.Cette évolution est dûe à l'élévation du niveau de qualification et à la spécialisation progressive de l'économie française (tourisme, finance, transport, recherche...) Onassiste à une multiplication des “cols blancs”.

'expression col blanc est un terme d'argot utilisé pour désigner des individus faisant partie des élites, du monde desaffaires et de l'entreprise en particulier, parfois aussi de la politique.

On peut aussi parler de bureaucrate.L'émergence des cols blancs provient de la naissance de la grande entreprise qui créa des postes intermédiaires, la bureaucratie et le tertiaire.

Les cols blancscorrespondent à la nouvelle classe moyenne du début du xxe siècle. L'expression vient de la chemise blanche (à col blanc, donc) que portent les employés de bureau, opposé au bleu de travail des ouvriers, ou cols bleus. E) Periode de croissance 45-73 dans le reste du mondeSi l'on excepte l'immédiat après-guerre, période de rattrapage par excellence, les pays de l'OCDE ont un TCAM de 4%.

Mais à l'intérieure du groupe on distingue 3sous ensembles : ▪ Croissance relativement lente : USA (3,5% l'an) et Grande Bretagne (2,7%)▪ Un peu plus rapide en France (5,1%), RFA (5,1%),Suisse (5,25% 1944-1973) et en Italie (5,5%).▪ Puis, une croissance tout à fait exceptionnelle au Japon avec 10%▪ Enfin, alors qu'ils sont en position dominante, les Etats-Unis ne connaissent pas un essor économique comme en Europe de l'Ouest.

Après une récession en 1948,l'économie américaine repart grâce à la Guerre de Corée a travers un plan important de réarmement.

dans les années 1950, les salaires augmentent régulièrement ainsique la consommation, et Galbraith publie en 1958 The Affluent society.

Kennedy lance au début des années 1960 une politique budgétaire (baisse des impôts) et unepolitique sociale afin de lutter contre la pauvreté.

Jonhson poursuit cette politique par son projet de "nouvelle société".

Cependant au cours des années 1960, le soldedes etats-Unis ne cesse de se dégrader: la balance commerciale devient négative avec la plupart des nations industrialisées, ce qui pousse le président Nixon a rendrele dollar inconvertible en or en 1971, mettant fin a la stabilité du dollar.

La part des exportations américaines dans les exportations mondiales passe de 25% a 13%entre 1945 et 1973.

Alors que l'économie américaine bénéficiait en 1945 d'un niveau élevé de productivité, et de gains de productivité importants jusqu'à la fin desannées 1960 (mais plus faibles qu'ailleurs), ils sont de 1% par an dans les années 1970, ce qui explique un début de récession. II Les facteurs des 30 Glorieuses Les facteurs démographiques a) Aspect quantitatif Il se caractérise par le phénomène du Baby-Boom.

En effet, de 1945 à 1965, on passe de 40 à 50 millions de naissance. b) Aspect qualitatif La génération du Baby-Boom est plus diplomée que les précèdentes.

En 1958 , à l'age de 18 ans 1 enfant sur 6 était scolarisé alors qu'en 1976 c'est le cas d'un enfantsur deux. Les facteurs socio-économiques Un cercle vertueux alimenté par la forte consommation des ménages.

En effet, dans une optique keynésienne, le mécanisme économique est le suivant.La hausse des salaires et la baisse des prix a permis d'augmenter le pouvoir d'achat.L'absence du chômage et la production fordiste de masse a permis d'augmenter la consommation d'où la croissance.Le Fordisme a été créé par Henry Ford, propriétaire d'une des premières entreprises automobiles.

Il va mettre en œuvre dans sesusines d'automobiles une nouvelle forme d'organisation du travail qui porte son nom.Le but de ce développement de l'entreprise est d'accroître la productivité et la production de l'entreprise grâce à plusieurs principes : ▪ la division du travail en une division verticale (séparation entre conception et réalisation) et en une division horizontale (parcellisation des tâches), et l'apparition dela ligne de montage (et donc du travail à la chaîne);▪ la standardisation permettant de produire en grandes séries à l'aide de pièces interchangeables;▪ l'augmentation du pouvoir d'achat des ouvriers afin pour une part de stimuler la demande de biens de consommation (5 dollars / jour contre 2 à 3 auparavant), maiscette augmentation des salaires avait pour but principal de lutter contre le turn-over (démission des ouvriers) devenu de plus en plus élevé avec l'apparition du travailà la chaine, qui rendait les conditions de vie des ouvriers encore plus difficiles qu'auparavant.ables). L'intervention croissante de l'Etat est aussi un des facteurs à noter. Le modèle keynésien est généralisée grâce à l'Etat-providence.L'État-providence désigne l'Etat dans ses attributions de protection sociale, par distinction avec l'Etat-gendarme, cantonné aux fonctions régaliennes (police,armée,justice).La protection sociale regroupe la sécurité sociale (système d'assurance), l'action sociale et l'aide sociale (système d'assistance).

Elle désigne le systèmed'indemnisation, par les administrations publiques, des citoyens victimes des aléas de la vie (comme le chômage, la maladie, les accidents, la vieillesse, le décès d'unparent pour un mineur, etc.).

Il s'agit d'assurer un minimum de ressources ainsi que l'accès aux besoins essentiels (éducation, eau, nourriture, hygiène) à tous lescitoyens hors catastrophe, guerre ou calamité (qui relèvent elles de la sécurité civile).

Les objectifs de protection sociale assurés par l'Etat-providence sont assurés parles politiques sociales Dans le modèle keynésien issu d'une école de pensée économique fondée par l'économiste britannique John Maynard Keynes, le rôle de l'Etat régulateur occupe uneplace centrale.

La demande anticipée et la décision d'investir sont d'autant éléments reflétant la pensée keynésienne. III Les limites Certains pays (Les Etats-Unis, l'Europe,L'URSS et, plus tardivement, le Japon) ont davantage bénéficié de la croissance des “Trente Glorieuses” que d'autres.

En1973, les six principaux pays industrialisés consomment 68% de l'électricité mondiale et possèdent 82% des automobiles, alors qu'ils ne représentent que 19% de la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles